Interventions sur "Éducation"

898 interventions trouvées.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

...irai donc l'intervention qu'il avait préparée. Notre collègue tient tout d'abord à remercier le groupe Les Républicains de l'initiative de ce débat – ô combien bienvenu ! – sur la fermeture des classes et la mise en place de la carte scolaire du premier degré dans les départements. Il souhaitait revenir sur sa question d'actualité, posée voilà un an. Elle narrait l'histoire d'un inspecteur de l'éducation nationale, qui se rend chaque année dans un village de France pour calculer le nombre d'élèves attendus à la prochaine rentrée dans sa petite école communale. Le maire de ce village attend depuis plusieurs années l'aide indispensable de l'État pour la rénovation de l'école, par la fenêtre de laquelle on aperçoit quelques maisons en construction. Un projet d'ampleur voulu par la municipalité doit...

Photo de Colombe BROSSELColombe BROSSEL :

...nt interpellée sur l'inégalité de traitement que vous continuez à entretenir entre enseignement public et enseignement privé à Paris, mais aussi, de fait, sur la ségrégation que cela contribue à alimenter. Ma question est simple : quand et comment les fermetures de classes dans l'enseignement privé seront-elles discutées dans un cadre aussi démocratique que ne l'est le conseil départemental de l'éducation nationale (CDEN) du premier degré pour l'enseignement public ? Quand et comment comptez-vous assurer cette transparence, notamment vis-à-vis des élus, au service d'une gestion qui ne soit pas inégalitaire et inéquitable pour l'enseignement public ?

Photo de Dany WattebledDany Wattebled :

...se trouver obligée de partir dans une autre école, parfois dans un établissement privé. La famille est même parfois contrainte de déménager vers une plus grande ville. C'est un cercle vicieux, qui transforme nos territoires ruraux en déserts éducatifs. Nos enfants méritent mieux que cette logique comptable, fondée sur des statistiques démographiques et des chiffres déshumanisés. Ils méritent une éducation de qualité, accessible et équitable, où qu'ils vivent. En milieu urbain ou rural, partout l'école républicaine doit répondre à ses promesses. Des efforts ont été faits pour les réseaux d'éducation prioritaire (REP). Pourquoi ne pas faire de même pour les zones rurales ? Une cour de récréation sans enfants, c'est la mort de la commune. Madame la ministre, quelles sont vos ambitions à ce sujet ?

Photo de Monique de MarcoMonique de Marco :

Madame la ministre, le code de l'éducation dispose que « l'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l'égalité des chances et à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales ». Aujourd'hui, pourtant, plus rien ne laisse penser que l'éducation est le levier qui permet d'endiguer ces inégalités. L'équité territoria...

Photo de Mireille JouveMireille Jouve :

Madame la ministre, l'éducation n'est certes pas une compétence régalienne, mais chacun s'accorde à souligner le caractère fondamental que revêt la formation de nos enfants, futures forces vives de notre pays. Voilà une mission difficile dans une société en perpétuelle évolution. C'est d'ailleurs pour relever ce défi complexe que le Président de la République et le Premier ministre n'ont de cesse de mobiliser les énergies au s...

Photo de Martin LévrierMartin Lévrier :

...oximité, favoriser la diversité des publics au sein des établissements scolaires, répartir les élèves de manière équitable entre les écoles: autant d'objectifs fixés lors de la création de cet outil essentiel qu'est la carte scolaire. Élu d'un territoire riche dans sa diversité et régulièrement interpellé par des maires ruraux soucieux d'offrir aux habitants de leurs communes un service public d'éducation de qualité, à l'instar de M Solaro, maire de Gommecourt, petite commune yvelinoise de 639 habitants, qui désespère du risque de fermeture d'une des trois classes de l'école de sa commune, mon intervention – une fois cette carte postale et la demande subliminale subséquente envoyées… – §portera sur le plan pour les territoires ruraux présenté voilà tout juste un an. Outil essentiel pour garantir ...

Photo de Adel ZIANEAdel ZIANE :

...tre l'ouverture de 198 classes dans le premier degré, un mouvement acté en début d'année, exacerbe les inquiétudes. Quant à la décision du rectorat de Créteil d'allouer 40 postes à la Seine-Saint-Denis sur les 130 pour l'ensemble de l'académie, avec 15 postes pour les brigades de remplacement REP+, elle apparaît sous-dimensionnée et de nature à compromettre les efforts de rattrapage en matière d'éducation qui sont pourtant indispensables dans notre département. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en Seine-Saint-Denis, 35 % des absences n'étaient pas remplacées en octobre 2023 dans le premier degré contre 22 % au niveau national. Derrière cette statistique, il y a une réalité : en Seine-Saint-Denis, un élève à l'approche du bac aura cumulé tout au long de sa scolarité un an de cours en moins en rai...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

...les élèves Ulis de cet établissement passent plus de 80 % de leur temps scolaire dans leur classe aux côtés de leurs camarades et que la loi n'est pas appliquée – il lui est substitué une circulaire obsolète datant de 2015 ! La perspective de voir des classes surchargées suscite chez les parents d'élèves et les enseignants des inquiétudes et une colère légitimes. L'article L. 351-1 du code de l'éducation a plusieurs fois été clarifié par le ministère de l'éducation nationale. Le caractère obligatoire de la prise en compte des élèves Ulis dans les effectifs globaux a été confirmé. Cette application de la loi, à géométrie variable en fonction des départements et des régions, n'est donc pas acceptable. Madame la ministre, que comptez-vous faire pour remédier à ce système de comptage illégal et fair...

Photo de Karine DANIELKarine DANIEL :

...n décalage avec les remontées faites aux autorités académiques par les directions d'établissement. Dans mon département, par exemple, une classe de quatrième du collège Auguste Mailloux du Loroux-Bottereau est menacée de fermeture sur la base de chiffres faisant disparaître seulement quelques élèves. Dans le secondaire, ces arbitrages sont assumés par les chefs d'établissement et les cadres de l'éducation nationale, qui doivent faire des choix difficiles entre des activités et des fermetures de classes – ils se retrouvent en quelque sorte entre le marteau et l'enclume... L'on sait que le taux d'encadrement est particulièrement élevé en France par rapport à d'autres pays de l'Union européenne. Qu'est-ce qui justifie d'augmenter les effectifs par classe, alors que l'on constate une augmentation con...

Photo de Stéphane SautarelStéphane Sautarel :

Je ne voulais pas vous offusquer, madame la ministre, mais alors que vous parlez de cohérence, de dialogue et de concertation, je suis désolé de vous dire qu'il n'y a rien de tout cela ! Pis, il y a rupture totale de la confiance, puisque les communes qui ont joué le jeu du dialogue, de l'anticipation, des regroupements pédagogiques ou des réseaux territoriaux d'éducation prioritaire sont concernées de la même manière par les coupes brutales qui tombent sur notre département. J'entends votre argument sur les dix-sept élèves par classe, mais si vous vouliez nous mettre à vingt-quatre, je vous y encouragerais : vous pourriez sans doute récupérer quatre-vingt-cinq postes dans le département du Cantal ! Mais la réalité de nos territoires de montagne, c'est l'éloigne...

Photo de Olivier PaccaudOlivier Paccaud :

...er leur opposition à la suppression annoncée d'un ou plusieurs postes dans leur école. Et le murmure des grondements va crescendo, car les décisions académiques sont de plus en plus ressenties comme des injustices, des diktats ; car leur couperet s'abat trop souvent brutalement, sans concertation préalable avec les élus concernés ; car leur justification se heurte à des contradictions de l'éducation nationale elle-même. Est-il ainsi cohérent, cher Jacques Grosperrin, de voir certains inspecteurs de circonscription encourager la création de RPC, dont la construction coûte plusieurs millions d'euros, pour y fermer une classe à la rentrée suivante ? Si la logique qui aboutit à des fermetures est avant tout mathématique ; si personne ne peut contester la baisse de la natalité et ses répercussio...

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

Vous avez parlé d'éducation : quel pourcentage de votre budget y consacrez-vous réellement ? Pour ce qui est des injonctions contradictoires, fabriquer de plus petites boîtes génère bien davantage d'emballages, mais du point de vue des industriels, passer d'un paquet de 300 grammes à un paquet de 100 grammes qui sera vendu au même prix me semble être intéressant. Permettez-moi donc de ne pas être tout à fait persuadée -...

Photo de Valérie BoyerValérie Boyer :

.... Plus de la moitié d’entre eux arrivent de Guinée, de Côte d’Ivoire et du Mali, pays où la haine de notre pays ne fait que croître. S’y ajoutent des personnes originaires de Tunisie, d’Algérie ou encore du Maroc, pays qui ne sont pas en guerre. Quel est le coût de cet accueil ? Il est estimé en moyenne à 50 000 euros par mineur et par an, ce qui englobe le logement, la nourriture et les frais d’éducation et de formation. Selon les données dont nous disposons, cela représente un budget de 3, 6 milliards d’euros pour les finances publiques ! Que se passe-t-il quand un MNA atteint la majorité ? Combien d’entre eux restent pris en charge de 18 à 21 ans ? Combien rentrent chez eux à leur majorité, et combien bénéficient du regroupement familial et sont rejoints par leurs familles ? Combien, après avo...

Photo de Didier MarieDidier Marie :

...oisissures, mais surtout l’effondrement partiel de murs ; les pignons de plusieurs bâtiments menacent de s’effondrer, contraignant la direction à prendre des mesures d’urgence. Une cinquantaine de détenus ont été transférés, la section des mineurs, fermée, de nombreuses cellules, désinfectées. Plusieurs lieux importants du parcours de réinsertion – bibliothèque, foyer socioculturel, bureaux de l’éducation nationale, salle de sport, espace de formation professionnelle, ateliers de métallurgie – sont également fermés. La cuisine centrale est elle-même désormais menacée. À cette situation critique s’ajoute une surpopulation carcérale persistante. Après le déplacement des détenus, le taux d’occupation de l’établissement est toujours de 120 %, alors que le taux d’encadrement n’est, lui, que de 90 %. C...

Photo de Rémy PointereauRémy Pointereau :

Madame la ministre, ma question s’adresse à Mme Belloubet, ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse. Le 11 mars dernier, les services départementaux de l’éducation nationale ont acté un projet de carte scolaire qui aboutira à la fermeture de 31 classes dans mon département du Cher pour la rentrée scolaire de 2024. Je pourrais, certes, critiquer les méthodes employées par le recteur ou le directeur académique des services de l’éducation nationale (Dasen). Toutefois,...

Photo de Jean HingrayJean Hingray :

...ne de maisons ; accueil d’une gendarmerie avec plusieurs familles ; création d’une maison d’assistants maternels (MAM) ; pour l’école, rénovation énergétique du bâtiment et création d’une bibliothèque. Les effectifs de l’école sont constants : 102 élèves l’année dernière, 100 cette année. Pourtant, M. le maire se retrouve au cœur d’un tourbillon, puisque la direction académique des services de l’éducation nationale (Dasen) lui a annoncé la fermeture d’une classe. Or M. le Premier ministre, lorsqu’il était encore ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, avait promis qu’il y aurait plus de concertation avec les élus en général, avec les élus ruraux en particulier. Il avait annoncé que les prévisions seraient élaborées en fonction des projets municipaux, de l’évolution démographique et d...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Madame la ministre, les dispositifs d’éducation à l’image, créés à la charnière des années 1980-1990, se sont installés dans le paysage éducatif. Chaque année, ils permettent à près de deux millions d’élèves et d’apprentis de découvrir le cinéma et de vivre une expérience artistique dans le cadre d’un projet de classe. Cependant, la rentrée 2023-2024 a marqué un tournant, à la suite de deux mesures dont les effets de bord n’ont pas été antici...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Madame la ministre, je précise que le ministère de l’éducation nationale a pris cette décision sans concertation avec les collectivités territoriales. Ces dernières pourraient donc décider de se désengager, alors même qu’elles sont, vous le savez, des partenaires essentielles dans la mise en œuvre de tels dispositifs. Il y a urgence à trouver une solution pour la rentrée prochaine ! Les recteurs sont en attente d’une décision en ce sens, tant les effets pou...

Photo de Rémi CardonRémi Cardon :

Madame la ministre, le 14 mars dernier, à l’issue de la réunion du conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) de la Somme, qui fait partie de l’académie d’Amiens, des classes et des écoles ont été sacrifiées : 47 classes fermeront ; à Noyelles-sur-Mer, c’est l’école qui n’ouvrira pas ses portes à la rentrée prochaine. Si la mobilisation sans faille des élus, des syndicats, des directrices et des directeurs d’école, des parents d’élèves a permis de limiter la casse, je ne puis que déplor...