Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Rémi CardonRémi Cardon :

Vous avez observé que les enseignants n'avaient pas la possibilité de résoudre tous les problèmes d'inégalité. Vous n'avez pas parlé des assistantes sociales qui effectuent un travail considérable sur le décrochage, les besoins d'urgence de certains élèves. Peu de postes ont été créés au cours des dernières années. Dans mon département, les assistantes doivent couvrir un grand nombre d'établissements et n'ont qu'une vision très globale de la situation des élèves. Une réflexion mérite d'être menée sur cette population essentielle. Il existe un problème de valorisation, de reconnaissance. Le ministre de l'éducation nationale en parle rarement alor...

Photo de Marie-Christine ChauvinMarie-Christine Chauvin :

...a directrice générale, pour votre exposé prononcé avec passion et motivation. Vous insistez sur le déficit de notoriété des établissements d'enseignement agricole et la baisse du nombre d'apprenants. Pour ma part, il me semble que les MFR sont particulièrement touchées par ces deux pénalités. Une remontée des MFR de mon département concerne l'accueil des jeunes avant 14 ans. Elles accueillent des élèves de 4ème et de 3ème, mais regrettent de ne pouvoir accueillir d'élèves avant 14 ans car les MFR accueillent sous le statut de l'apprentissage, qui se retrouvent alors en décrochage scolaire. Une dérogation peut-elle être envisagée ?

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

... retour sur ces réformes du baccalauréat d'apprentissage dans le cadre de l'enseignement agricole ? Vous avez mentionné une campagne numérique pour promouvoir l'enseignement agricole. Avez-vous ciblé également les chefs d'établissement des collèges et lycées ? Concernant la transition écologique, constatez-vous une évolution des attentes de la jeune génération dans ce domaine ? Avec 62 % des élèves en internat, quel est votre retour sur la mise en oeuvre des protocoles sanitaires dans les classes pendant la crise de la covid-19 ? Un aménagement a-t-il été proposé aux élèves dans leur recherche de stage ? Ont-ils bénéficié d'un soutien psychologique pour les accompagner ? Vous avez mentionné une enveloppe de 10,2 millions d'euros. Seuls les établissements en urgence financière ont été aid...

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

...s enfants qui décident d'aller dans la filière agricole, cette décision est parfois difficile à accepter. L'agribashing est bel et bien présent. Les lycées de mon département ont des difficultés à recruter des apprentis, alors que les exploitations en ont besoin. L'agriculture souffre d'une mauvaise image. Par ailleurs, un autre constat s'est imposé dans un lycée que j'ai visité récemment. Aucun élève ne souhaitait être chef d'exploitation. Ce point est à étudier pour le renouvellement des générations d'agriculteurs. Enfin, je souhaite souligner la difficulté pour les lycées d'obtenir des financements pour rénover des bâtiments. En fonction de leur statut, il faut s'adresser à la Région, à la Chambre d'agriculture, etc. Cette différence de statut entraine des complexités.

Photo de Vincent SegouinVincent Segouin :

...agriculture conventionnelle, l'agriculture de conservation et l'agriculture biologique ? Dans cette étude, il est démontré les traces de résidus dans les farines et les valeurs gustatives du pain. C'est la première fois que j'entends une émission aussi objective sur le sujet. Ce type d'expérimentation est-il suivi dans les lycées professionnels agricoles ? Par ailleurs, j'ai l'impression que les élèves qui sortent de l'enseignement agricole ne sont pas armés pour étudier un bilan comptable et faire des choix de rentabilité économique. Il serait facile d'organiser des cours d'expertise comptable pour armer nos jeunes pour leur avenir professionnel. Le principal défaut chez les agriculteurs est la commercialisation des produits. Leur formation couvre-t-elle ce champ d'activité ? Enfin, quel s...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Madame la directrice générale, vous avez effectivement fait preuve d'un grand enthousiasme communicatif mais qui ne m'a pas convaincue sur tous les points. Je vais revenir sur certaines questions. J'entends dans vos propos que l'enseignement agricole doit regagner des élèves pour regagner des moyens. Pourtant à la lecture des chiffres, j'émets un doute sur le raisonnement consistant à conditionner l'attribution de moyens supplémentaires à une croissance des effectifs. En effet, même lorsque les effectifs augmentent, cela ne se traduit pas systématiquement par plus de postes. Ce manque de moyens a un impact sur l'objectif même de rendre l'enseignement plus attractif....

Photo de Laurent SomonLaurent Somon :

Dans l'analyse proposée par M. Förster, quatre éléments sont pris en compte : d'un côté, les gains ou revenus et la profession - ce qui constitue l'aspect d'origine sociale - et, de l'autre, l'éducation et la santé - qui relèvent plutôt du domaine des politiques publiques. Vous avez également souligné que les moyens mis à disposition de l'éduca...

Photo de Nathalie DelattreNathalie Delattre, rapporteure :

Nous avons été trois à vous poser la question sur les ETP. Vous n'y avez pas répondu. Je repose la question de façon claire. En prévision, il y aura 110 ETP en moins en 2022, allez-vous les supprimer ou non, face aux difficultés que rencontrent les établissements ? La chute des effectifs des professeurs a été plus forte que la décroissance des effectifs des élèves. Clairement quelle est votre réponse par rapport à cette baisse des ETP ? Nous pensons que ce n'est pas sage de continuer dans ce prévisionnel. Nous souhaitons aborder un autre point. Certes au départ, l'Éducation nationale n'était pas en concurrence avec les formations agricoles. Mais aujourd'hui, c'est le cas, notamment à cause de la covid-19. En effet, les MFR sont rarement reliées par une l...

Photo de Patrice JolyPatrice Joly :

Comme cela a été rappelé, la dette française s’élève à plus de 120 % du PIB, soit 2 700 milliards d’euros, dont on ne connaît pas exactement les détenteurs. En effet, les données ne permettent de dégager que des ordres de grandeur, l’Agence France Trésor ne pouvant rendre publiques les informations dont elle dispose – sont-elles précises, d’ailleurs ? Selon la Banque de France, en 2019, les créanciers de l’État se répartissent en deux catégories :...

Photo de Vincent SegouinVincent Segouin :

...n prête facilement à la France… Permettez-moi de ne pas partager votre satisfaction ! En effet, nous n’avons jamais réduit le poids de la dette, même quand nous avions 1, 5 % de croissance, parce que nous sommes incapables de diminuer les dépenses de l’État qui vous sont chères, monsieur Le Maire – je tiens à vous le répéter ! Au total, les seuls recours possibles sont et seront la hausse des prélèvements – impôts, CSG, taxes, etc. – ou un nouvel endettement, et cela uniquement pour couvrir les dépenses de fonctionnement. Ces hausses de prélèvements, nous en avons parlé précédemment, nous conduisent à une perte de compétitivité, à une balance commerciale déficitaire, à des défaillances d’entreprises et à des pertes d’emplois. On nous parle sans arrêt de l’Allemagne, mais chaque année celle-c...

Photo de Jean-François HussonJean-François Husson :

...lors que le déficit structurel devrait être de l’ordre de 5 % à 5, 5 % en sortie de crise. Cela représentera un effort d’économies significatif de l’ordre de 50 à 60 milliards d’euros. En la matière, trois axes pourraient nous guider. Tout d’abord – nous l’avons déjà dit souvent avant la crise dans cet hémicycle –, l’effort devra passer par une maîtrise de la dépense et non par une hausse des prélèvements obligatoires, qui sont déjà fort élevés en France. Ensuite, il faut dès maintenant réfléchir aux réformes structurelles susceptibles d’entraîner des économies, car elles mettent toujours du temps pour produire leurs effets budgétaires. Je pense par exemple à la réforme des retraites, dont le Sénat a toujours rappelé l’impérieuse nécessité, quand bien même la popularité d’une telle mesure n’...

Photo de Dominique Estrosi SassoneDominique Estrosi Sassone :

... que l’on entend depuis quatre ans et qui sape peu à peu la dynamique de la construction et du logement social. C’est un fait ! Selon le rapport annuel du compte du logement publié fin 2020 par votre ministère, les aides au logement ont reculé : elles représentaient 2, 2 % du PIB en 2010 contre 1, 6 % en 2019, la Fondation Abbé Pierre chiffrant la différence à plus de 14 milliards d’euros. Les prélèvements sur le logement, soit 80 milliards d’euros, progressent ; ils sont plus de deux fois supérieurs aux aides. Parallèlement, le mal-logement n’a jamais été aussi important dans notre pays. Selon la Fondation Abbé Pierre, il frapperait plus de 14 millions d’habitants, ainsi privés de logement personnel ou vivant dans des conditions difficiles. On sait par ailleurs qu’il y a plus de 2 millions ...

Photo de Denis BouadDenis Bouad :

... travaux d’entretien et de réhabilitation, ainsi que sur les constructions nouvelles. Si le Gouvernement a reconnu, en 2019, l’impact négatif de cette disposition, les « mesures compensatrices » mises en place se révèlent insuffisantes. Prenons l’exemple, madame la ministre, d’un office HLM gardois que je connais bien pour l’avoir présidé pendant dix-sept ans. Alors que ses recettes locatives s’élèvent à 60 millions d’euros par an, l’impact de la RLS est de 6 millions d’euros. Malgré les efforts de gestion qui ont été accomplis et qui se poursuivent, cette perte de ressources financières entraîne une baisse des investissements de plus de 20 % au niveau des constructions neuves. Moins de capacités d’investissement et plus de fonds propres à consacrer à chaque opération nouvelle, voilà le cerc...

Photo de Marc-Philippe DaubresseMarc-Philippe Daubresse :

...e Jean-Louis Borloo, nous avions haussé le niveau à 486 000 constructions neuves en 2007, contre 330 000 aujourd’hui ? Il est donc possible de le faire, mais avec un plan de relance musclé et des moyens à la hauteur de l’enjeu. Je le redis, vous n’atteindrez pas les 250 000 logements sociaux en 2022. La mission est impossible car les moyens ne sont pas à la hauteur de l’enjeu, quel que soit le prélèvement que vous effectuerez sur Action Logement, acteur dont la situation est rendue difficile par les fortes ponctions qu’il a déjà subies. À présent, vous prévoyez d’inscrire l’artificialisation des sols dans la loi Climat. Comment pourrez-vous demander à toutes ces communes qui ne produisent pas de logement de revoir leur schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des t...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...itaire, l’une des rares politiques nationales visant à lutter contre les inégalités sociales. Certes, celle-ci répond aujourd’hui imparfaitement aux enjeux. L’an passé, le président Laurent Lafon et notre collègue Jean-Yves Roux avaient rédigé un rapport, qui pointait très justement certaines carences dans la définition de la carte de l’éducation prioritaire. Je rappellerai ce chiffre : 70 % des élèves socialement défavorisés ne sont pas scolarisés en REP (réseaux d’éducation prioritaire) ou en REP+. Il est indispensable d’améliorer le dispositif, afin de consolider ces deux objectifs que sont la justice sociale et l’élévation du niveau de connaissances des élèves, notamment en travaillant en réseau, car c’est aussi cela l’intérêt de l’éducation prioritaire. Celle-ci ne se résume pas, même si...

Photo de Julien BargetonJulien Bargeton :

Deuxième avancée, bien connue : le dédoublement de classes en REP. Désormais, 300 000 élèves de CP et de CE1 sont concernés. Cette politique a rencontré un succès important. Troisième élément : le dispositif Devoirs faits, dont bénéficient désormais 50 % des collégiens de zone prioritaire. Là encore, c’est, me semble-t-il, un motif de satisfaction, même s’il faut poursuivre nos efforts. Enfin, la formation des personnels est très tournée vers l’amélioration des apprentissages en mathé...

Photo de Bernard FialaireBernard Fialaire :

...use de rendez-vous. De même, les zones rurales « en décrochage économique » et les établissements isolés, qui se situent hors de la carte de l’éducation prioritaire, majoritairement adossée aux quartiers prioritaires de la politique de la ville, pourraient bénéficier particulièrement de cette réforme. Enfin, les écoles dites « orphelines », qui devraient être en REP en raison du profil de leurs élèves, mais qui dépendent d’un collège qui ne l’est pas, pourront également tirer profit du nouveau système. Les critères d’attribution, déterminés à partir d’indicateurs sociaux, ne vont pas changer : le profil du collège et de ses élèves, le nombre de boursiers et les résultats aux évaluations, la proportion d’enseignants titulaires et leur âge moyen entreront toujours en ligne de compte. À cela s...

Photo de Jérémy BacchiJérémy Bacchi :

...ements échangent des exonérations de frais pour les familles tout en se « remboursant » avec la manne de l’éducation prioritaire, via la contractualisation avec les rectorats. Ce risque est d’autant plus grand que, comme vous l’avez dit, madame la secrétaire d’État, la réforme se fera à moyens constants. On touche ici à un vrai problème. D’un côté, la Cour des comptes estime que 25 % des élèves qui relèvent des REP ne devraient pas y être ; de l’autre, 70 % de ceux qui devraient être « éligibles » ne le sont pas. On voit bien que, même si l’on pouvait opérer une bascule magique, le 1, 4 milliard d’euros aujourd’hui déployé ne suffirait pas à assurer un régime efficace. Or, là, vous proposez d’élargir encore le spectre, quitte à faire bénéficier des établissements qui n’en ont pas besoi...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, quarante ans après la mise en place des premières zones d’éducation prioritaire, le constat est sans appel : 70 % des élèves socialement défavorisés ne sont pas scolarisés en réseau d’éducation prioritaire, tandis que la Cour des comptes dresse un bilan plutôt décevant de ces politiques. La politique d’éducation prioritaire fait l’objet de nombreuses critiques : notamment un cadre trop rigide ou des effets de seuil qui rendent toute modification de la carte scolaire très difficile. Dès lors, une refonte globale sembl...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

..., puis de plus en plus par la différenciation et l’adaptabilité. Ainsi est née en 1981 l’éducation prioritaire, chargée de corriger les maux de la société pour mieux parvenir à l’égalité des chances. Pourtant, quarante ans après sa création, force est de constater que l’éducation prioritaire n’a atteint ni son objectif de mixité ni, surtout, celui de limiter à 10 % les écarts de niveau entre les élèves des zones prioritaires et les autres. Au contraire, plus les élèves empruntent les voies du succès et de la réussite et plus la société leur accorde une offre scolaire de qualité et coûteuse. Ainsi, un lycéen français coûte près de 30 % plus cher en moyenne que son camarade issu de l’un des pays membres de l’OCDE, alors que l’élève de l’école élémentaire coûte, lui, 20 % moins cher. Je crois e...