Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Nathalie DelattreNathalie Delattre :

...é et les autres sur la façon dont ils voyaient les choses, j’ai été saisie par leurs réponses : ces jeunes croient en l’avenir, en leur projet. Ils ont tous des parcours multiples, riches de diverses expériences acquises en alternance. Ils croient en leur territoire, en leur terroir, qu’ils aiment. Pourtant, ce projet de loi de finances ne leur rend pas hommage. Le coût unitaire de formation par élève versé par l’État est en moyenne de 9 900 euros pour les établissements agricoles publics, mais seulement de 4 500 euros pour les MFR. Quel mépris ! Pour Victor, Camille, Chloé et tous les autres, le Gouvernement doit émettre un avis favorable sur cet amendement.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Je voterai bien sûr cet amendement et je regrette l’enfermement dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Je relève la très belle formule employée par Nathalie Delattre pour qualifier les MFR : des « précipités d’audace ». Voilà qui me donne encore plus envie de voter cet amendement. Cela illustre bien que ces lieux, qui accueillent des élèves qui ne sont pas les plus favorisés de notre société, les conduisent vers des voies de réussite grâce à des équipes pédagogiques formidables. Je voterai donc pour ces précipités d’audace que sont les MFR.

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

...t amendement. Ne pas le faire entrerait en contradiction avec ce que j’ai dit au début de l’examen des crédits de cette mission. Aujourd’hui, les MFR sont très nombreuses, par exemple en Vendée. Elles proposent un accompagnement très personnalisé qui permet souvent de sortir des jeunes de situations très compliquées et de les élever en termes d’orientation. Elles offrent aussi une solution à des élèves qui ne sont pas faits pour les circuits pédagogiques normaux. Notre débat souligne que l’éducation nationale, l’enseignement technique agricole et les MFR fonctionnent chacun en silo. Je ne prendrai qu’un exemple : vendredi dernier, je me trouvais dans la MFR de Saint-Jean-de-Monts. La veille, ses acteurs avaient participé à une réunion pour faire connaître les MFR dans la grande maison de l’éd...

Photo de Fabien GenetFabien Genet :

Je voterai cet amendement que j’ai cosigné. Dans le prolongement de ce que j’ai dit lors de la discussion générale, j’ajoute que ces établissements sont absolument essentiels pour nos territoires, en particulier ruraux : ils accueillent de nombreux élèves de ces territoires et ont besoin de se développer. Certains projets de formations post-bac, comme des brevets de technicien supérieur (BTS), sont en attente et ne peuvent être menés à bien aujourd’hui, par manque de moyens. Il me semble absolument essentiel de développer cet outil. Monsieur le ministre, j’ai un peu de mal à comprendre votre position depuis le départ. Je vous ai entendu, à Étan...

Photo de Michel SavinMichel Savin :

Le Gouvernement a lancé un plan Aisance aquatique visant à l’apprentissage de la natation par tous les élèves, mais sa mise en œuvre rencontre de nombreuses difficultés. Par ailleurs, les chiffres de mortalité par noyade sont en progression constante et il est urgent que l’ensemble des jeunes de notre pays sachent nager. Aujourd’hui, on estime que 50 % des enfants ne possèdent pas cette compétence en sixième. Monsieur le ministre, le budget des sports contient un crédit de 3 millions d’euros, largemen...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Cet amendement vise à augmenter le nombre d’unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) dans les écoles primaires. Le nombre d’élèves scolarisés dans ces dispositifs augmente, mais plus lentement que le nombre d’élèves en situation de handicap. Il est passé aujourd’hui à moins de 30 % des élèves, contre près de 40 % en 2004, Le nombre d’élèves du premier degré reconnus handicapés a doublé en quinze ans, alors que, dans le même temps le nombre de ceux qui sont concernés par ces dispositifs n’a augmenté que de 35 %. Le Gouverne...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

...isation indemnitaire de 30 % afin de se rapprocher du niveau de rémunération des médecins inspecteurs de santé publique. Le coût de cette mesure est estimé à 3 millions d’euros. Cette revalorisation est indispensable, alors que de nombreux postes de médecins scolaires sont vacants en raison d’une rémunération insuffisamment attractive. Pourtant, le travail que ces praticiens réalisent auprès des élèves est indispensable. Leurs conditions de travail se sont dégradées parce qu’ils exercent parfois dans plusieurs établissements. Au vu de la crise sanitaire que nous traversons, cette question nous paraît importante.

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

...ée comme elle devrait l’être – nos amendements sur ce sujet ont été rejetés ; les écrans ont envahi la vie des enfants ; on poursuit la fuite en avant sans débat sur la 5G. Tout cela conduit à la sédentarité, à l’obésité et à la maladie. D’un côté, on essaye de réparer, mais, de l’autre, on casse. L’école est aujourd’hui la seule instance susceptible de contrecarrer ces approches et d’ouvrir les élèves vers des pratiques actives. Je voterai cet amendement. Aujourd’hui, on mène une politique de soin plus que de santé, mais, dans l’état où nous nous trouvons, nous sommes bien obligés d’essayer de faire quelque chose.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

...’attribution d’une prime informatique aux professeurs documentalistes, d’un montant annuel de 150 euros, qui entre dans le cadre plus global des mesures de revalorisation prévues à partir du mois de janvier 2021. Nous ne comprenons pas que les professeurs documentalistes soient exclus du dispositif destiné aux professeurs, compte tenu de la nature du travail qu’ils accomplissent en lien avec les élèves, les enseignants et les partenaires extérieurs de leurs établissements et de leur fréquent recours aux ressources numériques. Cette omission nous semble traduire une méconnaissance de leur statut et de leurs missions quotidiennes.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Cet amendement vise à mobiliser des financements pour l’ouverture de classes ULIS dans l’enseignement agricole. Ces dispositifs ont prouvé leur efficacité dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap, tout en facilitant leur intégration dans des temps d’enseignement classique. Le Gouvernement en confirme l’intérêt, puisque, ainsi que je l’ai rappelé, il en a créé 250 en lycée. Pourquoi ne pas le faire également dans l’enseignement agricole ?

Photo de Gérard LonguetGérard Longuet :

Sur cet amendement, la commission s’en remet à la sagesse de la Haute Assemblée, pour la bonne raison que l’enseignement agricole repose très largement sur l’internat et que les relations entre les enseignants, les élèves et les moniteurs y sont de nature assez différente. Les ULIS ont donné la mesure de leur efficacité dans l’enseignement général. Sont-elles pour autant absolument nécessaires pour l’enseignement agricole ?

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Cet amendement vise à augmenter les effectifs du personnel de santé scolaire. Sans entrer sans le détail, j’appelle l’attention sur le rôle crucial de la santé scolaire, un service de proximité pour le suivi et l’accompagnement des élèves.

Photo de Claude KernClaude Kern, rapporteur pour avis des crédits du programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence » de la mission « Action extérieure de l'État » :

...n globale de 155 millions. Un tel chiffre, à cette période de l'année, illustre la forte augmentation des demandes de bourses de la part des familles françaises ; sur les 50 millions d'euros supplémentaires destinés aux familles étrangères et aux établissements, 23 millions d'euros ont été consommés. Même si ces deux mesures ont été accueillies favorablement, certaines associations de parents d'élèves font état d'une trop grande rigidité du dispositif de soutien aux familles françaises, dont les critères seraient plus restrictifs que ceux retenus pour l'aide aux familles étrangères. Nous avons eu aussi écho de disparités dans l'application des aides selon les postes diplomatiques, qui semblerait être imputable à une mauvaise communication du ministère vers les postes, puis de ces derniers v...

Photo de Claudine LepageClaudine Lepage :

... fait un gros effort, avec trois enveloppes de 50 millions d'euros chacune, pour aider les familles françaises, les familles étrangères et les établissements d'enseignement français à l'étranger. Cependant, les sommes dépensées sont encore loin de ces autorisations et les élus consulaires nous disent que l'interprétation des modalités budgétaires a varié selon les postes diplomatiques. Pour les élèves français, les dépenses supplémentaires via les bourses ont atteint 23,2 millions d'euros, soit un total de 114,3 millions d'euros cette année ; compte tenu des rabots de ces dernières années, nous sommes au niveau de 2014, alors que le nombre d'élèves a augmenté. L'aide aux familles étrangères atteint 25,2 millions d'euros, et l'avance de trésorerie, 24,5 millions d'euros - ce sont les chiffres ...

Photo de Damien RegnardDamien Regnard :

J'avoue ma perplexité face à la situation des opérateurs - Institut français de Paris, instituts culturels, alliances françaises, réseau de l'AEFE - qui restent fortement fragilisés dans un environnement international pandémique instable. Un tiers des établissements culturels sont menacés de fermeture définitive, et l'on déplore une baisse des effectifs du réseau AEFE, alors que le nombre d'élèves progresse en général. L'augmentation du budget total reste très faible : seulement 0,2 % grâce aux 9 millions d'euros fléchés sur la sécurité du réseau, tandis que d'autres crédits baissent. Le ministère de l'Europe et des affaires étrangères, de son côté, communique peu sur le plan de soutien au réseau. Et dans les conditions budgétaires actuelles, on voit mal comment l'objectif de doubler le ...

Photo de François PatriatFrançois Patriat :

Notre groupe salue la hausse de 63 millions d'euros des crédits de cette mission qui progressent pour la troisième année. Les nouvelles homologations ont permis cette année d'accueillir 5 000 nouveaux élèves. Cependant, on constate un déséquilibre entre les établissements en gestion directe et les autres. Il est clair que l'objectif de doubler le nombre d'élèves d'ici à 2030 sera difficile à atteindre. C'est l'occasion sans doute de repenser les missions de l'AEFE, pour gagner en efficacité. Notre groupe votera les crédits de cette mission.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin, rapporteur pour avis sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire » :

...d'euros par rapport à l'année dernière. Sept actions représentent à elles seules près des deux tiers de cette augmentation. Elles témoignent des principales priorités du ministère : l'école inclusive et le premier degré. Les crédits pour l'école inclusive progressent de plus de 250 millions d'euros. Cette augmentation doit permettre la création de 8 000 postes supplémentaires d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) à la rentrée 2020 et de 4 000 de plus en 2021. On ne peut que se féliciter collectivement de cette priorité donnée à l'inclusion de tous les enfants à l'école. Il faut, cependant, veiller à la rémunération et à la fidélisation des AESH. Deuxième bémol : le faible nombre d'enseignants référents, alors qu'ils font le lien entre tous les acteurs de la scolarisation d...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

...ds noirs de la République sont toujours les piliers de notre société face à l'obscurantisme. Mais nous ne devons pas nous contenter d'hommages : il faut aussi entendre leurs alertes, lorsqu'ils disent qu'ils ne se sentent pas assez protégés, que le dialogue avec la hiérarchie est souvent compliqué, qu'ils ont besoin de plus de formations pour répondre sereinement aux nombreuses questions de leurs élèves. Les personnels de l'éducation nationale ont été, et sont encore, en première ligne dans cette crise sanitaire, avec de nombreuses situations complexes à gérer : des protocoles sanitaires difficiles à mettre en place, un stress important pour les équipes éducatives, des élèves en difficulté après le premier confinement, des parents d'élèves inquiets... Notre école de la République a pour miss...

Photo de Anne VentalonAnne Ventalon :

...tisfaction quant à la hausse du budget, même si, avec un budget dans la moyenne des pays de l'OCDE, les résultats de l'enseignement primaire confirmés par les dernières évaluations nationales ne sont pas à la hauteur. La dernière enquête PISA de décembre 2019 indique même un décrochage inquiétant dans les milieux les plus populaires. Je salue la hausse des crédits destinés à l'accompagnement des élèves handicapés, avec les réserves que notre rapporteur a exprimées. Si l'on ne peut que se féliciter de l'effort réalisé sur le primaire, nous devons déjà sonner l'alarme sur les fortes disparités qui apparaissent dans le secondaire. En effet, la réforme du lycée a consacré le principe des spécialités, qui sont inégalement représentées en fonction des territoires. Les lycéens des régions rurales ...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

... la parole publique. L'augmentation des crédits tient à l'élargissement du périmètre et à une revalorisation des enseignants, pas à des moyens supplémentaires pour l'éducatif et l'enseignement. Or, dans notre contexte, nous avons besoin de dispositifs qui ont fait leurs preuves, comme les Rased ou le dispositif « plus de maîtres que de classes », ils permettent de proposer un suivi sur-mesure d'élèves en difficulté - or, vous remarquerez que leurs crédits n'augmentent pas. Autre problème, les moyens supplémentaires accordés au premier degré sont pris sur le second degré, des heures d'enseignement ne sont pas faites parce qu'on ne trouve pas des enseignants pour plus d'heures supplémentaires. Cela signifie que des heures d'enseignement ne sont pas faites ; ce n'est pas acceptable. La revalor...