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Interventions sur "l’âge" de Jean-Pierre Sueur


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Dans le droit de fil de l’intervention de M. Stanzione, je constate que, à cause de cette réforme, les personnes qui atteindront la durée requise pour le taux plein avant l’âge d’ouverture des droits devront travailler au-delà du nombre de trimestres nécessaires sans pouvoir bénéficier de la surcote. Si l’âge réel de l’âge de départ à la retraite, du fait de l’augmentation de la durée de cotisation, excède déjà parfois, selon les situations, l’âge légal de 62 ans, cela sera bien moins le cas avec le recul de l’âge d’ouverture des droits à 64 ans. À l’inverse, les perso...

Cela a été dit avec force par M. le secrétaire d’État, ainsi que par MM. Gattolin et Patriat et par Mme Assassi : on peut être élu Président de la République, maire, conseiller régional, conseiller départemental à l’âge de dix-huit ans. Pourquoi faudrait-il qu’on ne pût pas l’être pour devenir sénateur ? Il est évident qu’il n’y a aucun argument à opposer à cela. Le seul argument que vous avez pu avancer, monsieur le rapporteur, est la nécessité d’avoir été préalablement élu local durant six années. Si vous pensez profondément que la condition sine qua non pour devenir sénateur, c’est d’avoir été élu loc...

Dans le prolongement de l’intervention de ma collègue Catherine Tasca, je souhaite vous poser une question, monsieur le ministre. Certains travailleurs salariés sont aujourd’hui couverts par des accords de cessation anticipée d’activité liée à l’âge ou à la pénibilité de leur travail, accords qui sont en cours d’application. Or, on m’a cité le cas de bénéficiaires de tels accords de préretraite qui risqueraient, avec le recul des conditions d’âge de départ en retraite, de se trouver en fin de convention sans pour autant remplir les conditions d’âge leur permettant de bénéficier de leur retraite à taux plein. Ma question est très concrète, ...

...est que de 500 euros à 700 euros par an, ce qui est dérisoire par rapport à leurs revenus ! Il faut, dites-vous, être rigoureux et veiller aux dépenses ; fort bien ! Mais si l’on multipliait par deux, trois ou quatre ce que l’on demande aux Français protégés par le bouclier fiscal, ces derniers pourraient parfaitement assumer le coût de la réforme et il ne serait alors plus nécessaire de reculer l’âge à 67 ans. Vous savez que d’autres choix sont possibles pour une réforme plus juste, pour une répartition plus équitable de la charge financière et des efforts demandés, et qu’ils permettraient très facilement de maintenir la limite à 65 ans. Tout le monde le sait et absolument personne ne peut démontrer le contraire ! J’ajoute qu’il faudrait aussi tenir compte de la pénibilité, car il existe bi...

...xemple. Je me suis entretenu, comme sans doute beaucoup d’entre vous avec des chefs d’entreprise, notamment des chefs d’entreprise de PME du secteur du bâtiment. Ces patrons m’ont rappelé que, dans ce type de structures, tout le monde se connaissait et que, par conséquent, ils connaissaient bien la situation de leurs compagnons. Ils m’ont parlé de celle des maçons qui ont commencé à travailler à l’âge de 16 ans, voire de 14 ans. Qui, dans cet hémicycle, oserait prétendre qu’un homme ayant commencé à être maçon à 14 ou 16 ans et ayant exercé cette profession toute sa vie ne doit pas avoir le droit de partir à la retraite à 60 ans ?