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Interventions sur "tabac" de Patricia Schillinger


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Nous le savons, les chiffres montrent que la consommation du tabac à rouler progresse, et ce depuis longtemps. Monsieur le secrétaire d’État chargé du budget, vous avez rappelé que, depuis 1990, les ventes de tabac à rouler avaient augmenté en volume de 84 %, alors que celles des cigarettes diminuaient de moitié. Ce glissement de consommation s’explique avant tout par la différence de prix entre les cigarettes et le tabac à rouler, qui est en moyenne de 26, 6 %...

En effet, il faut aussi tenir compte des achats transfrontaliers, de la contrebande et de la situation périlleuse des buralistes. Aussi, monsieur le secrétaire d’État, j’en suis convaincue, il est grand temps d’harmoniser la fiscalité européenne sur le tabac, avec, comme boussole, la santé de 500 millions d’Européens.

...sont présents dans des parapharmacies ; et la prévention doit être notre première préoccupation. Les jeunes achètent des cigarettes électroniques dans des centres commerciaux, qui comptent aussi des parapharmacies : il serait bon que les patchs y soient disponibles. On a rencontré les mêmes réticences incompréhensibles pour les tests de grossesse dans le passé. Comment prévenir la consommation de tabac si l'on refuse de tout mettre en oeuvre à cette fin ?

...dans les parapharmacies et sous le contrôle d’un docteur en pharmacie ayant la même formation et le même diplôme que les pharmaciens d’officine. À l’heure où les cigarettes électroniques sont en vente libre, les substituts nicotiniques – patchs, gommes, sprays… – restent reconnus comme le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer. Aujourd’hui, il est plus facile de se procurer des produits du tabac que des produits de sevrage. Les substituts nicotiniques, à prescription médicale facultative, peuvent être achetés librement dans les pharmacies et sur internet. Leurs prix restent toutefois bien trop élevés. Par ailleurs, ils ne sont pour l’instant remboursés qu’à hauteur de 50 euros par an et par personne – sous réserve de disposer d’une ordonnance – et de 150 euros pour certaines populations ...

...econd temps, une désinhibition favorisant le passage à l’acte. Mais, à ce jour, nous ne disposons pas, en France, d’études de grande ampleur sur le lien existant entre addiction et suicide. Pouvez-vous nous dire, madame la ministre, si le Gouvernement envisage de mener une telle étude ? Pour conclure sur la lutte contre les dépendances, je dirai que les comportements addictifs – aux drogues, au tabac et à l’alcool, mais aussi au jeu et aux médicaments – doivent être traités comme des maladies, d’où la nécessité de promouvoir une politique au service de la santé. En matière d’addictions, il nous faut construire une politique publique citoyenne et surtout efficace, et l’arme la plus utile en la matière reste la prévention : il est important de mettre en place de nombreuses actions pour préveni...