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Avenir de l'école


Les interventions de Roger Karoutchi


Les amendements de Roger Karoutchi pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Monsieur le président, malgré tout l'intérêt de l'argumentation de M. Mélenchon - et je dois dire qu'à titre personnel je partage tout à fait ses préoccupations -, je suis obligé, au nom de la commission des finances, d'opposer l'article 40 de la Constitution à l'amendement qu'il vient de défendre.

Monsieur le président, monsieur le ministre, je le dis sincèrement, il y a vraiment confusion des genres, à la fois sur les objectifs et sur les valeurs.

Mais oui, madame Borvo !. Certes, il y a eu dans le passé, et il en existe encore, des troncs communs, par secteur, par section, littéraire ou scientifique, par exemple, mais le socle n'a rien à voir avec eux.

Madame Borvo, j'ai été, et je le suis toujours, inspecteur général de l'éducation nationale en histoire-géographie : croyez-vous sincèrement que j'accepterais la définition d'un socle commun selon laquelle l'histoire-géographie ne serait plus un fondement ? Bien sûr que non !

Madame, écoutez-nous, je vous prie, comme nous vous avons écoutée ! Je vous dis simplement que la définition du socle, c'est un fondement pour tous les élèves. J'ai été enseignant en collège, en lycée, dans l'enseignement supérieur, avant de passer à l'inspection générale, ...

... et je peux vous dire combien d'élèves, dans les établissements difficiles, auraient besoin de ce socle pour apprendre à lire, à compter, pour pouvoir acquérir les bases afin d'être bons dans les autres disciplines !

Vous confondez l'apprentissage général et le socle. Nous avons besoin que tous nos élèves aient un socle si nous voulons ensuite aller vers l'excellence.

Si vous dites non à un socle pour aller vers un dispositif mou, qui ne définit plus rien, en réalité, vous ne changerez rien.

Il s'agit de modifier l'appellation du Haut Comité des enseignements artistiques pour le dénommer « Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle » et par là même, en pratique, de faire en sorte que s'établissent plus facilement des partenariats entre le milieu de l'éducation et le monde culturel, qui ne se confond pas exactement avec le...

Madame David, M. Mélenchon a bien fait d'accepter la rectification de son amendement. Nul n'ignore que nous risquons, effectivement, d'avoir de la « perte en ligne » d'élèves qui, ne se sentant pas forcément concernés, ne voudront pas faire ce bilan. D'un autre côté, proposer ce bilan de manière systématique à tous les élèves induira un poids...

... se demandent sérieusement ce qu'ils doivent faire, ce qu'ils vont devenir, peuvent avoir un entretien d'étape afin de déterminer s'ils vont au terme du cursus scolaire ou s'ils se réorientent. Il est préférable que ce soient les élèves qui, d'eux-mêmes, se posent des questions.

Les personnes responsables d'un mineur non émancipé ne doivent pas pouvoir s'opposer à la poursuite de sa scolarité au-delà de l'âge de seize ans, étant entendu que des mesures d'assistance éducative peuvent être ordonnées dans les conditions prévues aux articles 375 et suivants du code civil. Il n'est nul besoin d'épiloguer longtemps sur ce s...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, j'étais tout jeune agrégé lorsque fut votée la loi sur l'éducation de 1975. Au sein de l'établissement dans lequel je me trouvais alors, les manifestations, les protestations, la véhémence syndicale se cristallisaient autour des mêmes thèmes qu'aujourd'hui : les enseignants ne so...

Où en sommes-nous aujourd'hui ? Oui, l'école doit changer, parce que le monde change, parce que la France change, parce que la société change ! Et personne ici, pas plus vous, monsieur le ministre, que les parlementaires, notamment ceux de la majorité, ne mettent en cause la qualité de la grande majorité de nos enseignants. Nous disons simplem...