Interventions sur "Éducation"

898 interventions trouvées.

Photo de Christiane DemontèsChristiane Demontès :

... une occasion manquée. Par ailleurs, traiter séparément la formation professionnelle, la réforme du lycée et la question de la jeunesse, suite au livre vert de Martin Hirsch, paraît dommageable dès lors que les trois sujets se recoupent largement. Lors des auditions conduites par la mission commune d'information sur la politique en faveur des jeunes, les critiques sur l'orientation offerte par l'éducation nationale ont été nombreuses, notamment en raison du manque de lisibilité des structures. L'idée d'un service public unique est dès lors intéressante. Elle ne doit pas forcément prendre la forme d'une nouvelle structure mais peut se concrétiser par une coordination accrue entre les organismes existants et la mise en place d'une déclinaison territoriale. Il est également important que ceux qui, à ...

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

a manifesté son accord avec le monopole de l'éducation nationale en matière d'affectation des élèves, à condition que celle-ci ait une claire connaissance des débouchés des différentes filières. Le PRDF doit être le lieu des compétences partagées entre l'Etat, la région et, surtout, les partenaires économiques et sociaux. Il faut que chacun s'engage et, à cet égard, la proposition actuelle du projet de loi n'est pas satisfaisante.

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur pour avis :

Après avoir rappelé que la mission interministérielle « Enseignement scolaire » serait une nouvelle fois en 2009 le premier poste de dépenses du budget de l'Etat avec 59,99 milliards d'euros de crédits de paiement, M. Jean-Claude Carle, rapporteur pour avis, a formulé les observations suivantes : - la dépense d'éducation ne doit pas être regardée comme un coût, mais comme un investissement. A ce titre, il est légitime de consentir à des efforts financiers considérables en faveur de l'école, mais les résultats des politiques concernées doivent en retour être analysés. Pour l'heure, l'évaluation demeure insuffisante, notamment lorsqu'il s'agit de mesurer la démocratisation générale du système éducatif ou l'effet de...

Photo de Claude Bérit-DébatClaude Bérit-Débat :

a alors regretté que le ministère de l'éducation nationale n'ait pas jugé opportun d'associer les collectivités territoriales aux décisions qu'il a prises, puisque c'est à elles qu'il revient d'en assumer par la suite les conséquences. Il s'est également interrogé sur l'avenir des RASED, la sédentarisation revenant à nier la compétence même des maîtres spécialisés.

Photo de Françoise FératFrançoise Férat, rapporteur pour avis :

...enseignement agricole. L'exécution de la loi de finances pour 2007 montre au demeurant qu'un tel prélèvement pourrait sans difficulté être effectué ; - il serait enfin incompréhensible que l'enseignement agricole, qui représente un modèle pédagogique de plus en plus souvent cité en exemple et qui accueille plus d'un tiers de boursiers, ne bénéficie pas d'un traitement au moins égal à celui de l'éducation nationale. En pleine cohérence avec l'esprit de la réforme budgétaire, il revient au Parlement de revenir sur les arbitrages gouvernementaux lorsque ceux-ci sont manifestement erronés ; - pour autant, le ministre de l'agriculture et de la pêche est le premier responsable de son budget. Il lui reviendra donc de prendre à l'avenir ses responsabilités. a alors proposé à la commission de donner un...

Photo de Ivan RenarIvan Renar :

a fait part de son accord avec le principe même de l'amendement, tout en regrettant que l'article 40 de la Constitution ne laisse pas d'autre solution au législateur que de transférer vers l'enseignement agricole des crédits en provenance du budget de l'éducation nationale.

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin, rapporteur pour avis :

...chaque élève un adulte-référent qui aurait la charge, tout au long des quatre années de collège, de suivre sa scolarité, de s'entretenir avec l'élève de ses projets et de l'aider à les mûrir. Cela offrirait un peu de stabilité aux élèves et garantirait l'engagement de l'adulte en question. Ce dernier serait désigné parmi l'ensemble des personnels concourant à la mise en oeuvre du service public d'éducation au sein de l'établissement ; - quant aux conseillers d'orientation psychologues (COP), ils devraient voir leur fonction pérennisées, leur travail étant en effet essentiel bien que souvent invisible. Pour l'heure, le corps semble avoir été mis en extinction, même si aucune décision officielle n'a été prise à ce sujet. Il conviendrait que le ministère apporte des précisions sur le sujet ; - les...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

s'est interrogée sur les raisons pour lesquelles l'éducation nationale ne développait pas un système de modules dans l'enseignement professionnel afin de constituer de vraies passerelles entre les cursus. Elle a également indiqué que le stage effectué en classe de 3e devait permettre d'ouvrir les élèves à la diversité des métiers et non s'opérer, comme tel est le cas actuellement, auprès des proches des familles. Enfin, elle s'est étonnée du fait que les é...

Photo de Bernard SeillierBernard Seillier, rapporteur :

...l a estimé que le « campus Véolia » et la mobilisation des partenariats pour une formation de qualité à des métiers « en tension » présente l'exemple d'une autre démarche pragmatique et féconde, en soulignant la réussite de cette initiative qui cumule les vertus de la pédagogie active, de l'accueil des stagiaires dans des conditions matérielles exemplaires, et du partenariat entre l'entreprise, l'éducation nationale, les collectivités territoriales et le milieu consulaire. Par ailleurs, il a relevé qu'une des grandes lacunes de la formation professionnelle est liée aux faiblesses en ingénierie des organismes de formation et à l'atomisation de l'appareil de formation. Il a considéré qu'il faudrait renforcer dans l'ensemble du système l'ingénierie et la recherche, qui reposent trop exclusivement s...

Photo de Alain GournacAlain Gournac :

...igné la nécessité, d'une part de renforcer le suivi de l'efficacité des formations délivrées, d'autre part, d'intensifier l'effort de formation dans les secteurs porteurs, tels que celui des services aux personnes. S'il a souscrit à la proposition du rapporteur visant à développer les écoles de la deuxième chance, il a partagé, néanmoins, le souhait de Mme Christiane Demontès de ne pas exonérer l'éducation nationale de sa responsabilité en matière de qualification des jeunes. Il a émis des réserves sur la proposition tendant à faire du ministère de l'éducation nationale le pilote du système de formation professionnelle, initiale et continue, exprimant sa préférence pour l'hypothèse tendant à confier cette responsabilité à un haut commissaire placé auprès du Gouvernement. Enfin, il s'est déclaré fav...

Photo de Annie DavidAnnie David :

s'est associée à l'idée selon laquelle on ne peut pas exonérer l'éducation nationale de sa responsabilité dans les défaillances de la formation initiale, tout en se demandant si ce ministère était en mesure de faire face à la multiplication de ses tâches et de ses responsabilités. Compte tenu de la complexité de l'appareil de formation professionnelle, elle s'est dite encline à apporter son soutien aux organismes publics, dont le rôle est essentiel pour préserver l'équi...

Photo de Isabelle DebréIsabelle Debré :

...alariés partis en formation ; enfin, concernant les moyens de parvenir à un renforcement de la coordination de la politique de l'Etat, la mission a voulu marquer sa préférence pour l'instauration d'un secrétaire d'Etat ou d'un haut commissaire chargé de coordonner l'action des administrations compétentes en matière de formation professionnelle initiale et continue, la désignation du ministre de l'éducation nationale comme chef de file constituant une possibilité de repli.

Photo de Jacques MullerJacques Muller :

...re de nombreuses opportunités de carrière aux jeunes. Durant l'apprentissage, les rémunérations sont comprises entre 700 euros et 800 euros par mois, ce qui est encourageant pour des jeunes ayant quinze ou seize ans. Cette période leur redonne confiance et motivation après un échec scolaire. Le contact avec les tuteurs est aussi primordial. En outre, ce système permet de corriger les erreurs de l'éducation nationale en ce qui concerne la définition des filières, les entreprises ayant la possibilité d'adapter les formations en fonction des besoins qu'elles identifient. Par ailleurs, les jeunes ont la possibilité, durant l'apprentissage, de préciser leur orientation, dans la mesure où ils sont amenés à collaborer à différents services. Le résultat est que, d'une façon générale, les jeunes s'identifie...

Photo de Christiane DemontèsChristiane Demontès, rapporteur adjoint :

a regretté que l'enseignement professionnel reste encore associé aux jeunes en difficulté, alors qu'il faudrait au contraire inciter de bons élèves de troisième à s'engager dans cette voie. Après avoir fait observer que certains BEP assuraient une bonne insertion professionnelle, elle s'est interrogée sur la place accordée par l'éducation nationale à l'enseignement professionnel et à l'alternance sous statut scolaire, s'inquiétant des baisses de moyens et des suppressions de sections les affectant, au profit des filières en apprentissage.

Photo de Jean-Pierre MichelJean-Pierre Michel :

a précisé que la notion de transférabilité devrait être appréhendée au sens large, comme un moyen d'éducation tout au long de la vie et pas simplement de formation.

Photo de Hélène LucHélène Luc :

...x conditions mêmes de leur réussite. Le CPE doit être définitivement abrogé, selon le voeu d'une majorité de nos concitoyens. C'est ce que montre la puissante mobilisation d'aujourd'hui, qui fait suite à toutes les manifestations qui le rappelaient avec force, dans un grand esprit de responsabilité. Mais il faut également agir dans bien d'autres domaines, monsieur le ministre. Si la politique d'éducation prioritaire n'est pas remise en cause, nous assisterons à une régression généralisée d'un dispositif qui a fait ses preuves et qui porte ses fruits. Cette année est pourtant censée être celle de l'égalité des chances. Lors de la discussion de la « loi Fillon », j'avais cité l'exemple de l'école de Gennevilliers, dont les classes avaient des effectifs de dix à quinze élèves, selon les nécessités....

Photo de Hélène LucHélène Luc :

...oyens servent à combattre la violence, mais pas avec des agents de police dans les lycées ou les collèges ! À Choisy-le-roi, à la suite de graves problèmes, un important travail sur la violence avait été réalisé. Les enseignants ont oeuvré avec Didier Deschamps, Joël Quiniou, arbitre international, et Marcel Desailly. Les moyens sont la condition nécessaire pour rendre efficace la politique de l'éducation prioritaire : d'une part, par l'allègement des effectifs, l'individualisation, la présence d'adultes référents, le développement du travail en équipe, le financement d'actions pédagogiques diversifiées permettant des ouvertures culturelles et artistiques, l'utilisation des nouvelles technologies, la scolarisation possible des enfants de deux ans et, d'autre part, par le développement de classes p...

Photo de Hélène LucHélène Luc :

...ndustrie de Paris a indiqué que les entreprises n'avaient pas besoin de contrat première embauche, pas plus que d'apprentis junior. Elles veulent des jeunes qui apprennent un métier et qui aient un minimum d'instruction générale. De plus, on constate une déréglementation tous azimuts, qu'il s'agisse des contenus ou des horaires sauvages que vous proposez, hors du cadre national, dans les zones d'éducation prioritaire, avec ce que vous appelez les « super-professeurs ». Pourtant, depuis la loi Fillon, le statut des instituts universitaires de formation des maîtres, les IUFM, n'est encore pas clarifié, et pour cause ! En réalité, vous concevez les zones d'éducation prioritaire comme un tremplin vers l'apprentissage junior à quatorze ans. Vous ne vous étonnerez donc pas que les jeunes se révoltent !...