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...ifiques et diversifiées. Cela peut être à l'éducation nationale, cela peut être dans les jardins d'éveil et cela peut être la famille aussi. Quant à la formation des enseignants, je ne crois pas que l'obtention d'un Master les aide auprès de très jeunes enfants. Je me rappelle le temps des écoles normales d'où sont sortis ces hussards noirs de la République qui mettaient tout leur coeur dans la classe. Ils avaient une passion et ils recevaient une récompense : la réussite de leurs élèves. L'obligation scolaire ne créera pas un meilleur accueil et une meilleure prise en charge des jeunes enfants.
L’école maternelle, dont on loue les qualités en France, constitue naturellement le relais pour assurer la continuité de cette découverte, pour donner à celle-ci une ouverture plus large et pour préparer l’entrée à l’école élémentaire obligatoire. Ces préambules éducatifs sont très précieux pour l’édification des bases indispensables à la traversée sans encombre des années de classes élémentaires et à la préparation de l’entrée en classe de sixième. Le collège, puis le lycée doivent pouvoir conduire chaque individu vers une formation à la fois diplômante et qualifiante, en développant, pour celles et ceux qui le souhaitent, la formation en alternance.
... maîtres, ce qui rend l'équation difficile. Il faut trouver des solutions à l'échec, mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Je pense comme vous qu'il faut un directeur fort dans une école ou, pour employer une métaphore sportive, un capitaine capable d'animer une équipe. Les syndicats y sont très rétifs, mais le chef d'établissement doit pouvoir envoyer les maîtres les plus chevronnés dans les classes difficiles. Cela impliquerait de mieux valoriser ces postes, surtout en CP, classe des apprentissages fondamentaux. On a voulu étaler sur plusieurs années l'apprentissage de la lecture. Mais certains enseignants en ont profité pour se défausser sur leurs collègues ! Tout le monde a un rôle à jouer à l'école : les enseignants, les maires, mais aussi les parents, et pas uniquement ceux des élèv...
Pour ce faire, le fonds d’investissement pour la petite enfance, FIPE, avait été abondé, mais le développement de ces structures est resté lettre morte. Aujourd’hui, il est important d’offrir aux familles d’autres lieux que la classe pour l’accueil des enfants âgés de moins de trois ans. Telle est ma conviction et celle du groupe de travail sur la scolarisation des jeunes enfants de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication. En ce sens, je vous remercie, madame la secrétaire d’État, de concrétiser la proposition qui avait donné son titre au rapport d’information de notre groupe de travail : « Accueil...
... une amplitude horaire. Nous avions ainsi suggéré de réfléchir à un assouplissement des normes d’encadrement des structures d’accueil du jeune enfant, autour d’un adulte pour quinze enfants. Cette recommandation avait en effet été émise par un certain nombre d’acteurs du domaine de la petite enfance et de l’éducation lors des auditions du groupe de travail. Des enseignants nous avaient décrit la classe idéale des « petits » comme réduite à quinze. Il faut rappeler qu’il n’existe aucune norme en matière d’effectifs pour l’école maternelle. Par ailleurs, la création des jardins d’éveil est de nature à contribuer au développement de l’emploi dans le secteur de la petite enfance, en privilégiant le recrutement d’éducateurs de jeunes enfants, dont la formation nous semble la plus adaptée à cette tr...
a rappelé qu'il existait, en milieu rural, des contrats éducatifs locaux (CEL), destinés à encadrer les élèves après la classe. Il a regretté que ces dispositifs commencent à s'essouffler, face aux charges nouvelles qu'ils doivent supporter, pour recruter de nouveaux intervenants et prendre en charge leurs frais de déplacement. Il a souligné, en outre, le besoin d'assurer une plus grande stabilité des équipes éducatives, regrettant ainsi que les possibilités pour les chefs d'établissement de s'élever dans la hiérarchie s...
...'agit. La nation a un devoir vis-à-vis de ces enfants, qui sont aussi notre avenir, puisqu'ils seront les citoyens de demain, ceux qui feront, si je puis m'exprimer ainsi, « tourner la mécanique ». Donc, l'enfant est bien l'acteur principal, le personnage central de ce texte. Pour reprendre le constat du président de la commission des affaires culturelles, quand on examine ces enfants dans leur classe, dans un cours, on s'aperçoit qu'ils sont assez dissemblables : il y en a des grands et des petits ; il y en a des forts et des moins forts ; il y en a qui ont des performances intéressantes en sport, d'autres en d'autres disciplines. Et l'on voit aussi combien l'intelligence est loin de revêtir la même forme. Autrement dit, l'un des problèmes de l'école tient à cette diversité : comment en faire...
... enfants aimeront peut-être aller à l'école. Or aimer aller à l'école, c'est déjà un facteur de réussite. Mais si le plaisir n'est pas au rendez-vous, si cette envie n'existe pas, il faut trouver pour chaque enfant l'argument mobilisateur. Et là, c'est au maître de jouer son rôle, un rôle important s'il en est, car le maître est le pivot de l'école ; c'est aussi un animateur, un comédien dans sa classe, lui qui doit plaire aux enfants pour les motiver. Mais les enseignants sont-ils tous aptes à enseigner ? Il me paraît indispensable de poser cette question. A cet égard, je souhaiterais, monsieur le ministre, des inspecteurs sur le modèle de ceux que nous avons connus il y a une quarantaine d'années. Aujourd'hui, ils s'excusent presque de déranger le maître dans sa classe, quand ils ne lui dema...
...arler de la formation des maîtres. A l'heure actuelle, à une première année de bachotage en IUFM, peu formatrice, suit une année de formation professionnelle insuffisante dans la pratique et dans le temps. En effet, alors que les premiers lauréats profitent d'un stage, les autres, inscrits sur la liste complémentaire, se voient propulsés du jour au lendemain, sans la moindre expérience, dans une classe. Or les enseignants stagiaires ne sont malheureusement pas forcément aptes à la conduite d'une classe, aux relations avec les parents ou au travail en équipe, et cette lacune se ressent d'autant plus que certains maîtres exercent aujourd'hui ce métier sans en avoir la vocation. Par expérience, je crois pouvoir dire que l'on ne s'improvise pas pédagogue, que l'on ne devient pas forcément pédagog...