5 interventions trouvées.
Madame la secrétaire d’État, l’annonce par le rectorat de l’académie de Rouen de mettre un terme, dès la rentrée prochaine, à la formation qui prépare au baccalauréat professionnel « technicien de scierie » au sein du lycée des métiers du bois et de l’éco-construction d’Envermeu consterne l’ensemble de la communauté éducative, ainsi que les professionnels de la filière bois, les acteurs de l’économie et les élus locaux. Cette décision fragiliserait la pérennité de l’établissement, en faisant passer ses effectifs en deçà des quotas préconisés par le ministère de l’éducation nationale. Or ce lycée est le seul établis...
J’ai bien compris, madame la secrétaire d’État, que la filière « technicien de scierie » serait maintenue au lycée d’Envermeu, et je vous en remercie. Toutefois, je ne partage pas votre interprétation des chiffres présentés par le rectorat. Si la baisse estimée de 66 % des effectifs porte sur la période 2004-2011, dans les faits, elle date seulement de cette rentrée, puisque, en 2010, étaient encore recrutés onze élèves pour quinze places. Rappelons que ce diplôme ne se prépare en trois ans, au lieu de deux...
...objectif ni indicateur de performance ne permet de mesurer l’efficacité de ces crédits d’action sociale. L’allocation de rentrée scolaire, l’ARS, versée sous conditions de ressources, aurait profité à 4, 6 millions d’enfants à la rentrée 2011. Certes, les montants de cette allocation ont été revalorisés de 1, 5 % pour cette même rentrée, mais ils sont notoirement insuffisants pour les élèves des lycées professionnels et devraient être davantage modulés selon les niveaux de scolarisation. Par ailleurs, le versement de l’ARS à la fin du mois d’août paraît trop tardif. Surtout, cette augmentation ne compense pas l’explosion des frais de rentrée scolaire à laquelle sont exposées les familles, comme l’a montré l’association Familles de France. Suppressions d’emplois, sacrifice de l’enseignement pu...
...ue l’exige, n’auront pas le nécessaire pour la mise à niveau de leurs moyens, tandis que les secteurs victimes des ajustements à la baisse se retrouveront dangereusement dépourvus. Par exemple, pour les postes qu’il faut créer dans les académies d’outre-mer ou dans celle de Montpellier, on est loin du compte ! Là où l’on ferme des écoles, où l’on réduit l’offre éducative dans les collèges et les lycées, les dégâts risquent fort de s’annoncer irréversibles, notamment dans les zones urbaines sensibles où jouent à plein les effets d’éviction découlant des politiques menées depuis plusieurs années. Je souhaiterais faire état, ici, de notre légitime inquiétude devant la suppression progressive de la carte scolaire et les aménagements des rythmes scolaires, avec, entre autres, la suppression de l’é...
...ion des enfants handicapés. Cet objectif devrait également passer par la mise en place d’une programmation pluriannuelle des postes et l’arrêt du développement de la précarité, par l’élargissement de la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans et non de 6 à 16 ans aujourd’hui, et par le développement de disciplines comme les sciences sociales, qui sont remises en cause dans le cadre de la réforme des lycées. Cet objectif devrait enfin passer par la mise en place d’un plan ambitieux de développement de la formation des maîtres, d’un plan de recherche en éducation et aussi par la création d’un fonds national de lutte contre les inégalités scolaires, permettant d’aller vers la gratuité effective de la scolarité. Tout cela, je ne le retrouve ni dans le rapport, ni dans le projet de budget. C’est pour...