Photo de Philippe Goujon

Interventions en hémicycle de Philippe Goujon


296 interventions trouvées.

Avec 5 000 à 6 000 hommes supplémentaires, il deviendrait possible de créer de véritables services spécialisés, avec des unités d'information, des îlotiers à pied, des brigades anticriminalité de nuit étoffées, et des cellules d'intervention en support, en cas de crise. Je pense également, étant donnée la situation, qu'il convient de s'interro...

Enfin, un cas nous touche particulièrement, en tant qu'élus parisiens : le quartier de la Sorbonne est interdit au public depuis plus de deux semaines ; quelle mesure d'indemnisation et de soutien d'urgence pouvez-vous prendre, monsieur le ministre, pour les commerces saccagés, pour les commerces implantés dans le périmètre qui sont privés de c...

Depuis 2002, les moyens ont été rétablis et les réformes engagées. Elles ont permis de mieux combattre la délinquance.

Paris en a bénéficié, comme d'autres villes. Des renforts sont arrivés et des unités ont été spécialisées, dans les commissariats. La compagnie de sécurisation en renfort des commissariats, l'unité mobile d'intervention et de protection, l'UMIP, pour diminuer les gardes statiques, une unité pour lutter contre la prostitution ont été mises en pl...

La police d'investigation, sans laquelle les délinquants ne sont jamais inquiétés, comme on le reprochait à la police de proximité que vous aviez créée, a été considérablement renforcée.

Ce n'est pas qu'elle n'existe plus : elle a été améliorée ! Le service régional de la police des transports, vous le savez, a permis une réduction sensible de la délinquance dans les transports en commun. J'exprime néanmoins le souhait que le GIR affecté à Paris se préoccupe beaucoup plus de l'économie souterraine et des bandes des cités et q...

M. Philippe Goujon. En revanche, je déplore que la mairie de Paris n'assume pas sa responsabilité en matière de logements pour les policiers parisiens et qu'elle ne les aide pas à rester à Paris.

Où en sont, monsieur le ministre les mesures de fidélisation de la police et de la gendarmerie en Île-de-France ? Leur taux d'encadrement est trop faible et leurs effectifs trop jeunes. Cela étant, il faut encore améliorer notre dispositif, en dotant le préfet de police d'une réelle autorité fonctionnelle sur les départements périphériques, al...

...mais simplement la très petite minorité qui ne trouve d'autre issue que la brutalité et la violence pour manifester son existence et ses aspirations. Mais il faut aussi préparer l'avenir. Cela suppose, de la part des pouvoirs publics, un effort de justice sociale, de formation professionnelle, cela suppose de donner à tous des chances égale...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous aurez remarqué que cet amendement est quasiment identique aux amendements n° 94 rectifié ter, 151 et 112 rectifié. Un grand souffle d'unité nationale règne dans cet hémicycle puisque toutes les formations politiques ont déposé un amendement qui va dans le même sens. ...

Cet amendement a pour objet d'augmenter le nombre d'échelons du grade de directeur territorial à douze, avec un intervalle de deux ans et demi entre chaque passage. On le sait, la moyenne d'âge des directeurs territoriaux s'abaisse. Le faible quota de places conduit à une situation d'entonnoir, qui se traduit pour les plus jeunes des fonctionn...

Monsieur le président, monsieur le garde des sceaux, madame la ministre déléguée, mes chers collègues, le constat est sans appel : dans notre pays, 1 400 000 femmes sont victimes au quotidien de violences au sein de leur couple, et 164 en sont mortes en 2004, ce qui représente un décès tous les quatre jours. Notre condamnation de l'inacceptabl...

La mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les violences conjugales est aujourd'hui une réalité, même s'il faut encore faire évoluer les mentalités à l'école, améliorer la formation des médecins pour qu'ils décèlent mieux ces violences, ainsi que celle des policiers, qui n'orientent pas encore assez souvent les victimes ...

... mais seulement des violences qui intéressent toute la société parce qu'elles sont constitutives de délits et de crimes. Il importe, tout d'abord, que notre droit positif ne légitime pas les situations d'infériorité d'un membre du couple. À ce titre, d'ailleurs, la commission des lois du Sénat a fort opportunément ajouté, à l'article 212 d...

En revanche, madame la ministre déléguée, après l'éloignement du conjoint violent, il faut aider la victime à se reconstruire, et c'est tout l'objet de votre action. Pour ce faire, il convient de favoriser la mobilité géographique des femmes qui ont un emploi, en faisant de la démission consécutive à des violences de couples avérées un cas de ...