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...l n’a pas lieu d’être pour les réfugiés ukrainiens à qui l’accès à la couverture santé est accordé dès leur entrée sur notre territoire. Malgré le caractère louable d’une telle initiative, force est de constater que ce double jeu est assez scandaleux. Au-delà de l’aspect éthique, ce délai de trois mois est un non-sens économique et sanitaire. C’est un non-sens économique, car on n’efface pas la maladie, en créant des obstacles à l’accès aux soins et à la santé d’un public déjà fragilisé. C’est un non-sens sanitaire collectif, puisque, au-delà de la solidarité, c’est toute la population française dont la santé peut être fragilisée, si des maladies venues d’autres pays ne sont pas traitées à temps et se propagent. Voilà pourquoi nous proposons une hausse de 10 % des crédits de l’AME.
Depuis le 1er mars 2017, toute personne souffrant d’une maladie chronique peut se voir prescrire par son médecin une activité physique adaptée. Par ce type de prescription, on reconnaît le rôle positif d’une activité non médicale sur le bien-être et la santé des patients. Cette évolution positive des mentalités peut être étendue à d’autres pratiques que le sport. Le Canada s’est penché sur le sujet en lançant l’expérimentation « Prescri-Nature », qui permet ...
... La logique de soins s’éloigne. Cela étant, la médecine personnalisée et les biotechnologies recèlent des promesses de progrès médicaux majeurs pour nos concitoyens. Ainsi, en prenant en compte les caractéristiques biogénétiques, génétiques et épigénétiques dans le traitement de chaque individu, la médecine pourrait réaliser des progrès décisifs pour lutter contre le diabète, certains cancers ou maladies génétiques rares. Dans ce contexte, comment faire advenir des avancées médicales vertueuses pour toutes et tous ? Tout d’abord, j’attire votre attention sur un point : acheter des résultats rapides, en investissant massivement dans quelques superstars, est un leurre. La recherche – tel est son b.a.-ba – fonctionne sur le temps long. Elle repose sur un travail de fond et l’exploration de voies ...
...e à assurer la transparence des prix du médicament. C’est un enjeu majeur de démocratie sanitaire, qui devrait être l’objectif de toute politique de santé ; il s’agit de s’assurer de l’accès de toutes et tous à la santé. Or, depuis 2005, le prix des médicaments innovants a augmenté de 200 %. Ces prix croissants pèsent non seulement sur les patients, mais également sur les dépenses de l’assurance maladie. Nos concitoyens doivent alors pouvoir connaître la contribution du financement public dans le développement par les entreprises de traitements privés. Il apparaît notamment que la participation publique n’a aucune influence sur les prix des médicaments, qui devraient pourtant être revus à la baisse en conséquence. Des associations comme Aides ont cherché, par des campagnes comme #AlerteMédicame...