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M. Pierre Fauchon. Il est tout de même plaisant d’entendre MM. Sueur et Mahéas emboucher la trompette sécuritaire.
C’est remarquable ! Nous n’y étions pas habitués ! En général, selon eux, le sécuritaire est « ridicule » !
M. Pierre Fauchon. Aujourd’hui, il n’est plus ridicule ; il est sacré !
Chers amis, je vous rappelle à mon tour que la République française a pour première obligation de garantir la sécurité de tous sur l’ensemble du territoire. Vous feriez bien de vous le rappeler un peu plus souvent.
C’est la raison pour laquelle je ne voterai pas votre amendement. (Applaudissements sur les travées de l ’ UMP. – Protestations sur les travées du groupe socialiste et du groupe CRC-SPG.)
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, M. Louis Mermaz, en des termes qui n’étaient pas toujours empreints d’une grande gentillesse, …
M. Pierre Fauchon, rapporteur. … nous a décrit les préoccupations humanitaires qui sont les siennes et celles de son groupe, mais dont – dois-je le rappeler ? – il n’a pas le monopole.
Ces préoccupations ont conduit à l’inscription à l’ordre du jour de notre assemblée de la présente proposition de résolution européenne. M. Mermaz souhaite que l’Union européenne attribue le bénéfice de la protection temporaire, instituée par une directive européenne, aux réfugiés afghans. Ces derniers bénéficieraient alors de certains droits,...
Je trouve cela d’autant plus extraordinaire que, lorsque nous avons débattu des conditions d’application de cette réforme, nous avons, sur la proposition de M. Bel et des membres de son groupe, fait en sorte que ce droit de résolution soit le plus largement ouvert. Je précise d’ailleurs que je m’étais personnellement associé à cette initiative....
… cosignataires de cette directive, qui n’apprécieraient guère que l’on prétende la détourner de son objectif et de ses conditions d’application, et que l’on méconnaisse les raisons pour lesquelles elle a été instituée. Nous donnerions un mauvais signal, et il ne faudrait pas s’étonner ensuite que certains de nos partenaires, en particulier le...
Nous n’avons jamais dit cela !
La situation n’est pas du tout la même !
Oui !
On vous l’a dit en commission, cher ami !
Me permettez-vous de vous interrompre, mon cher collègue ?
Ce n’est pas gentil. Cela m’étonne de votre part.
C’est très mal, monsieur Yung !
Vous ne m’avez pas habitué à cela.
Je m’en flatte ! Il fut même jadis l’un de mes collaborateurs !
Le sujet est trop sérieux pour qu’on puisse plaisanter !