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...nous abstenons ou votons contre par principe. Cet amendement, qui concerne le codage, la lecture et le langage informatiques, est essentiel. Je regrette simplement que l’amendement que j’avais déposé n’ait pas été adopté alors qu’il était complémentaire… Madame Morin-Desailly, vous avez raison d’insister sur l’importance de la formation des enseignants ; c’est une évidence. Mais la formation des élèves est tout aussi nécessaire. Nous aurions gagné du temps en adoptant les deux amendements. Pourquoi légiférer aujourd’hui sur la formation des enseignants et attendre un futur texte pour nous prononcer sur celle des élèves ? Pour ma part, je maintiens ma position. Nous prenons beaucoup de retard. Dans les cours d’informatique, on enseigne encore l’unité centrale. Je suis désolé, mais il faut pass...
Cet amendement vise à fixer, par décret en Conseil d’État, le taux d’encadrement minimal pour l’accueil des élèves pendant les temps de pause. Ce décret respectera les normes Afnor : un adulte pour quinze enfants en maternelle et un adulte pour trente enfants en élémentaire. Ce décret a pour but de faire respecter par les écoles sous contrat éducatif local avec l’État un taux d’encadrement permettant d’assurer la sécurité des élèves, ainsi que des conditions de travail décentes pour les encadrants. En effe...
...t crucial. En effet, la formation dès le plus jeune âge au langage informatique permettrait à la France de compter à l’avenir sur des ingénieurs suffisamment qualifiés pour s’assurer une indépendance numérique. Certains pays, vous le savez, intègrent depuis maintenant près de dix ans l’enseignement du langage informatique dès l’école primaire. La France est en retard dans ce domaine. Demain, nos élèves seront en concurrence avec ceux de pays qui ont aujourd’hui une longueur d’avance sur nous. Devrons-nous nous résigner à nous dire dans quelques années : « ah, si nous avions su ! » ? À mon sens, le langage informatique doit être placé au même niveau que l’anglais dans les écoles. Si nous souhaitons que nos enfants soient demain performants, non seulement en France, mais aussi au niveau mondial...
... puis vous dire que nombre d’enfants ne l’ont plus : ils n’arrivent plus à faire la part des choses entre ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Moi qui suis née et qui ai grandi dans un bidonville, c’est la première chose que j’ai apprise à l’école de la République : ce qui est bien, ce qui est mal. Aujourd’hui, ces notions ont disparu. Elles sont au cœur de ce que l’école doit apporter à nos élèves. Le drapeau, la laïcité : sur tous ces sujets dont nous avons parlé, vous verrez que les choses rentreront dans l’ordre si, tout simplement, nos enfants savent ce qui est bon et ce qui est mauvais.
Monsieur le ministre, vous avez dit vous-même que vous n’aviez pas été compris et qu’il pouvait y avoir une confusion entre les deux phrases que comporte l’article. Dans un premier temps, peut-être faudrait-il les inverser ? J’ai vu des parents d’élèves soutenir des enseignants pour la première fois, peut-être parce qu’ils avaient mieux compris que les autres que la mise en cause de l’autorité des professeurs avait pour effet de leur ôter une part du respect qui leur est dû. On donne le sentiment que les enseignants devraient être exemplaires, alors qu’ils le sont déjà au quotidien pour une grande majorité d’entre eux. Ils exercent en effet le...
Cet amendement est intéressant, monsieur le ministre. J’insiste de nouveau sur l’importance des notions de bien et de mal. Les élèves ont souvent l’impression de se prêter à un jeu et n’ont pas le sentiment de faire du mal. Malheureusement, ces jeux aboutissent parfois à la mort. Je connais ainsi le cas d’un adolescent qui s’est pendu parce qu’il n’en pouvait plus. Pourtant, il avait déposé plainte au commissariat, où il s’était rendu avec ses parents. L’école avait fait son travail, en accompagnant cet enfant. Mais aucune mes...
J’ai connu cette époque où tout le monde, pour le saluer, se levait lorsqu’un professeur, la directrice ou tout simplement un membre du personnel de l’école entrait dans la classe. Aujourd’hui, je pense, le problème ne serait pas de faire se lever les élèves ; ce serait plutôt de les faire se rasseoir ! Les enfants d’aujourd’hui ne sont malheureusement plus ceux du passé, et obliger les enseignants à faire la police leur ajouterait une pression supplémentaire. Je considère que c’est par la pédagogie au sein de l’établissement qu’il serait possible de faire se lever les élèves, en signe de respect. Cela a eu cours dans le passé, comme d’autres prati...
...ant, ce n’est pas en suspendant les allocations familiales que l’on réglera la question. Le premier problème, c’est celui de l’autorité parentale. Comme en dispose l’article 371-1 du code civil, « l’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant », donc, notamment, l’éducation. Souvent, dans les familles monoparentales, ce sont des mères qui élèvent seules leurs enfants, qui sont seules à essayer de joindre les deux bouts. Voilà la réalité ! Souvent, les pères sont complètement absents et ne sont jamais rappelés à leurs responsabilités ! Et maintenant, il faudrait sanctionner la maman – voire la fratrie – qui élève ses enfants grâce aux allocations familiales ? Ce n’est peut-être pas le cas de certains ici, mais, là d’où je viens, beaucou...
...cune conscience du bien ou du mal ! Prenez l'agression de la professeure à Créteil : lorsqu'un jeune a l'habitude, depuis l'enfance, de voir de véritables armes de guerre dans son quartier, l'usage d'une arme factice a pu lui sembler bénin. Dès le plus jeune âge, l'influence du phénomène de bande entraîne chez les enfants une posture de défense et nourrit l'instinct de survie. Un lycée de 1 500 élèves représente l'équivalent d'une petite ville. Comme toute communauté, il a besoin de moyens humains pour assurer les services essentiels, notamment en matière de sécurité. Au lycée Saint-Exupéry de Marseille, dix postes de contrats aidés, pourtant indispensables, ont été supprimés. J'ai récemment reçus des lycéens de l'établissement : les trafiquants les empêchaient de faire grève en usant de mena...
...ois ans n'étaient pas admis en maternelle. En tant que maire des quinzième et seizième arrondissements de Marseille, qui comptent 90 écoles, il me fallait répondre aux angoisses des parents et des enseignants mobilisés contre la fermeture des classes. Depuis 2012, nous n'avons plus cette crainte : pour une fois, la rentrée ne comporte plus son lot de fermetures de classes et de redistribution des élèves entre établissements. En revanche, je partage ce qui a été dit sur les élèves en grande difficulté, en particulier à l'arrivée au collège. Cette question implique de trouver des réponses au niveau des écoles maternelle et primaires. Il faut mobiliser les moyens pour tirer ces élèves vers le haut. Dans certaines zones, près de 46 % d'élèves sont en décrochage. L'école est la seule bouée de sauv...
Je voudrais à mon tour remercier Marie-Christine Blandin. En effet, l'écologie est une façon de vivre et non pas un mouvement politique. J'appelle toutefois votre attention sur la question de la viande dans les menus des cantines scolaires. Je sais qu'aujourd'hui des études poussent à moins manger de viande mais je rappelle que pour beaucoup d'élèves le déjeuner à la cantine est le seul repas de la journée.