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Interventions sur "médecin" de Michel Raison


11 interventions trouvées.

Espérons que, cette fois, l’on n’inversera pas l’ordre des votes pour faire tomber cet amendement… Il s’agit ici de conditionner le conventionnement des médecins avec l’assurance maladie à leur installation dans un délai raisonnable après la soutenance de leur thèse. En effet, on a remarqué qu’un nombre important de jeunes médecins ne s’installaient pas immédiatement, pour différentes raisons, notamment pour faire des remplacements.

Cet amendement de bon sens vise à exonérer de cotisations vieillesse les médecins pouvant prétendre à une retraite à taux plein, mais ayant fait le choix, faute de successeur, de prolonger leur exercice en zone sous-dense. En choisissant de continuer de servir, leurs cotisations sont à fonds perdu. La moindre des choses, me semble-t-il, serait donc de les exonérer de cotisations vieillesse. Cet amendement devrait certainement recevoir un avis favorable tant de la commission ...

Cet amendement vise à actionner un levier important pour l’amélioration de la répartition des médecins sur le territoire, afin de mieux doter en personnel soignant les territoires, urbains ou ruraux, où l’accès aux soins est difficile. Il s’agit d’instaurer, pour les étudiants du troisième cycle, une obligation d’effectuer un stage de six mois dans une zone sous-dense. Les effets de cette mesure pourraient être très positifs : le futur médecin pourra être amené à considérer d’une façon différente...

Je maintiens l’amendement n° 56 rectifié. Je suis d’accord avec le rapporteur quand il dit que l’objectif premier des études de médecine est de permettre l’apprentissage du métier de médecin, mais, comme dans d’autres professions, un stage peut avoir d’autres effets positifs au regard de l’intérêt public. Par ailleurs, l’argument relatif au manque de maîtres de stage ne me satisfait pas : l’un des problèmes de la médecine de ville tient au fait que, souvent, les médecins n’ont pas le temps de s’occuper d’un stagiaire. Le stage ...

Toutefois, je persévère, car il faut bien trouver une solution à la situation actuelle : dans nos villages, au travers des différentes rencontres que nous faisons, nous nous rendons tous bien compte que le problème n’est pas celui du nombre de médecins, mais de leur répartition sur le territoire.

...l’aménagement du territoire. À l’époque, nous avions travaillé ensemble sur ce texte, et la commission avait finalement déposé un amendement sensiblement analogue à celui que je présente aujourd’hui. Pour en arriver là, Jean-François Longeot n’avait pas agi par hasard et fait n’importe quoi : la commission avait beaucoup auditionné, notamment les représentants du Conseil national de l’ordre des médecins. De mon côté, j’avais également rencontré les représentants des jeunes médecins de ma région, ainsi que le doyen. D’ailleurs, contrairement à ce que j’entends, tous les médecins ne sont pas contre cet amendement. Je dirais même qu’au moins 60 % d’entre eux y sont favorables ! En fait, je propose tout simplement que le mécanisme appliqué aux infirmiers en 2008, pérennisé en 2011 et étendu aux ma...

Je défendrai en même temps cet amendement, qui est le plus puissant, si je puis dire, et le suivant, qui est un amendement de repli. Les deux tendent à s’inscrire dans l’esprit de l’amendement de M. Cardoux. Dans un certain nombre de territoires ruraux, mais aussi de territoires urbains difficiles et d’autres territoires encore, pour différentes raisons, on constate que de plus en plus de médecins – j’en ai rencontré un certain nombre – se sentent obligés de maintenir leur activité après l’âge de leur retraite à taux plein, qui doit être d’au moins 70 ans. Or ces médecins continuent de cotiser, en quelque sorte dans le vide, au titre de l’assurance vieillesse. Je ne pense pas que l’adoption de cet amendement résoudrait complètement le problème de la désertification médicale, mais c’est u...

...té interministériel de Vesoul... Contrairement à ce que vous laissez entendre, vous n'avez pas créé les maisons de services au public, mais nous nous félicitons de leur développement. Vous affirmez votre volonté de créer des maisons de santé, mais la décision ne vous appartient pas. Les créations de ces maisons par des communautés de communes ont été un échec ; l'initiative doit appartenir aux médecins, aux professionnels de santé. L'un d'entre eux m'a même suggéré des maisons de santé virtuelles, qui coûteraient moins cher. Faute de quoi, les maisons créées resteront vides, laissant aux communes des emprunts difficiles à rembourser... Le numerus clausus s'élève actuellement à 8 000. Sur la question de la répartition des médecins sur le territoire, je ne vous ferai pas davantage de reproches ...

... notre collègue Poher, ce que nous préconisons est loin du coercitif. Nous nous fondons, dans une logique pragmatique, sur ce qui a été fait pour la profession d'infirmier. On ne peut pas se contenter de nous opposer que ce n'est pas le même métier. Réguler en plafonnant les zones surdotées n'a rien d'extravagant. Il faudra finir par y arriver. Je rejoins le propos de la représentante des jeunes médecins. C'est dès le stade des études que les choses se jouent. Les étudiants en médecine ne peuvent rester confinés, durant leurs périodes de stage, dans les CHU et les hôpitaux. C'est en faisant des stages dans les milieux qui se désertifient qu'ils gagneront un autre regard. On s'imagine que l'endroit n'est guère habitable, et on finit par s'y trouver bien. C'est un peu Bienvenue chez les Ch'tis. On...

...uet se heurte au problème des zones frontalières. C’est pourquoi nous devons continuer à dialoguer avec nos voisins sur le sujet de l’harmonisation européenne. Pour ce qui est de la prévention, nous avons encore des progrès à faire. J’ai la chance de n’avoir jamais fumé. Je ne suis pas plus malin que les autres, et ni mon frère ni ma sœur ne fument. Nous avons eu la chance d’avoir une grand-mère médecin qui nous expliquait positivement, sans nous l’interdire, pourquoi il était préférable que nous ne fumions pas, et nous ne l’avons pas fait. Lorsque j’ai un caillou dans la chaussure, je ne prends pas un cachet d’aspirine, je commence par vider ma chaussure. Donc, il vaut mieux commencer par le début, c’est plus efficace. Le sujet a beau être grave, je finirai sur cette note d’humour, en vous rec...

Ce rapport est une référence à laquelle il nous faudra revenir, tant pour les constats que pour les solutions. Le secteur de la santé est particulièrement complexe car il s'organise comme une toile, avec ses hôpitaux, ses médecins libéraux et spécialisés. À cela s'ajoute une formation trop hospitalière, insuffisamment trempée dans le réel, par manque de stages dans les zones les plus reculées, et sans doute un peu trop longue. J'espère que nous adopterons l'amendement qui régule la liberté d'installation. Je l'avais déjà déposé à l'Assemblée nationale. Le plafonnement des zones sur-dotées fonctionne pour les infirmières. ...