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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, madame le rapporteur, mes chers collègues, j’aurais pu commencer mon intervention par le récit de quelques-uns de ces faits divers quotidiens qui illustrent malheureusement la terrible situation de notre pays. Louis Nègre m’ayant devancé avec beaucoup ...
Mais quand il s’agit d’une question aussi essentielle que le maintien de la paix civile, nous ne pouvons pas systématiquement nous réfugier derrière la complexité du droit. Si nous voulons vivre ensemble, et vivre en paix, il faut qu’il y ait un ordre, et des forces qui le fassent respecter. Or, comme l’expliquait voilà quelques instants mon c...
Vous en conviendrez, mes chers collègues, nos policiers ne tirent sur les gens ni par plaisir ni par excès de zèle. Dans une société centrée sur le confort, le moindre effort et le moindre engagement, nous devons nous incliner avec respect devant ceux qui font le choix de cet engagement : risquer sa vie pour assurer la paix de tous. Pourtant, m...
Si, toujours !
Non !
Tout à fait !
C’est vrai !
C’est la moindre des choses !
De plus en plus !
Monsieur le président, c’est fini !
Le bien nommé ministre du travail et de l’emploi !
Ma question s'adresse à M. le ministre de l'intérieur. Monsieur le ministre, dimanche dernier, les opposants au projet de loi dit du « mariage pour tous » se sont de nouveau réunis pour une manifestation familiale et pacifique.
Une fois de plus, vos services ont annoncé un chiffre de participation aberrant, encore confirmé hier soir, celui de 300 000 manifestants, ce qui dénote une volonté délibérée de mentir aux Français, afin de minimiser la réalité de cet énorme mouvement de contestation. Vous avez ainsi « égaré » 700 000 manifestants le 13 janvier dernier, et plu...
… ni les instructions données par vous-même, assisté du préfet de police, depuis la salle de commandement de la préfecture. Comment expliquez-vous l’utilisation de ce que vous appelez des « aérosols »…
M. Pierre Charon. … sur des enfants, des femmes, des pères de familles ?
Jusqu’à présent, ils servaient plus aux asthmatiques qu’aux manifestants ! Pourquoi pas des vaporisateurs, tant que vous y êtes, alors qu’il s'agit de gaz lacrymogènes ? N'ayez pas peur d'employer les mots qui sont les bons ! Hier encore, à l’Assemblée nationale, où mes collègues députés vous ont fortement secoué, vous avez parlé de « groupes ...
Monsieur le ministre, je ne sais pas si quelques agités ont pu se faufiler dans la foule, mais toutes les images et les vidéos sont accablantes pour vous et vos services ! Vos « extrémistes » sont des fillettes de huit ans, des personnes âgées, des bonnes sœurs, des familles nombreuses et des élus de la République !
Rendez publiques les nombreuses plaintes de journalistes déposées contre vos services à la préfecture de police ! D’ailleurs, à l’heure où je vous parle, un jeune de quatorze ans est toujours hospitalisé, ne sachant pas s’il récupérera l’usage d’un œil.
M. Pierre Charon. Monsieur le ministre, quand le pouvoir s’en prend aux enfants, c’est la République qui saigne !
Comment pouvez-vous expliquer aux Français que, une semaine plus tôt, les CRS étaient restés impassibles devant les syndicalistes de PSA qui faisaient brûler des pneus sur cette même avenue de la Grande-Armée ? Comment pouvez-vous affirmer que les organisateurs ont été débordés par la manifestation ? Pardon, mais ce sont vos services de rensei...