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...t utilement compléter une formation initiale sur les besoins spécifiques en matière d’apprentissage des enfants de 2 à 6 ans. De nouvelles modalités de formation devraient en conséquence être envisagées. Il conviendrait de mettre en place une formation continue non plus facultative, mais obligatoire, mettant l’accent sur les méthodes de pédagogie différenciée, permettant la prise en charge d’une classe hétérogène ou d’élèves en grande difficulté sur le plan scolaire ou comportemental. Si l’école doit donner à tous un bagage commun, elle doit aussi permettre à chacun de trouver la voie de sa réussite sociale et professionnelle. La nécessité de ne laisser personne sur le bord de la route, sans abaisser pour autant le niveau général, doit conduire à mettre en place des enseignements et des méthod...
...peut se permettre de balayer du revers de la main, même si, en ce moment, une polémique médiatique en chasse une autre à une cadence infernale. Si l’éducation a un coût, toujours trop élevé aux yeux du gouvernement actuel, elle n’a pas de prix, et ne doit pas en avoir. En sortant du registre de la rétribution symbolique, vous faites entrer encore un peu plus l’école dans la sphère marchande. Une classe n’est pas un conseil d’administration où l’on peut cumuler les jetons de présence ! Ce qui me semble le plus grave, c’est ce discours ambivalent, voire contradictoire, que l’école républicaine, garante de principes fondamentaux tels que la gratuité et l’obligation scolaire, adresse ainsi à la Nation, agissant comme une institution schizophrène qui anéantirait, en son sein, les valeurs qu’elle pr...
...ublique sur des postes essentiels. Les enseignants auront peine à y voir autre chose qu’une provocation supplémentaire ! Le soutien individualisé devient l’axe central de votre politique éducative. En réalité, ce n’est qu’un paravent : il vous permet d’affirmer que vous vous mobilisez pour les élèves en difficulté et que vous leur offrez les conditions de la réussite. Mais ce qui se joue dans la classe, les situations d’apprentissage habituelles, ne sont, quant à elles, pas du tout remises en question. Quant aux conditions de travail des élèves au quotidien, elles sont détériorées par une politique des ressources humaines strictement comptable, qui, avec le projet de loi de finances pour 2009, atteint son paroxysme. La sédentarisation ou banalisation de 3 000 emplois de maîtres E et G exerçant...
... des élites, cette dernière relevant également de l'Université. Il a fait observer que de nombreuses écoles d'ingénieurs avaient des difficultés à recruter, avant de souligner la nécessité de réfléchir à la place respective des grandes écoles et des universités, ainsi qu'aux moyens de les faire travailler ensemble. En réponse, M. Jacques Valade, président, a rappelé que la mission portait sur les classes préparatoires aux grandes écoles.
a observé que le principal critère d'inscription en classes préparatoires étant la mention bien ou très bien au baccalauréat, il devait être aisé d'évaluer le nombre de jeunes concernés. Il a ensuite relevé que la proposition de loi n'apportait pas de solution aux difficultés que rencontrent les élèves d'origine modeste, compte tenu notamment de leurs lacunes en culture générale. Les expérimentations en cours montrent qu'ils ont besoin d'un accompagneme...
a noté que pour un certain nombre d'étudiants, le choix des classes préparatoires tenait à la qualité de l'encadrement et des méthodes de travail, ce qui conduisait à s'interroger sur le système universitaire. Le même phénomène est observé d'ailleurs pour ce qui concerne les instituts universitaires de technologie (IUT). Par ailleurs, il a indiqué que les grandes écoles garantissant davantage l'insertion professionnelle, les titulaires de diplômes universitaire...
...s reçus aux instituts de préparation aux enseignements du second degré, les IPES, dans les universités. Ces dispositifs ont permis à des enfants de famille modeste, qui n'auraient jamais eu ni l'idée ni la possibilité matérielle de s'engager dans des études longues, de devenir enseignants. Ils ont ainsi contribué à diversifier le corps enseignant, en y faisant entrer des personnes originaires de classes sociales moins favorisées que la majorité des étudiants, voire de cultures différentes, et ont permis de donner une nouvelle image de l'école, ouverte et multiculturelle, rendant confiance à tous. Aujourd'hui, on attend que la diversité féconde du corps enseignant rencontre la diversité des enfants sur les bancs des écoles, des collèges et lycées.
...nde option, les élèves répartissent leur choix entre sciences économiques et sociales - 40 % -, mesures physiques et l'informatique - 9 % -, initiation aux sciences de l'ingénieur - 8 % -, informatique de gestion et de communication - 7 % -, LV3 - 6 % -, enseignements artistiques - 3 % - et latin-grec classique - 2, 5 % . Or, dans l'alinéa concerné du rapport annexé, il n'est désormais prévu, en classe de seconde, qu'un seul enseignement de détermination, rebaptisé d'ailleurs « enseignement de spécialisation ». Mais comment justifier une telle réduction alors que le caractère général de la classe de seconde est affirmé dans ce même alinéa ? Il y a là une contradiction flagrante, qui ne peut refléter que la volonté de dissimuler la réalité : dorénavant, le choix de l'orientation, qui se faisait ...
Le renforcement de l'égalité des chances, qui doit permettre d'atteindre, dans les meilleures conditions, le taux de 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat, n'entrera dans les faits que si des mesures concrètes sont prises pour améliorer, notamment, la préparation des élèves. Tel est le sens de cet amendement, qui vise à ce que des partiels soient organisés périodiquement en classe de première et de terminale, afin que les élèves rompent avec l'habitude du bachotage, soient mieux entraînés aux examens et plus détendu...
...ivité est intégrée à leurs études. Je pense, par exemple, aux internes ou aux attachés temporaires d'enseignement. Pour 87 % des étudiants qui travaillent, cette activité entre directement en concurrence avec leurs études et constitue l'une des causes d'échec, en particulier dans les premiers cycles. Dans vos propositions pour l'école, figure, monsieur le ministre, l'objectif que la moitié d'une classe d'âge, au lieu de 35 %, soit diplômée de l'enseignement supérieur. Au groupe socialiste, nous partageons évidemment cet objectif. Mais le bât blesse s'agissant des moyens que le Gouvernement se donne pour atteindre cet objectif. D'abord, l'enseignement supérieur, hormis l'enseignement des langues étrangères au cours du cursus universitaire, est totalement absent de vos propositions pour la futur...