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Avec la guerre en Ukraine, la plupart des Européens considèrent que la sécurité en Europe ne peut s'organiser que dans le cadre de l'OTAN. Nous connaissons parallèlement un retrait de nos troupes du continent africain, ce qui laisse planer l'idée d'un échec qui affaiblirait nos positions sur le plan international. Si nous ne sommes pas capables de tenir la Méditerranée, peut-on être crédible sur nos ambitions pour l'Indop...
Merci pour votre brillante intervention. Nous sommes à neuf jours de fêter la commémoration de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Comme en 1914-1918, on retrouve un schéma avec un front séparant deux belligérants. 20 millions de personnes, civils et militaires, avaient été tuées pendant la Première Guerre mondiale et autant de personnes blessés. Pour le conflit en Ukraine, on évoque les militaires tués mais moins les blessés et les civils. Connaît-on le nombre de blessés en Ukraine ? Comment cette question est-elle traitée ? S'agissant de la population civile, on sait que celle-ci dans le Donbass est pour une partie d'entre elle pro-russe. Qu'en est-il aujourd'hui pour ces populations ? Sait-on s'il y a des exactions sur les civils dans le Donbass ?
...rquée par une belle unanimité. Tous les pays intervenaient spontanément dans la même direction, beau présage de solidarité européenne. Mais cette guerre nous plonge également face à nous-mêmes et aux lacunes de notre système énergétique. Vous avez évoqué une plateforme d'achats, mais encore faut-il que nous nous accordions sur la chaîne d'approvisionnement : cela ne sera pas facile. La guerre en Ukraine exacerbe ce qui était latent. Le marché intérieur de l'énergie est inachevé et surtout à réorienter. Si les dispositions actuelles semblent aller dans le bon sens, une réflexion très profonde reste à mener. Les enseignements de la réunion de Prague sont intéressants : des accords restent difficiles à trouver ; ce sommet était une sorte de pré-Conseil européen. Si les points essentiels, tels que l...
Ce conflit n'aurait-il pu être évité ? Lors de ma visite en Ukraine, Volodymyr Zelensky avait interdit des télévisions et des journalistes se plaignaient de ne pouvoir s'exprimer. Il y a eu provocation de part et d'autre. Peut-être aurait-il fallu se pencher plus tôt sur la question du Donbass... Aujourd'hui, tout le monde est uni en Ukraine, y compris les populations russes. Nous soutenons unanimement l'Ukraine. Demain, comment pourra-t-elle se reconstruire sur...
J'adresse moi aussi mes félicitations à Jean-Yves Le Drian, qui a accompli sa mission dans un contexte pour le moins hasardeux. La France est un médiateur utile et nécessaire dans un monde très dangereux. Pourquoi les accords de Minsk et le « format Normandie » ont-ils échoué ? Vous venez d'indiquer qu'un projet de loi contrevenant aux accords de Minsk était en cours d'examen en Ukraine : pourquoi signer des accords si on ne les respecte pas ? Je pense que le discours russophobe est une erreur et que les erreurs sont partagées : nous devons revenir à plus d'objectivité pour analyser la part de responsabilité de chacun. Les Américains exercent beaucoup de pression et exagèrent parfois sur la forme. Cela me rappelle l'époque de leur intervention malheureuse en Irak : la guerre au...
... simplification. On a une vision expansionniste de la Russie. Or la Russie a des « étrangers proches » dans son histoire qui contribuent à ses positionnements et méritent d'être étudiés. Il faut être très vigilant concernant l'écartèlement de la Russie entre l'Asie et l'Occident. Nous avons tout intérêt à garder la Russie du côté occidental plutôt que de la voir partir du côté asiatique. Sur l'Ukraine, c'est la première fois que j'entends dire que M. Zelensky n'avait pas totalement intérêt et qu'il n'a pas complètement contribué à aller au bout de ces accords. Pourquoi ? Parce que M. Zelensky n'a pas intérêt à régler la problématique du Donbass. Il joue sur deux tableaux. Ma question porte sur les populations : quelle est la part de cette population des « étrangers proches » qui est pro-russe...
Comment évoluent les relations entre l'Ukraine et l'Europe, sachant qu'en mars 2016, M. Juncker, président de la Commission européenne, a déclaré que l'Ukraine n'entrerait pas avant 20 ou 25 ans dans l'Union européenne et l'OTAN ? Comment comptez-vous sortir de cet étau imposé par la Russie ?
J'ai trois questions. Quelles sont vos perspectives de croissance pour 2013 ? Vous avez évoqué votre agriculture, 22 % des terres agricoles européennes. Il s'agit d'une forte concurrence pour nous français, notamment sur le blé. Pouvez-vous préciser en quoi consiste la coopération fructueuse de l'Ukraine et de la France en ce domaine ? Enfin, quelle est votre position sur l'intervention française au Mali ?