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Je voterai l'amendement de suppression déposé par Philippe Dallier à l'article 58, car j'en ai assez des méthodes d'apprenti sorcier ! Je suis sidéré de voir que l'on présente des dispositifs de péréquation dans tous les sens, de surcroît non chiffrés. Dans ce système, les responsables des collectivités n'apprennent qu'incidemment quelles seron...
Ah !
Si !
Combien dites-vous ? (Sourires sur les travées de l ’ UMP.)
Bien sûr !
Mes chers collègues, je voudrais rappeler que, ces cinq dernières années, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne – celle de M. Zapatero, pas la nouvelle ! – et l'Allemagne ont réduit de 12 % en moyenne les dotations aux collectivités accordées par l'État, qu’il soit fédéral ou unitaire. Je le sais bien, ce n'est pas parce que cela se fait ailleur...
Allons-y, chers collègues ! Mais ne devons-nous pas reconnaître que la multiplication des strates administratives dans notre pays ne rend pas facile une gestion unifiée et ne favorise pas les économies ? Par conséquent, les 200 millions d’euros que l’on demande à nos collectivités sur leurs 200 milliards d’euros de budget sont loin de correspon...
Bien sûr !
Je suis assez gêné par ces amendements. Ce n’est pas le fond qui me pose un problème, car je suis totalement favorable à la taxe sur les transactions financières. Il y a quelques semaines, dans d’autres fonctions, celles que j’exerçais à l’époque où j’avais l’honneur de représenter la France à l’Organisation de coopération et de développement é...
Je le reconnais bien volontiers, ce n’est déjà pas mal ! Ce que j’ai surtout retenu, c’est l’idée assez fortement exprimée par certains des membres de l’OCDE, selon laquelle la France ne pouvait pas, sans un accord avec ses partenaires, décider seule. Je suis parfaitement d’accord sur la nécessité d’affirmer la suprématie des élus, des politi...
À 72 %, c’est de la progressivité !
Cela dépend !
Nous présenterons nos observations en séance.
M. Roger Karoutchi. Le gardien du temple !
Je ne voudrais pas jouer les donneurs de leçons – d’ailleurs, nous serions peut-être mal placés pour cela –, mais, au cours des années précédentes, j’ai entendu M. Jean-Pierre Bel clamer que les scrutins publics étaient « insupportables » et exhorter les groupes de la majorité à mobiliser leurs membres pour être effectivement majoritaires en sé...
M. Roger Karoutchi. Je croyais que c’était le MOX, mais restons-en là !
Nous ne pouvons pas continuer le débat budgétaire dans ces conditions. Je n’ai pas de conseil à donner aux présidents des groupes de gauche, mais il serait tout de même préférable de faire en sorte de ne pas avoir de scrutin public sur chaque article ou amendement.
Je parle des scrutins publics en général, pas forcément de celui-là en particulier. Mobilisez un peu dans vos rangs, chers collègues !
Eh oui !