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Interventions sur "défense" d'Yannick Vaugrenard


21 interventions trouvées.

J'ai visité votre site de Saint-Nazaire, qui recrute. Vous dites qu'il faut produire plus, plus vite, moins cher. Avec Pascal Allizard, dans le cadre de l'examen du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », nous examinons les difficultés de financement des entreprises : certaines banques hésitent à financer du matériel militaire, sous la pression d'organisations non gouvernementales (ONG). Le constatez-vous ? Par ailleurs, rencontrez-vous des difficultés à recruter ?

... que l'a annoncé le Président de la République, la loi de programmation militaire à venir devrait augmenter, je cite, « massivement » les crédits de renseignement, de près de 60 % au total, avec, entre autres le doublement du budget de la DRM et de la DRSD. Les défis sont en effets nombreux. La LPM 2019-2025 comportait un objectif de 1 500 nouveaux emplois pour renforcer les effectifs de la cyberdéfense et du renseignement. Allons-nous significativement amplifier les recrutements ? Sous quels délais ? Cela supposera de renforcer les filières de formation et l'attractivité des carrières. La DGSE, et dans une moindre proportion la DRSD, sont engagées dans d'importants projets de modernisation de leurs sièges, de développement de leurs capacités cyber et d'accroissement de leur activité opérationne...

rapporteur pour avis sur les crédits du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » de la mission « Défense ». - Le domaine spatial reste pour la France un secteur d'excellence reconnu par nos alliés. C'est pourquoi nous avions salué la création d'un commandement de l'espace en 2019 et le fait que la France hébergera à Toulouse le centre spatial d'excellence de l'OTAN. Compte tenu des menaces proférées par la Russie contre les satellites occidentaux de communication et de la ...

...e nouvelle génération et la mobilisation de tout l'écosystème autour des chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire commencent dès aujourd'hui, alors que la livraison n'est prévue qu'en 2038. Au sujet du renseignement intéressant la sécurité de la France, l'année 2023 correspondra, pour la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), à une montée en puissance de projets structurants dans la cyberdéfense et la modernisation immobilière de leurs sièges respectifs. Je rappelle que la DGSE va engager une opération de grande ampleur de déménagement à Vincennes afin de regrouper plus de 6 000 postes de travail, dont la direction technique. Depuis le 1er novembre dernier, elle conduit une importante réforme de son organisati...

La guerre en Ukraine met en évidence de nouveaux besoins tels que la frappe dans la profondeur et la défense aérienne et anti-drone. L'armée de Terre revendique-t-elle des capacités propres ou peut-elle se reposer sur celles de l'armée de l'air et de l'espace ? L'urgence justifie-t-elle d'acheter sur étagères ou faut-il renforcer nos crédits d'innovation et d'études pour réorienter notre industrie de défense, le cas échéant dans le cadre de coopérations européennes ?

Monsieur le ministre, la guerre en Ukraine se durcit. Ainsi, nous revenons à la question fondamentale du rôle de la France au sein de l'Otan et de son rang, au regard des moyens dont elle dispose. Le programme 144 s'intitule « Environnement et prospective de la politique de défense ». Il est au coeur de la réflexion qui doit collectivement nous conduire à identifier les enseignements du conflit en Ukraine, pour les traduire en priorités pour l'innovation de défense. Notre industrie de défense connaît des angles morts : drones armés, munitions rôdeuses et défense aérienne du territoire. Il faut agir face à la guerre en Ukraine, mais aussi anticiper les menaces futures. Est-...

...t le changement du directeur de la direction du renseignement militaire en pleine guerre d'Ukraine. Vous avez pris, le 13 juillet, un arrêté portant organisation de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Quels sont les objectifs de cette réforme ? Quelles sont les améliorations attendues pour ce service et sa collaboration avec les autres entités de renseignement militaire et de défense ?

...ats-Unis peut donc dépendre uniquement d'une partie d'une classe sociale. Autre constat, on ne peut aujourd'hui considérer l'Europe comme unie d'un point de vue géographique. À la lumière du conflit ukrainien, il convient de distinguer les pays d'Europe de l'Est, membres relativement récents de l'Union, des pays « historiques ». Penser que les premiers puissent avoir confiance dans un système de défense européen est un doux rêve. Souvenons-nous qu'au début du conflit ukrainien, les États-Unis ont proposé au président ukrainien de l'exfiltrer, ce à quoi ce dernier a répondu qu'il n'avait nul besoin d'un taxi, mais d'armes. À elle seule, la proposition américaine signifiait que les États-Unis admettaient la possibilité qu'un État européen indépendant soit attaqué par un pays voisin et que s'ensuiv...

Mes interrogations, ainsi que celles de Pascal Allizard, s'inscrivent dans le prolongement de votre définition de notre souveraineté dans le domaine de la défense, à savoir la liberté d'appréciation, d'action et de décision. Dans le cadre du conflit ukrainien, la Russie et la Chine envoient des messages en direction de l'Occident, au travers notamment de l'usage potentiel des missiles hypersoniques. Sur le plan défensif, disposons-nous des armes capables de nous prémunir de cette menace éventuelle ? Nos systèmes actuels de défense sont-ils en mesure d'int...

...« Recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France » sont en hausse de seulement 0,8 %. Cette hausse s'avère très contrastée. On observe ainsi une baisse des dépenses de fonctionnement, d'équipement et d'intervention de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et une progression de 92 % de celles de la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) ; pour cette dernière, l'année 2022 correspondra à un saut qualitatif majeur. Après une hausse de 11 % de ses crédits en 2021, qui ont atteint le montant de 388 millions d'euros, le budget de la DGSE fléchira de 3,6 % en 2022. Cette baisse intervient peut-être au plus mauvais moment, alors que s'accumulent les comportements agressifs et les menaces de potentiels adversaires, mais aussi p...

...omme une évidence après l'audition des représentants des petites entreprises, en particulier. Il ne faut pas lâcher l'affaire, notamment pour des raisons économiques. Nous pouvons comprendre que les banques soient parfois un peu frileuses, car elles peuvent être sollicitées de manière un peu particulière par un certain nombre d'organisations non gouvernementales (ONG). Néanmoins, un budget de la défense a été voté et il faut le dépenser. Au-delà du fonds souverain qui a été évoqué, je pense que nous aurons l'occasion de rencontrer, tous ensemble, la direction générale du Trésor et les responsables d'entreprises et des systèmes bancaires. Sinon, nous aurons des difficultés, même si cela avance de manière intéressante. S'agissant de nos amis britanniques, la LPM actuelle a fait preuve d'une ambi...

Ma question porte sur le financement de l'innovation. Les crédits de paiement du programme 144 affectés aux études amont sont en hausse conformément à la trajectoire de la LPM : de 821 millions d'euros en LFI 2020, ils ont progressé à 901 millions d'euros en 2021 et atteindront 1 milliard d'euros pour 2022. Toutefois, nous avons remarqué lors de l'audition des groupements industriels de défense que seulement 7 % de ces crédits d'innovation étaient fléchés vers le domaine terrestre. Cette prévision pour 2022 est en baisse de 24 % par rapport à 2021. Or, la présentation des capacités de l'armée de Terre que vous nous avez faite à Satory placent les mutations technologiques au coeur des futures conflictualités. Ensuite, les études amont de plusieurs grands programmes ne sont pas terminée...

La LPM prévoit un renforcement des moyens en direction du renseignement et de la cyberdéfense, que le projet de loi de finances pour 2022 entérine. Toutefois, nous avons identifié deux sujets de préoccupation. D'abord, la LPM fixe un objectif de 1 500 emplois équivalent temps plein (ETP) supplémentaires en 2025, mais la direction générale de la sécurité extérieure nous a rapporté des difficultés de recrutement de sous-officiers et dans le secteur de la cyberdéfense. Le ministère des armé...

... signifie que le plan actuel risque de s'enliser. Quant au projet commun de chars de bataille, il est aujourd'hui bloqué. À tous ces indices s'ajoutent les déclarations d'Angela Merkel, indiquant que la coopération militaire franco-allemande devait être revue et corrigée. La nouvelle autonomie stratégique de l'Europe ne risque-t-elle pas d'en prendre un sérieux coup, sans parler de l'Europe de la défense, contrairement à la volonté exprimée par le Président de la République ?

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, le programme 144 porte une partie des crédits du renseignement pour un peu plus de 400 millions d’euros. Il concerne deux services du premier cercle, qui dépendent du ministère des armées : la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD). J’évoquerai tout d’abord la situation de la DGSE, dont les crédits sont plus importants dans ce programme. Le service voit ses moyens augmenter, conformément à la priorité affirmée dans la loi de programmation militaire. Dans le programme 144, ses crédits s’établiront en 2021 à 388 millions d’euros, soit une hausse de 11, 4 %. Cette augmentation notable traduit la poursuite d’un effort ...

Le programme 144 porte une partie des crédits du renseignement, pour un peu plus de 400 millions d'euros (406,4 M€). Ces crédits concernent deux services du « premier cercle » qui dépendent du ministère des armées : la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) et la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de la défense). Ces deux services ne sont pas du tout comparables en taille, la DGSE bénéficiant de crédits beaucoup plus importants dans ce programme. J'aborderai en premier lieu la situation de la DGSE. Le service voit ses moyens augmenter, ce qui est conforme à la priorité affirmée par la LPM 2019-2025. Sur le programme 144, les crédits s'établiront en 2021 à 388 millions d'euros, soit une hausse de 11,4 %...

Vous dites que le terrorisme cyber n'existe pas, mais qu'il faut s'y préparer : qu'est-ce à dire, plus précisément ? J'entends que la meilleure défense, c'est la défense. Mais ne faut-il pas aussi être en mesure d'attaquer, en particulier en cas de menace terroriste cyber ? Quelle est la coopération internationale possible en la matière, sachant qu'on l'imagine mal avec la Chine ou la Russie ?

M. le délégué général, des conséquences sur les contrats et coopérations engagés avec les Britanniques sont-elles à craindre, dans un scénario où il n'y aurait pas d'accord sur le Brexit ? La continuité des projets est-elle garantie ? Les PME qui s'occupent de défense sont souvent extrêmement compétentes et pourtant très fragilisées : elles doivent faire face à des sociétés étrangères prédatrices, très intéressées par leur savoir-faire. Indépendamment du soutien apporté par les pouvoirs publics aux PME, évoqué dans votre début d'intervention, une attention particulière est-elle portée à ces PME stratégiques de grande importance, très spécialisées et tournées v...

Vous nous avez présenté un budget à hauteur d'homme et qui prépare aux enjeux du futur. Les crédits consacrés aux technologies de demain augmentent de 8 % par rapport à 2019. Il y aura 9 000 cybercombattants en 2025. Les questions de défense ont considérablement évolué depuis quelques dizaines d'années et notre économie peut être bloquée par des attaques portant sur les moyens de communication, la santé ou l'approvisionnement énergétique. Est-il possible d'imaginer une force de frappe de cyber défense ou de cyber attaque aussi dissuasive que la force de frappe nucléaire ?

Le traité d'Aix-la-Chapelle a une valeur symbolique forte mais, dès qu'on entre dans la mise en oeuvre, cela devient plus compliqué. Votre tribune est très pragmatique et pose les vraies questions. Vous dites que, si nous renoncions à exporter, il faudrait consacrer jusqu'à 4 % de notre PIB au budget de la défense. L'Allemagne est opposée à une préférence européenne pour l'achat d'équipements militaires. Pensez-vous qu'elle puisse évoluer ?