Interventions sur "hôpital"

637 interventions trouvées.

Photo de Catherine GénissonCatherine Génisson :

...e la place de cet établissement dans l'agglomération. Par ailleurs, il serait nécessaire d'affiner l'analyse et la notion de recours. S'agissant des besoins en personnels liés aux blocs opératoires, les choses ont tout de même beaucoup évolué dans les hôpitaux publics et les communautés hospitalières de territoire s'organisent pour procéder à des rationalisations. Dans le Pas-de-Calais, un seul hôpital exécute la nuit les actes chirurgicaux.

Photo de Jacky Le MennJacky Le Menn :

..., une enveloppe de 600 à 700 millions d'euros à trouver avant le 1er janvier. Si les hôpitaux doivent se débrouiller seuls, ce sera catastrophique. Et encore, je n'ai pas évoqué le personnel soignant... Comment vont-ils payer quand la fédération hospitalière de France évaluait à 3,4 % la progression minimale de l'Ondam ? Comment faire rentrer tout cela dans la toute petite enveloppe attribuée à l'hôpital ?

Photo de Catherine GénissonCatherine Génisson :

Plus largement, se pose un problème de reconnaissance des personnels soignants, qu'il s'agisse des RTT, de la rémunération ou encore des repos compensateurs désormais obligatoires pour les anesthésistes, les obstétriciens et les chirurgiens, lesquels seraient une bonne chose, si ils pouvaient les prendre ! Ce qui pose problème, soit dit en passant, pour la sécurité des soins prodigués à l'hôpital. D'après une enquête publiée dans Le Monde auprès d'un syndicat d'anesthésistes, la moitié des médecins déconseille aux jeunes de s'engager dans leur métier, pourtant si beau. Bref, c'est la spirale infernale : des médecins toujours moins nombreux et en mal de reconnaissance qui, avec l'exigence de rentabilité, perdent le sens profondément humaniste de leur engagement. Sans tomber dans le catastr...

Photo de Muguette DiniMuguette Dini :

Il n'est pas dans mes habitudes de critiquer les gouvernements passés, cependant, appliquer les trente-cinq heures à l'hôpital était totalement inconscient de votre part, pour ne pas dire irresponsable en l'absence d'un personnel formé pour assurer les remplacements. Le commentaire vaut pour les lieux qui accueillent en permanence des personnes âgées, handicapées ou des enfants : ceux-ci ne s'arrêtent pas de vivre au-delà de trente-cinq heures ! Tout citoyen responsable partage les inquiétudes de Mme Génisson : ce n'est...

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny, rapporteur général :

...r le plus grand nombre d'actes, ce qui entraîne une diminution du coût par acte, l'enveloppe financière disponible étant fermée. La T2A est-elle la réponse aux problèmes des hôpitaux ? Le débat mérite d'être ouvert. Nous pourrons aussi nous interroger sur le sujet tabou des limites d'intervention des différents métiers du monde médical... Autant de questions à nous poser sur le service public à l'hôpital, et non sur l'hôpital public qui n'a plus d'existence juridique...

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny, rapporteur général :

...des assurés CMU-c pour lesquels les dépassements sont de toute façon interdits, ce qui limite la portée de ces 30 %. Il est aussi prévu que les médecins devront limiter le niveau des dépassements sur les autres actes. Or, la formulation retenue par la convention est peu claire. Peut-on savoir comment sera calculé le plafond du dépassement ? Enfin, je ne peux pas ignorer la question centrale de l'hôpital. La Cour des comptes interpelle, là aussi, le Gouvernement. Si - ce que personne ne peut contester - les modes de gestion doivent constamment s'améliorer, il est indéniable que la situation sociale et financière des hôpitaux est sous tension. Dans ce contexte, le Gouvernement propose, dans ce PLFSS, d'imposer des sanctions financières si les hôpitaux ne respectent pas certains « indicateurs de pe...

Photo de Catherine GénissonCatherine Génisson :

Je vais me concentrer sur quelques questions car nous aurons le temps de poursuivre le débat dans l'hémicycle. Vous nous avez fait plaisir sur le DMP, permettez de vous rendre la pareille en vous rappelant que Martine Aubry a reconnu que les trente-cinq heures à l'hôpital n'avaient pas été une réussite car elles avaient été mal appliquées. Mais j'insiste sur le fait que toute réforme doit intégrer le fait que l'hôpital public se trouve au centre de notre système de santé et qu'il est contraint d'assurer des urgences non programmées. L'hôpital ne fonctionnera bien que lorsque l'ensemble du système, en amont et en aval, sera bien organisé. La convergence tarifaire...

Photo de Jacky Le MennJacky Le Menn :

...ésente une particularité essentielle, celle d'exiger, par définition, que le malade soit encadré par un minimum de personnes. Ces personnels constituent le facteur humain, le supplément d'âme indispensable au soin. Je vous rappelle cela au moment où l'on assiste à des mouvements dans nos hôpitaux, pas seulement à l'AP-HP, mais aussi en province. Il y a des limites aux efforts que l'on demande à l'hôpital public. Par ailleurs, je pense que la convergence tarifaire ne parviendra pas à résoudre ces problèmes mais qu'elle risque au contraire de les aggraver. Certes, la loi HPST prévoit la création de nouvelles structures telles que le groupement de coopération sanitaire mais une difficulté demeure, tenant à la différence de logique qui subsiste entre les hôpitaux publics et les établissements privé...

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier :

...est aujourd'hui en sommeil, nous avons en effet constaté que dans un certain nombre de départements, il existe une vraie différence d'attractivité des établissements privés par rapport à ces hôpitaux publics. Compte tenu du petit nombre de spécialistes formés, il est vrai qu'il n'y a aucune comparaison possible pour apprécier les perspectives que leur offrent les cliniques privées par rapport à l'hôpital dans plusieurs spécialités, comme la chirurgie. Cela vaut pour les hôpitaux généraux mais aussi pour certains CHU. Quelles mesures envisagez-vous pour remédier à ce problème ? Concernant les hôpitaux d'une façon générale, les établissements en déficit disposaient d'un plan de retour à l'équilibre (PRE). Est-il possible de savoir quels sont les hôpitaux qui ont respecté ce plan et lorsque ce n'es...

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

...verses autorités responsables de organisation de l'offre de soins. Nous avons formulé trente-trois recommandations ; certaines, portant sur le court terme, concernent les comportements, les marges de manoeuvres, les assouplissements possibles. Les autres, plus importantes, portent sur le moyen terme. Le rapport est divisé en quatre parties : la gouvernance des établissements publics de santé ; l'hôpital dans son environnement ; le décloisonnement du système de santé ; enfin, le dispositif d'accompagnement. Malgré, naturellement, quelques critiques, la nouvelle organisation de la gouvernance hospitalière n'a pas suscité de rejet d'ensemble ; le fameux débat entre médecin président de la commission médicale d'établissement (CME) et directeur de l'hôpital est dépassé ; le vrai problème, maintenan...

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

... la concurrence public/privé devient aiguë. Dans certains établissements privés ou sans but lucratif - à l'institut mutualiste Montsouris, par exemple -, on teste un nouveau système de rémunération des médecins, qui tient compte des actes médicaux, mais aussi des présences et du fonctionnement de l'équipe médicale. Il faut étudier cette formule, qui se pratique notamment dans mon département, à l'hôpital Foch, ou dans le privé en Guadeloupe. Au lieu de ne s'occuper que de la rémunération du médecin ou du chirurgien, on prend en compte l'équipe médicale ; un tel intéressement améliorerait l'assiduité et l'efficacité du service. Songez à ce qui s'est passé dans un grand établissement de l'assistance publique où le chef de service - parce qu'il voulait partir ailleurs - a décidé d'arrêter toute chir...

Photo de Alain MilonAlain Milon :

...Vous proposez que le président d'université soit membre du conseil de surveillance du CHU et que le directeur général du CHU soit membre du conseil d'administration de l'université. Nous l'avons dit cent fois ! Et aussi que la présidence du conseil de surveillance de l'ARS pourrait être confiée à un élu ou à une personnalité qualifiée. A propos de la psychiatrie : la loi HPST devait organiser l'hôpital, quel que soit le type d'établissement ; nous avons toujours dit que la psychiatrie était une spécialité médicale comme une autre, que, de ce fait, les établissements psychiatriques devaient être organisés comme les autres hôpitaux, mais que, cependant, une loi sur la santé mentale était nécessaire. Vous recommandez une « organisation intersectorielle de l'hospitalisation complète en psychiatrie ...

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

...nérale je voulais voir si le nouveau dispositif fonctionnait. J'ai constaté une grande souplesse d'application sur le terrain. Les syndicats de psychiatres, au départ réticents, sont devenus plus réceptifs à la fin de notre mission et la création du CHT d'Ile de France, autour de Sainte-Anne, marque une évolution importante. Il s'agit d'étudier qui reçoit le malade psychiatrique : c'est souvent l'hôpital général qui le garde s'il a un lit disponible mais qui, sinon, le renvoie ailleurs. Comment et où se fait ce renvoi ? Et que fait-on de ceux qui sortent de l'hôpital psychiatrique ? Tout cela n'est pas encore au point. Et pour les jeunes, les adolescents souffrant de troubles psychiatriques, il existe les maisons de santé jeunes, les urgences pédiatriques etc. : il faut mettre de l'ordre dans tou...

Photo de Ronan KerdraonRonan Kerdraon :

N'étant pas un spécialiste de ces questions, je m'exprime en tant qu'élu et patient potentiel. Sur mon territoire, les cliniques se regroupent pour constituer un pôle privé d'excellence en cancérologie. En face, l'hôpital public se sent abandonné... Comment faire pour que les deux partenaires travaillent ensemble, en ayant chacun le sentiment de faire oeuvre utile, notamment en matière de recherche ? Selon des syndicats de médecins, certaines maisons de santé sont soutenues par des laboratoires. Comment se garantir de toute dérive en matière de prescriptions ?

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

Le bon outil, c'est le groupement de coopération sanitaire (GCS). A chacun sa spécialité. A Fontainebleau, où j'ai accompagné le Président de la République, on rapproche une clinique privée et un petit hôpital public. C'est la seule voie pour éviter le débauchage de médecins et d'infirmières. Monsieur Kerdraon, il faut en effet se protéger de tout risque de dérive dans les maisons de santé. J'ai d'ailleurs défendu, contre l'avis d'Alain Milon, le maintien des fondations médicales. Attention aux financements qui viennent de n'importe où !

Photo de René TeuladeRené Teulade :

Cela fait vingt ans que je me penche sur ces problèmes. Si l'on a progressé dans la prise en compte des difficultés économiques, on n'a jamais su concilier prescriptions libérales et prestations socialisées. Je crois au conventionnement entre hôpital et cliniques. Les expériences ont été concluantes, qu'il s'agisse de matériel ou de prestations. Mais il faut que les personnels soient d'accord. Je crois à l'expérimentation locale en la matière. Pourquoi ne pas prendre en charge la formation des étudiants en médecine s'ils s'engagent par la suite à exercer en milieu rural ? En 1947, on payait bien aux futurs enseignants leurs études, en échan...

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

La loi a créé les contrats d'engagement de service public : les études sont financées, à condition que le jeune médecin s'engage à s'installer en zone sous-médicalisée. Mais les doyens ne poussent pas à la conclusion de tels contrats, la formation des médecins est axée sur l'hôpital plus que sur l'exercice en cabinet, et les ARS ne semblent pas prendre la mesure du problème. On peine à trouver des candidats : à peine deux cents contrats ont été signés sur les quatre cents prévus... Il faut poursuivre l'expérimentation. L'accélération du regroupement des cliniques privées est dangereuse. Les cliniques ne sont plus achetées par une société de médecins comme naguère, mais par ...

Photo de Alain VasselleAlain Vasselle, rapporteur général :

...comptes relève « l'anomalie que constitue depuis plusieurs années le financement par l'emprunt de l'équivalent de quatre semaines de soins courants », et définit trois priorités : strict respect de l'Ondam, retour à l'équilibre d'ici 2014 et réflexion sur des sujets clés comme l'amélioration de la prise en charge globale des patients. Elle propose un certain nombre de pistes, sur le médicament, l'hôpital ou les systèmes d'information, et insiste sur la nécessité de parvenir à un résultat de négociations conventionnelles compatible avec le respect de l'Ondam et sur la vigilance à apporter à la politique d'investissement hospitalier. La Cour estime aussi que les montants restant à la charge des assurés sociaux doivent être compatibles avec leurs ressources, pour ne pas remettre en cause l'accès aux...

Photo de Guy FischerGuy Fischer :

...endes et stock-options, elle impose à tous les autres l'hyper-austérité. Celle-ci repose sur l'écrasement sans précédent des salaires et des retraites - même si la masse salariale a augmenté à la faveur de la reprise. Quelles seront les conséquences sociales de ces règles financières ? L'accès aux droits sociaux est remis en cause, le reste à charge des patients augmente. On fait pression sur l'hôpital public, stigmatisé depuis des années. Or les hôpitaux sont en crise : le directeur général des Hospices de Lyon déclare qu'il ne pourra bientôt plus investir ! Quant au projet de loi sur la dépendance, loin de la grande loi annoncée, il se résumera à quelques articles au sein du PLFSS pour 2012... Sur les retraites, le Gouvernement a déjà lancé l'offensive : la réforme s'applique au 1er juillet. ...

Photo de Jacky Le MennJacky Le Menn :

Nous nous réjouissons que l'Ondam soit respecté, mais il faut que la Mecss se penche sur le détail des éléments qui rentrent dans son élaboration, dont certains sont plus maîtrisés que d'autres. Dans peu de temps, les patients subiront les conséquences des difficultés de l'hôpital public. Il faut fixer l'Ondam à un niveau crédible, raisonnable. La Mecss devra aussi se pencher sur l'évolution de la dette des hôpitaux, qui ne cesse de croître. La manière dont celle-ci se forme est encore opaque. Sur les retraites, nous divergeons. Le système de lissage a été repoussé à plus tard. Plus grave, on limite tellement la notion de pénibilité que même sa lanterne à la main, un sa...