Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

La baisse du nombre d’enseignants dans les collèges et lycées agricoles se poursuit – 80 équivalents temps plein supprimés l’année prochaine –, alors même que le nombre d’élèves est en hausse, pour la première fois depuis une décennie. Cela fragilisera davantage encore une filière déjà touchée les années précédentes. Les maisons familiales rurales (MFR) n’ont bénéficié d’aucune augmentation de leur dotation. Or elles ont subi la crise de plein fouet, avec des pertes financières importantes – 10 % de recettes en moins cette année pour la MFR dans laquelle j’étais vendre...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

...résenté pour eux. Les hussards noirs de la République sont les piliers de notre société face à l’obscurantisme. Ils ne manquent ni de courage, ni de volonté, ni de conviction pour remplir cette mission. Il faut entendre leurs alertes lorsqu’ils disent ne pas se sentir assez protégés ni soutenus et avoir besoin de davantage de formations pour répondre sereinement aux nombreuses questions de leurs élèves. Cette violence s’ajoute à un contexte difficile pour les personnels de l’éducation nationale, en première ligne dans cette crise sanitaire et aux prises avec des situations complexes à gérer : des protocoles difficiles à mettre en place et communiqués tardivement, un stress important, des élèves en difficulté après le confinement, et des parents inquiets. Et ce alors que les obstacles dans un ...

Photo de Jean-Pierre DecoolJean-Pierre Decool :

...bres du groupe Les Indépendants et moi-même souhaitons lui rendre hommage, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui sont pleinement engagés au service de l’éducation nationale. Les dépenses de personnel augmentent cette année, bien que le pic démographique ait été atteint en 2016. Depuis cette date, les évolutions démographiques de la population française conduisent à une diminution du nombre d’élèves d’année en année. Si la dépense publique doit être maîtrisée et adaptée au plus près des besoins des Français, cette augmentation de personnel nous paraît toutefois nécessaire. Certes, le nombre d’élèves diminue, mais leur niveau aussi. L’ancien professeur de mathématiques que je suis est très inquiet de l’évolution de la situation. Le niveau des élèves français est en train de décliner. Partic...

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

...e ; exceptionnel, du fait de la crise sans précédent que traverse notre pays et à laquelle sont confrontés de plein fouet tous les personnels de l’enseignement, de l’encadrement et même de l’entretien. Ils et elles font tous partie de la première ligne. Que ce soit dans l’enseignement primaire ou secondaire, ils et elles ont mis en œuvre les conditions d’accueil les plus favorables pour tous les élèves, ils et elles ont organisé les classes, se sont convertis en un temps record à l’enseignement « en distanciel », puis, lorsque les cours ont repris, ont veillé au respect des gestes barrières et ont dialogué avec les parents inquiets sans compter leurs heures ni leurs efforts. Nous devons aujourd’hui collectivement leur rendre hommage. Au-delà de notre soutien moral, ce dont le personnel de l’é...

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

Écoutons la colère des enseignants du secondaire, qui se sont mobilisés le 10 novembre dernier pour appeler à davantage de moyens pour se protéger et protéger leurs élèves du virus dans les classes bondées des collèges, dans les cantines ou dans les couloirs. Écoutons ces mêmes enseignants du secondaire, qui verront 1 800 postes supprimés dans leurs rangs, et à qui on demandera de faire davantage d’heures supplémentaires alors même qu’ils sont au maximum de leurs capacités. Écoutons les AESH, dont 93 % sont des femmes, âgées en moyenne de 45 ans, qui effectuent u...

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

...as de nouvelles suppressions de postes ni des horaires extensibles comme cela est proposé dans ce PLF. Écoutons-les maintenant et, surtout, agissons pour eux. Enfin, je souhaite attirer votre attention, mes chers collègues, sur les échanges que nous avons eus concernant le rétablissement des valeurs de la République au sein de l’école. Les faits qui ont animé nos débats sont connus de tous : des élèves qui boudent La Marseillaise, qui trouvent des justifications aux assassins de Samuel Paty ou de Charlie Hebdo, ou encore des vidéos insoutenables de décapitation qui circulent sous le manteau. Mes chers collègues, les enseignants qui dédient leur carrière et parfois leur vie à l’éducation des générations futures font plus que savoir ce que signifient les valeurs de la République :...

Photo de Nadège HavetNadège Havet :

...ée, alors que – nous le savons –, faute de moyens suffisants, les inégalités de réussite en fonction de l’origine sociale s’y creusent et s’y sédimentent le plus souvent. La création d’emplois dans le premier degré portée par ce budget est d’ailleurs à mettre en perspective avec la diminution du nombre d’enfants scolarisés de l’ordre de 65 000. Cela permet donc de poursuivre le plafonnement à 24 élèves par classe de grande section, CP et CE1, d’étendre le dédoublement des classes aux grandes sections de maternelle en éducation prioritaire, de ne fermer aucune école rurale, sauf en cas d’accord du maire, et d’améliorer les conditions de travail des directeurs d’école. Grâce à l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans, 26 000 élèves supplémentaires sont accueillis depuis la ren...

Photo de Guylène PANTELGuylène PANTEL :

...17, une mesure longtemps attendue. Il est en effet fondamental de persévérer dans la réduction des inégalités sociales. L’absence d’égalité dans les conditions d’apprentissage est la garantie d’une reproduction permanente des inégalités de destin. Il faut reconnaître que le budget de la mission traduit une volonté de renforcer, en 2021, les moyens de l’éducation nationale. Alors que le nombre d’élèves diminue, les crédits de paiement ainsi que les autorisations d’engagement augmentent d’un peu plus de 2 % ; nos collègues rapporteurs l’ont souligné. C’est une équation positive, bien que je regrette un schéma d’emploi défavorable au secondaire, alors que les classes y sont également trop chargées. Je souligne que le décrochage scolaire lié à la pandémie concerne d’abord les jeunes des lycées d...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’école, ce sont d’abord des élèves : c’est pour eux que nous débattons ce matin à grand renfort de chiffres et de prévisions. Mais l’école, ce sont aussi des professeurs, et je suis de ceux qui pensent qu’il n’y a pas d’école de la confiance sans professeurs en confiance. Permettez donc au professeur que je reste de rappeler dans cet hémicycle la réalité de ce que vivent les enseignants, réalité, qui, je le crois, nous aidera à ...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...tion du service public de l’école inclusive, qui est désormais doté d’un peu plus de 2 milliards d’euros. Je connais trop la détresse des familles qui ne peuvent pas scolariser leur enfant par manque d’un accompagnement à l’école pour ne pas insister sur cette action. La création de 8 000 postes d’AESH dès la rentrée 2020 et de 4 000 autres à la rentrée 2021 est un signal fort envoyé aux 380 000 élèves concernés. Toutefois, au-delà de ce satisfecit quantitatif, la revalorisation salariale de ce métier me semble absolument indispensable. Je partage également la conviction qu’il faut donner la priorité à l’enseignement du premier degré, tant il conditionne l’acquisition des savoirs fondamentaux. Rappelons qu’à l’entrée en sixième un élève sur cinq ne sait pas lire, écrire ou compter correctemen...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

... un quelconque effet ni venir enrayer la baisse d’attractivité de ce si beau métier. Rappelons qu’un certifié, recruté à bac +5, gagne 1 550 euros après deux ans d’ancienneté. Même si les fonctions peuvent évoluer, la grille indiciaire reste faible. Si l’éducation est la plus belle manière d’investir dans notre jeunesse et dans notre avenir, donnons-nous les moyens d’attirer les talents dont les élèves ont besoin ! Pour toutes ces raisons et sous les réserves qu’exprimeront nos collègues rapporteurs, le groupe Les Républicains votera les crédits de la mission « Enseignement scolaire ».

Photo de Fabien GenetFabien Genet :

...ègues, c’est avec humilité et émotion que j’interviens pour la première fois à la tribune du Sénat, comme nouveau sénateur de Saône-et-Loire. Élu de Digoin, dans le Charolais, il me tient à cœur de défendre le programme 143 « Enseignement technique agricole », qui représente un enjeu crucial pour l’avenir de l’agriculture et de nos territoires ruraux. Je suis allé rencontrer la direction et les élèves des établissements agricoles de mon département, à Fontaines, Tournus, Davayé, Anzy-le-Duc ou Étang-sur-Arroux, commune que vous connaissez bien, monsieur le ministre, pour y avoir accompagné le déplacement du Président de la République. Le directeur de l’un de ces établissements m’a rapporté qu’au moment d’inscrire leur enfant en bac pro les parents avaient souvent la même réaction : « Nous n’...

Photo de Fabien GenetFabien Genet :

...ionnel. Lors de mes visites, j’ai pu lire dans les yeux de ces jeunes la passion des animaux et l’amour de la nature, leur envie d’apprendre et de travailler. Ils m’ont dit combien ils appréciaient la possibilité d’une formation en alternance ou en apprentissage, mieux adaptée à leur situation. J’ai également entendu les équipes de formateurs, de moniteurs et de professeurs, tous dévoués à leurs élèves. J’ai mesuré l’engagement des directeurs : tous passionnés par leur tâche, ils affrontent avec courage les difficultés de recrutement et de gestion liées à la crise du covid. Malheureusement, monsieur le ministre, nous ne retrouvons ni cette motivation, ni cet engagement, ni cette passion dans ce budget. C’est un budget aussi aride que la terre, l’été dernier, après la sécheresse. Certes, la pe...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

...second degré, il est proposé de titulariser chaque année 10 % des agents contractuels, sous condition d’ancienneté. Le nombre des contractuels, qui atteint 40 % dans certaines zones tendues où le recrutement d’enseignants reste difficile dans certaines matières, est en contradiction avec l’exigence de stabilité des équipes, élément pourtant déterminant d’une politique tournée vers la réussite des élèves. L’éducation nationale a aujourd’hui régulièrement recours aux enseignants non titulaires, qui sont environ 37 000. Ces postes précaires mettent les enseignants dans des situations difficiles, instables, qui ne favorisent ni leur épanouissement personnel ni le bon exercice de leur métier. En effet, ils doivent s’adapter, sur des périodes très courtes, à des types d’établissements ainsi qu’à des...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Le concours est important, il est vrai. Encore faudrait-il augmenter le nombre de postes ouverts ! Ces contractuels n’ont peut-être pas le concours, mais on les met tout de même devant des élèves ! Ce sont des personnels corvéables à merci et vraiment très flexibles, alors qu’il existe une autre catégorie d’enseignants qui peut apporter cette flexibilité, les professeurs remplaçants. Or je suis informée par des remontées du terrain que l’on manque aussi de remplaçants. Je trouve que ce serait une reconnaissance pour le travail que réalisent les contractuels que de les titulariser. Du re...

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

Comme je l’ai dit lors de la discussion générale, pour que notre République emporte l’adhésion de tous, elle doit rémunérer correctement ceux qui la font vivre. Je pense en particulier aux personnels de l’éducation nationale, parmi lesquels figurent les accompagnantes et les accompagnants d’élèves en situation de handicap, qui contribuent à l’accès à une école inclusive. La mission « Enseignement scolaire » prévoit la création de 4 000 postes supplémentaires d’AESH, mesure qui doit être soutenue et soulignée. En revanche, les conditions de rémunération de ces personnels doivent également faire l’objet de notre attention. En effet, 72 % des AESH sont rémunérés à l’indice plancher de leur...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Dans la même logique, nous souhaitons créer une indemnité de fonction de 50 euros nets par mois pour les personnels accompagnant des enfants en situation de handicap. Tout le monde reconnaît l’importance de leur mission, tout le travail qu’ils accomplissent auprès de ces élèves et le fait qu’ils sont essentiels à leur inclusion. Depuis le vote de la loi pour une école de la confiance, des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) ont été créés. J’irai dans le sens de notre collègue, qui nous expliquait que les AESH travaillent parfois dans plusieurs établissements à la fois. Quand on examine la question depuis Paris ou depuis un centre urbain, on peut croire q...

Photo de Gérard LonguetGérard Longuet :

La commission émet un avis défavorable sur ces amendements, car elle considère que la situation des AESH tend à s’améliorer de façon constante d’année en année. Ce projet de loi de finances prévoit une augmentation de 231 millions d’euros des crédits du programme « Vie de l’élève », qui permet le recrutement de 8 000 postes supplémentaires d’accompagnants en 2020 et de 4 000 postes supplémentaires en 2021. Je vous rappelle par ailleurs que le ministère n’est pas prescripteur en ce qui concerne le recrutement des AESH : ce sont les maisons départementales des personnes handicapées, les MDPH, qui prennent les décisions, ce qui met le ministère dans une situation qui n’est ...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

..., le montant des salaires reste très faible. Pourquoi ne pas commencer dès maintenant à augmenter ces personnels, puisque vous parlez d’une revalorisation des rémunérations de certaines autres catégories ? J’étais professeure avant : c’est vrai qu’il n’y avait pas beaucoup d’AVS à l’époque et que du chemin a été parcouru. Ils sont aujourd’hui plus nombreux. Reste qu’il faut avant tout penser aux élèves, parce que ce sont eux qui en bénéficient le plus et que c’est à eux qu’ils sont indispensables. Auparavant, ces élèves étaient laissés sur le bord du chemin du fait de leur handicap, lequel n’était d’ailleurs parfois pas connu. Cette politique a été mise en place, et c’est une bonne chose, mais il faut vraiment que les AESH aient – je le répète – une rémunération à la hauteur de ce qu’ils appo...

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

Les AESH exercent un métier extrêmement difficile. Elles doivent souvent suivre plusieurs élèves sur plusieurs établissements et se déplacer incessamment, tout cela – on peut le dire, monsieur le ministre – pour un salaire de misère ! Vous nous dites que l’on a progressé. Oui, mais on est parti de tellement bas ! Et on reste encore extrêmement bas : on ne peut pas vivre décemment avec 760 euros par mois. Je pense qu’il faut vraiment accélérer les efforts, et c’est ce que nous vous demando...