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Voyez donc comment nous étions traités sous le gouvernement Jospin !
Qui a dit cela ?
Monsieur le président, monsieur le ministre, je le dis sincèrement, il y a vraiment confusion des genres, à la fois sur les objectifs et sur les valeurs.
Mais oui, madame Borvo !. Certes, il y a eu dans le passé, et il en existe encore, des troncs communs, par secteur, par section, littéraire ou scientifique, par exemple, mais le socle n'a rien à voir avec eux.
Mais non ! Le tronc commun est l'ensemble des éléments et des disciplines qui filialisent. Le socle, ...
... c'est strictement ce qui doit être le fondement de l'éducation...
Madame Borvo, j'ai été, et je le suis toujours, inspecteur général de l'éducation nationale en histoire-géographie : croyez-vous sincèrement que j'accepterais la définition d'un socle commun selon laquelle l'histoire-géographie ne serait plus un fondement ? Bien sûr que non !
Madame, écoutez-nous, je vous prie, comme nous vous avons écoutée ! Je vous dis simplement que la définition du socle, c'est un fondement pour tous les élèves. J'ai été enseignant en collège, en lycée, dans l'enseignement supérieur, avant de passer à l'inspection générale, ...
... et je peux vous dire combien d'élèves, dans les établissements difficiles, auraient besoin de ce socle pour apprendre à lire, à compter, pour pouvoir acquérir les bases afin d'être bons dans les autres disciplines !
Vous confondez l'apprentissage général et le socle. Nous avons besoin que tous nos élèves aient un socle si nous voulons ensuite aller vers l'excellence.
Si vous dites non à un socle pour aller vers un dispositif mou, qui ne définit plus rien, en réalité, vous ne changerez rien.
M. Roger Karoutchi. Vous aurez toujours 150 000 élèves qui sortiront du système sans le moindre diplôme !
Il s'agit de modifier l'appellation du Haut Comité des enseignements artistiques pour le dénommer « Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle » et par là même, en pratique, de faire en sorte que s'établissent plus facilement des partenariats entre le milieu de l'éducation et le monde culturel, qui ne se confond pas exactement avec le...
Madame David, M. Mélenchon a bien fait d'accepter la rectification de son amendement. Nul n'ignore que nous risquons, effectivement, d'avoir de la « perte en ligne » d'élèves qui, ne se sentant pas forcément concernés, ne voudront pas faire ce bilan. D'un autre côté, proposer ce bilan de manière systématique à tous les élèves induira un poids...
L'amendement modifié par la commission est meilleur que l'amendement d'origine, parce qu'il signifie que ceux qui, à quinze ans, ...
... se demandent sérieusement ce qu'ils doivent faire, ce qu'ils vont devenir, peuvent avoir un entretien d'étape afin de déterminer s'ils vont au terme du cursus scolaire ou s'ils se réorientent. Il est préférable que ce soient les élèves qui, d'eux-mêmes, se posent des questions.
Les personnes responsables d'un mineur non émancipé ne doivent pas pouvoir s'opposer à la poursuite de sa scolarité au-delà de l'âge de seize ans, étant entendu que des mesures d'assistance éducative peuvent être ordonnées dans les conditions prévues aux articles 375 et suivants du code civil. Il n'est nul besoin d'épiloguer longtemps sur ce s...