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Interventions en hémicycle de Raymonde Le Texier


1838 interventions trouvées.

Les salariés devraient travailler gratuitement et dire « Merci, patron ! ».

Monsieur le ministre, alors que la croissance est là et que les entreprises font des bénéfices, le chômage ne diminue pas et le pouvoir d'achat des salariés stagne. Malgré ce que prétend la doctrine libérale en vogue au Gouvernement, votre politique ininterrompue de baisse des charges sociales en direction des entreprises n'a eu aucune inciden...

Monsieur le ministre, vous êtes très convaincant ; néanmoins, vous ne m'avez pas convaincue. Cependant, je vous remercie de m'avoir répondu. J'ai été sensible à vos arguments au sujet du SMIC, mais, vous le savez aussi bien que moi, le montant du SMIC brut s'élève à 7, 61 euros. Que peut-on faire avec cela une fois que l'on a payé son loyer ? ...

Cet amendement tend également à supprimer la participation d'un euro qui a été instaurée, pour chaque consultation, par la loi du 13 août 2004. Je reprendrai certains arguments de notre collègue Guy Fischer pour justifier cette proposition. Tout d'abord, cette mesure n'est en rien dissuasive ; elle est purement financière. En effet, la respon...

Nous avions dénoncé cette mesure lors de la discussion de la loi du 13 août 2004, car elle est économiquement inefficace et socialement injuste. En effet, pour bien des usagers, notamment pour les personnes les plus défavorisées, elle n'est pas seulement symbolique.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, à mon grand regret, je crains de devoir répéter ce qui a déjà été dit par de précédents intervenants, mais il me revient de combattre à mon tour un projet de loi inadapté, injuste, voire dangereux. Ce projet de loi de financement de la sécurité sociale est si mal conçu que, à l'...

...tandis que les économistes de la santé doutent de sa pertinence et critiquent tant l'analyse des difficultés que les remèdes choisis. Mais surtout, les Français redoutent que ce gouvernement ne soutienne le pilier de notre pacte social dont il s'agit ici comme la corde soutient le pendu. Au vu des mines réjouies et gourmandes des dirigeants...

Ce projet de loi, ni fait ni à faire, nous donne à penser que tout cela, loin d'être le fruit d'une indigence politique, est voulu, orienté, orchestré.

Le but est le suivant : organiser la faillite du système pour mieux livrer au marché un secteur stratégique et rentable, quitte à laisser sur le bord de la route une partie de nos concitoyens.

L'examen des faits est, à cet égard, probant. Vous employez d'ailleurs une tactique simple mais redoutable. Un vieux proverbe dit : « Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage. » ; votre mise en scène mélodramatique du déficit m'y fait penser. Parler de trou « abyssal », affirmer qu'il se creuserait au rythme de 23 000 euros par minute, c'est...

Or de la peur naît la soumission. En évoquant le pire, on contraint les gens à accepter n'importe quoi, au nom de la préservation du système.