Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Dominique Estrosi SassoneDominique Estrosi Sassone :

Nous avons beaucoup mis en avant l'absence d'hétérogénéité des élites françaises issues des grandes écoles en France, et particulièrement de l'ENA. La proportion des élèves d'origine modeste parmi les étudiants des grandes écoles est passée de 29% en 1950 à 9% de nos jours. La ségrégation sociale commence bien avant l'accès aux grandes écoles, dès l'école primaire ou le collège. Cette quasi-homogénéité des élites françaises ne pourrait-elle pas expliquer pourquoi aucune originalité d'approche n'est possible ? Pensez-vous que le changement de sigle de l'ENA en ISP p...

Photo de Nathalie DelattreNathalie Delattre, rapporteure :

...j'ai ressenti la même chose. Le ministre de l'éducation nationale ne parlait pas de l'enseignement agricole dans sa présentation, alors que nos amendements ont pour l'essentiel porté sur l'enseignement agricole. Il n'a levé aucun gage lors de leur examen en raison de cette dichotomie. L'enseignement agricole représente une très faible part du budget de l'Éducation nationale et un petit nombre d'élèves. En revanche, 40 % du budget du ministère de l'agriculture et de l'alimentation sont affectés à l'enseignement agricole. Jusqu'à présent, nos intervenants essayaient plutôt de nous convaincre que l'enseignement agricole et l'Éducation nationale étaient complémentaires. Or, sur le terrain, c'est plutôt la concurrence qui ressort. En fait, cela dépend complètement des éco-systèmes, des bassins, de...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Votre propos a été très précis mais j'ai quelques questions complémentaires. Concernant l'attractivité de l'enseignement agricole, nous avons des classes surchargées dans l'enseignement général. Ne faut-il pas travailler avec l'Éducation nationale pour orienter des élèves vers l'enseignement agricole où l'on enregistre un déficit d'élèves ? Suite à la réforme du Bac, vous bénéficiez de peu de nouvelles spécialités : trois sur treize. Quelles options vous paraît-il urgent et pertinent d'ajouter dans vos établissements pour améliorer leur attractivité ? Le « camion du vivant » est à l'arrêt. La communication est pilotée de manière nationale. Or, le recrutement ne...

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

On ne peut pas considérer, d'un côté, que l'instruction à domicile et l'école aboutissent au même résultat, et refuser, d'un autre côté, que tous les enfants passent les mêmes évaluations ! Ces évaluations de CP et de CE1 sont l'occasion de faire un point à la fois sur les connaissances de chaque élève et sur le niveau général d'une classe d'âge. Il faut s'assurer que tous les enfants maîtrisent le socle de connaissances. Le ministre n'a pas repoussé cette idée, lorsqu'elle lui a été présentée. Cette évaluation, en outre, ne poserait pas de difficultés sur le plan de l'organisation.

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

L'amendement qui suit est un amendement de repli. Il vise à évaluer l'opportunité de la mise en place du suivi. À la fin du lycée, c'est le même bac pour tous. Pourquoi en irait-il autrement en début d'acquisition des connaissances ? On ne peut pas accepter que certains élèves ratent la marche des savoirs de base !

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis :

L'amendement n° 106 rectifié est une limitation stricte du recours à l'identifiant national élève (INE) au suivi du respect de l'obligation d'instruction. L'identifiant national élève existe déjà actuellement. Cet identifiant a vocation à faciliter la gestion du système éducatif et à permettre le suivi statistique des élèves. Avis défavorable.

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis :

L'amendement n° 375 vise à permettre l'inscription de l'identifiant national élève dans le répertoire national d'identification des personnes physiques. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'est montrée réservée sur cette proposition. Il me semble à titre personnel que cette mesure pourrait être efficace afin de repérer les enfants hors radar. Avis de sagesse.

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis :

L'amendement n° 320 vise à supprimer l'article 24 nonies, introduit en commission et prévoyant la possibilité, pour le chef d'établissement, de demander la réalisation d'une visite médicale par un médecin scolaire en cas de doute sur le motif réel de l'inaptitude de l'élève et de suspicion d'un certificat de complaisance. Avis défavorable.

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis :

L'amendement n° 577 tend à associer les élèves des établissements privés au temps périscolaire des établissements publics. Cette mesure ne me semble pas opportune : avis défavorable.

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis :

L'organisation de l'accueil républicain des élèves à chaque rentrée scolaire, telle qu'elle est instaurée au travers de l'amendement n° 78 rectifié, ne relève pas de la loi : demande de retrait, sinon avis défavorable.

Photo de Nathalie DelattreNathalie Delattre, rapporteure :

...ent agricole public, dont vous venez de nous faire part, ont été évoqués dans un rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole de janvier 2020 intitulé « Missions des Eplefpa et nouvelles organisations territoriales. » Y étaient notamment soulignées vos inquiétudes relatives à l'avenir de vos centres, notamment du fait de la déprise démographique qui a des conséquences sur le recrutement des élèves. Puis est apparue la covid-19, avec le sentiment d'une accentuation de la concurrence avec le privé. Vous avez relevé que vous n'aviez pas été éligibles au chômage partiel. De leur côté, nombre d'établissements privés n'ont pas pu louer leurs internats durant la crise sanitaire. Et comment expliquez-vous que le coût unitaire de formation par élève (CUFE), entre le public et le privé, passe du si...

Photo de Vincent SegouinVincent Segouin :

Vous êtes tenus d'apprendre aux futurs exploitants agricoles à se passer du glyphosate, puisque telle est la politique du ministère de l'agriculture. Pensez-vous que cela en fera des agriculteurs sachant faire la part des choses entre l'agriculture qui fonctionne et celle qui ne fonctionne pas ? Dans votre enseignement, apprenez-vous aux élèves la gestion, le calcul de la rentabilité ? Les échanges que j'ai avec le CER (centre de gestion et d'expertise comptable) me laissent penser que les jeunes agriculteurs qui s'installent ont parfois du mal avec ces notions, notamment quand ils ne sont pas issus du monde agricole. Je souhaite aborder enfin la commercialisation. Je suis toujours sidéré que l'on prenne la marchandise chez les agricul...

Photo de Marie-Christine ChauvinMarie-Christine Chauvin :

Vos établissements sont-ils dans une culture d'auto-évaluation ? Vos élèves remplissent-ils des questionnaires de satisfaction ? Cela vous aiderait à savoir si vous leur apportez l'enseignement qu'ils espéraient et, sinon, quels autres sujets ils trouveraient pertinents de traiter pour être bien armés dans la vie. Quelle est la vision des enseignants ? Vous avez évoqué la difficulté de mettre en adéquation l'offre et la demande. Pourquoi un tel blocage ? Est-ce parce qu...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Quels sont vos rapports avec l'Éducation nationale ? Vous parlez de réseaux, de fluidité, de communication... De quoi s'agit-il concrètement ? Êtes-vous privilégiés, en termes de fluidité des échanges, par rapport à l'enseignement agricole privé ? Les passerelles entre privé et public fonctionnent-elles pour les élèves, mais aussi pour le personnel et les enseignants ? Certaines régions ont déjà montré leur engagement en faveur de l'apprentissage. Avec la réforme de l'apprentissage, cet engagement s'est-il confirmé ? D'autres ont-elles accru leur soutien ?

Photo de Monique LubinMonique Lubin, rapporteure :

... et territoriales. Je les trouve, à titre personnel, pertinents, mais ils soulèvent quelques questions. Le dédoublement des classes de CP et CE1 est une excellente initiative, mais il s'impose pourtant souvent au détriment d'autres dispositifs vitaux pour nos territoires. Par exemple, le dispositif « plus de maîtres que de classes » a été supprimé dans mon département. Les élus et les parents d'élèves des zones rurales partagent l'impression que le dédoublement des CP et CE1 profite plus aux zones défavorisées urbaines qu'aux territoires ruraux. Des postes d'enseignants sont supprimés et le nombre d'élèves par classe augmente à nouveau en raison d'un soi-disant sous-effectif d'élèves. Les difficultés en zones rurales sont pourtant bien présentes et diffèrent des problématiques rencontrées en ...

Photo de Monique LubinMonique Lubin, rapporteur :

Dans mon département, les Landes, les élèves des collèges (3ème et 4ème) sont dotés en ordinateurs depuis 20 ans. Au départ, les enseignants y résistaient fortement, notamment en lien avec la question de la numérisation des livres des matières enseignées. Y a-t-il eu des améliorations en la matière ?

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

...ussi être généralisés partout en France afin de limiter au maximum l'effet de « plafond de verre ». Quelles sont les actions menées sur ce point ? Pourquoi le ministère de l'éducation nationale n'est-il pas sollicité sur cette réforme des concours ? Enfin, ma dernière question concernait notre difficulté « endémique », soulignée par les enquêtes PISA de l'OCDE, à améliorer la prise en compte des élèves les plus en difficulté, alors que notre système scolaire a plutôt de bons résulats, en moyenne, par rapport aux autres pays.

Photo de Laurent SomonLaurent Somon :

Je souhaite d'abord souligner les efforts faits en matière de réussite scolaire et de ses dispositifs. Madame Lubin et vous-même évoquiez votre attachement à la différenciation territoriale. Dans la Somme, les taux d'illettrisme sont largement supérieurs à la moyenne nationale. Malgré un rapport professeurs pour cent élèves supérieur à la moyenne nationale, la fermeture des classes donne souvent lieu in fine à des moyennes d'élèves par classe plus élevées qu'initialement. Il faudrait profiter d'une baisse de la natalité sur ces territoires pour, d'une part éviter la suppression de postes et de classes, d'autre part permettre le dédoublement systématique des CP-CE1 et de la grande section. Quels sont les traitements...

Photo de Monique LubinMonique Lubin, rapporteure :

... aussi dans une certaine solitude et cet ensemble de conditions décourage des vocations. Quelles dispositions sont-elles prises afin d'accompagner ces professeurs des écoles qui commencent leur carrière pour la plupart dans des secteurs difficiles ? Je parle de motivations financières mais aussi d'accompagnement dans l'exercice de leur profession, dans leur relation avec les parents et avec des élèves jeunes et déjà en difficulté. Comment éviter qu'ils se sentent bloqués sur des zones géographiques dont ils aimeraient sortir ? Je ne me fais pas la porte-parole des enseignants mais chacun aspire à un parcours professionnel heureux. Ma question comprend donc deux volets, respectivement celui de l'accompagnement des élèves mais surtout des enseignants. Vous le savez mieux que moi car vous êtes ...

Photo de Monique LubinMonique Lubin, rapporteure :

Il est réjouissant de voir que l'utilité d'une formation des maîtres d'école est reconnue à nouveau. Pendant plusieurs années, les maîtres étaient envoyés quasiment sans formation auprès des élèves, ce qui était catastrophique.