Interventions sur "presse"

692 interventions trouvées.

Photo de Éric DoligéÉric Doligé :

Bien évidemment, je n’avais pas du tout l’intention de toucher à l’indépendance ni à la liberté de la presse, qui vont bien évidemment perdurer bien au-delà de mon petit amendement. Simplement, je ne vois pas pourquoi un avocat qui vient de terminer ses études ne pourrait pas pratiquer sa profession et devrait mettre son activité entre parenthèses pendant cinq ans, quand un journaliste ou celui qui participe à un organe de presse ne devrait pas faire de même durant son mandat. Le conflit d’intérêts est...

Photo de Éric DoligéÉric Doligé :

Je l’avoue, j’ai aussi déposé cet amendement parce que j’adore entendre Philippe Bas. §Je maintiens donc mon amendement. Croyez bien, monsieur le rapporteur, que je n’ai rien contre la liberté et l’indépendance de la presse.

Photo de François BonhommeFrançois Bonhomme :

En raison de la mission même d’informer, consubstantielle à la démocratie, nous voulons rendre incompatible l’exercice de fonctions exécutives locales avec celles de dirigeant d’une entreprise de presse. On voit trop souvent le président d’un exécutif local orienter les annonces légales, dont le préfet ne contrôle que le montant, vers un support de presse appartenant au groupe qu’il dirige pour profiter de cette manne financière en toute légalité. Il arrive encore que le même responsable de presse, par ailleurs titulaire de fonctions exécutives locales, décide de mettre en place une campagne d...

Photo de François BonhommeFrançois Bonhomme :

Il s'agit de permettre à un parlementaire détenant des participations dans le capital d'une entreprise de presse de céder ses participations dans un délai de trois mois ou d'en confier la gestion, sans droit de regard, à un tiers.

Photo de Claude BelotClaude Belot, rapporteur spécial de la mission « Médias, livre et industries culturelles » :

À vous entendre, Madame la Ministre, tout va très bien... Je ne partage pas votre optimisme : certains titres de la presse périclitent. Avec la fin du moratoire, la presse spécialisée est en grand danger car l'essentiel du transport s'effectue par voie postale. Je suis très inquiet pour un certain nombre de titres de la presse générale, d'information, et sur certains titres de la presse spécialisée. Vous avez à peine évoqué France Télévisions alors que 1 000 emplois vont disparaître, en grande partie à France 3, c'...

Photo de Gérard MiquelGérard Miquel :

..., ce qui a entraîné des résultats positifs en permettant la réalisation de nombreux travaux de rénovation de notre patrimoine. Dans le cadre d'une décentralisation avancée, envisagez-vous de généraliser cette option, qui fluidifierait l'action publique, augmenterait la réactivité et donnerait du travail aux entreprises, tout en permettant d'améliorer l'état de notre patrimoine ? Par ailleurs, la presse quotidienne est soutenue en raison de ses difficultés, que ne connaissent pas les magazines ; pourquoi ne pas imposer à ces derniers une éco-contribution, redistribuée aux collectivités, pour financer dans de bonnes conditions le recyclage du papier qu'ils génèrent ? Nous avons déposé plusieurs amendements en ce sens, ce qui est plus difficile depuis deux ans, dans la mesure où nous n'examinons p...

Photo de Jean ArthuisJean Arthuis :

La presse papier bénéficie d'un taux de TVA de 2,1 %, alors que la presse en ligne est soumise à un taux de 20 %. J'ai bien noté que vous y mettrez bon ordre en alignant les taux, même s'il y aura peut-être quelques problèmes au niveau européen. Mais, concernant les contentieux, les organes ayant appliqué de bonne foi un taux réduit bénéficieront-ils d'un sursis à statuer ?

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent, rapporteur pour avis sur les crédits de la presse :

Je ne partage pas votre optimisme sur la presse. Ce secteur est déstabilisé, en très grande difficulté, en alarme maximum. Le soutenir est un impératif démocratique. Une très profonde mutation est à l'oeuvre, dont personne ne sait prédire l'issue. Des titres risquent de disparaître. Pourquoi ne pas baisser la TVA sur la presse numérique dès maintenant, puisque vous souhaitez un alignement ? Cette mesure aurait un effet minime pour le budget, m...

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

...et immobilier était démesuré, mais nous devons prévoir des lieux de stockage. L'implantation au coeur de Paris ne pouvait durer, un transfert en périphérie était inéluctable. De plus, la multiplication des sites n'était pas judicieuse. Aujourd'hui, il faut agir. Il y a un an jour pour jour, vous dénonciez devant nous des aides trop peu sélectives. Or vous vous refusez aujourd'hui à désolidariser presse magazine et presse d'intérêt général. Aujourd'hui, 35 000 journalistes possèdent une carte de presse : 30 000 sont réellement en activité, seuls 10 % à 15 % travaillent dans l'information politique et générale. Avec la hausse des tarifs postaux de 15 % au 1er janvier, d'autres quotidiens vont tomber, après France Soir ou La Tribune. La presse d'information appartient au secteur privé mais exerc...

Photo de Catherine GénissonCatherine Génisson :

Mon expérience des comités de bioéthique m'enseigne que certaines personnes que nous entendrons seront plus prolixes à huis clos, quitte à ce que nous ouvrions certaines tables rondes à la presse.

Photo de Catherine GénissonCatherine Génisson :

Si les personnes auditionnées demandent le huis clos, la presse le saura et un soupçon pèsera sur elles. Les auditions à huis clos sont souvent plus riches et plus utiles, quitte à ce que nous rendions compte périodiquement à la presse.

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier :

Je suis réservé. Si les auditions des professionnels de la santé sont ouvertes, nous risquons beaucoup de lieux communs, à la place de l'information précise dont nous avons besoin. Il vaut mieux les entendre à huis clos, quitte à publier ensuite un communiqué de presse : souvenons-nous de certaines auditions irréelles sur le Mediator .

Photo de Marie-Thérèse HermangeMarie-Thérèse Hermange, rapporteur :

A vos yeux, la presse médicale s'est-elle suffisamment emparée du débat scientifique sur les propriétés du benfluorex ? Servier met en avant le raisonnement suivant. Dans le cas de l'Isoméride, la fenfluramine est elle-même porteuse de l'activité pharmacologique, donc en partie responsable de l'effet anorexigène. La fenfluramine et la norfenfluramine sont toutes deux porteuses de l'activité pharmacologique. En revanch...

Photo de Marie-Thérèse HermangeMarie-Thérèse Hermange, rapporteur :

Voyez-vous une différence de traitement entre la presse médicale française et étrangère ?

Photo de Marie-Thérèse HermangeMarie-Thérèse Hermange, rapporteur :

Quels sont les liens entre la presse d'information générale et la presse médicale ? Qui est à l'origine de l'information sur les risques médicamenteux ?

Photo de Marie-Christine BlandinMarie-Christine Blandin :

Nous nous félicitons du rôle de révélateur de la presse. Vous avez détaillé votre travail d'écoute des victimes. Cependant, il n'est pas satisfaisant que la sécurité sanitaire fonctionne de cette manière. Avez-vous des suggestions pour favoriser l'écoute officielle des victimes et des signalements non professionnels ?

Photo de Marie-Thérèse HermangeMarie-Thérèse Hermange, rapporteur :

Existe-t-il dans la presse médicale des liens d'intérêts qui expliqueraient le traitement de certains médicaments et qui occulteraient certaines problématiques du médicament ? Je pense par exemple au RU486, pour lequel un cas de décès a été relevé. Le contexte socioculturel occulte-t-il certaines problématiques, qui peuvent pourtant avoir des effets sur la santé ?

Photo de Marie-Thérèse HermangeMarie-Thérèse Hermange, rapporteur :

Quels sont les laboratoires qui selon vous ont une réputation plus spécifique dans le secteur de la presse médicale ?

Photo de Michel GuerryMichel Guerry :

Dans d'autres domaines, la presse est souvent critique. Dans le domaine médical, elle ne l'est jamais à l'égard des firmes pharmaceutiques.

Photo de Marie-Thérèse HermangeMarie-Thérèse Hermange, rapporteur :

Les revues américaines, je vous renvoie au rapport de l'Igas, publient, semble-t-il, essentiellement des études financées par des laboratoires. Les résultats sont présentés plus favorablement, les résultats négatifs non publiés... Quel est le point de vue de la presse française ? Cette mission peut être l'occasion de réfléchir sur l'ensemble de la politique du médicament. Avez-vous tenté de comparer les différentes bases de données ?