Interventions sur "relation"

467 interventions trouvées.

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti :

... de l’immigration et l’attribution des visas, qui a suscité d’immenses frustrations à l’égard de la France, particulièrement de la part des jeunes ? Les empêcher de rendre visite à leur famille, de faire un stage ou de suivre une formation, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, ne rime à rien et ne permettra certainement pas de juguler l’immigration illégale ! Si l’on veut engager une nouvelle relation avec l’Afrique, il faut revenir à une politique des visas plus ouverte. La contestation anti-française s’est répandue parmi la jeunesse – une jeunesse moins scolarisée, plus perméable aux manipulations et à laquelle les dirigeants n’ont rien d’autre à proposer que cet os anti-français à ronger. Cet os, c’est également celui que proposent en Afrique de l’Ouest certaines élites religieuses, qui s...

Photo de Pierre Jean ROCHETTEPierre Jean ROCHETTE :

...x qu’étrangers. Elle entraîne également des surcoûts qui nuisent à la rentabilité, qu’ils soient liés au besoin de protection ou bien à la réparation des dégradations. S’y ajoute le caractère très perfectible des réseaux d’infrastructures. Encore dégradés par l’insécurité, ils pèsent eux aussi sur la croissance économique. Les pays européens, notamment la France, bien entendu, entretiennent des relations particulières avec les pays africains. Pour des raisons historiques, mais aussi géographiques, nous devons veiller à les préserver et à les améliorer. Le renouveau de nos relations a été engagé par le Président de la République au début de cette année. Nous nous félicitons de ses orientations. En effet, cette évolution était plus que nécessaire. La France a fortement œuvré pour la sécurité du ...

Photo de Jean-Baptiste LemoyneJean-Baptiste Lemoyne :

...itmotiv des agitateurs à la solde du Kremlin, pourquoi 100 000 étudiants viennent-ils étudier en France – sans compter ceux qui viennent dans le cadre de la formation continue avec des programmes spécifiques, comme l’Africa Infrastructure Fellowship Program (AIFP), lancé par Thierry Déau, qui permet de renforcer les compétences des ingénieurs et des acteurs de la commande publique africaine ? La relation entre la France et les cinquante-quatre partenaires africains est donc plus vivace que jamais, mais elle évolue, dans son périmètre et dans ses projets. Cette relation se normalise, au sens où nous sommes l’un des partenaires de l’Afrique comme l’Afrique est l’un de nos partenaires. Au risque de provoquer, je dirai que, plus cette relation se banalise, mieux c’est ! En effet, quand une chose dev...

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume :

Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, à l’occasion d’un précédent débat, le groupe CRCE-K a dénoncé les fondements de nos rapports économiques, politiques, monétaires, diplomatiques et militaires, qui, de son point de vue, entravent depuis des années le développement des pays africains. Aujourd’hui, c’est la confiance même dans notre relation à l’Afrique qui est en jeu et mise en cause par ces rapports anachroniques, d’un autre temps, à mille lieues de tous les nouveaux enjeux du XXIe siècle. Je pense au franc CFA, aux traités de libre-échange ultralibéraux et au fait que la France n’a pas porté le fer contre le démantèlement des services publics et des embryons d’État social dans ces pays. Je pense aussi à notre silence face à la c...

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume :

...hangement climatique auxquels ils font face. Ensuite, plus globalement, il est nécessaire de revoir en profondeur la philosophie de notre aide, pour la tourner résolument vers la construction des bases solides d’un développement propre des pays destinataires et la dégager de toutes les logiques de pillage, qui persistent encore largement. Sans doute conviendrait-il de travailler en plus étroite relation avec les ONG présentes sur le terrain. Efforçons-nous également d’octroyer plus de dons que de prêts, puisque ces pays sont dans l’incapacité de rembourser. Tout en soutenant le développement du financement endogène dans ces pays, nous devons réviser les règles d’attribution des droits de tirage spéciaux (DTS) au Fonds monétaire international (FMI), en favorisant les critères de lutte contre la ...

Photo de Akli MELLOULIAkli MELLOULI :

M. Akli Mellouli . Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, nous sommes ici pour échanger sur la relation entre la France et les pays africains. Autrement dit, entre la France et 54 pays – selon Mme la ministre et Google – ou 55 pays – selon l’Union africaine. Nous devrons nous mettre d’accord : cela rappelle les chiffres des manifestations, selon que l’on se réfère à la police ou aux organisateurs…

Photo de Akli MELLOULIAkli MELLOULI :

Sans doute est-ce là l’héritage d’un regard daté sur l’homme africain… ( Mme et M. le ministre se récrient.) Essayons, dans nos débats sur ce sujet, d’adopter collectivement une approche moins caricaturale. Dans le temps qui m’est imparti, je concentrerai mon propos sur la relation entre la France et les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, qui est au cœur de notre politique étrangère. Cette relation revêt à la fois une dimension affective et historique, en même temps qu’elle constitue un enjeu stratégique majeur : de son évolution dépendront la place et l’influence de la France dans le monde de demain. Or cette relation a fait les frais, ces dernières années, d’un certa...

Photo de Jean-Noël GuériniJean-Noël Guérini :

Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, depuis quelques années, les relations entre notre pays et le continent africain sont devenues un long bulletin de mauvaises nouvelles qui, malheureusement, ne cessent de se répéter. Dans ce contexte, les échanges qui nous rassemblent ce soir revêtent une importance que nul ne doit sous-estimer. Au risque d’être lapidaires, nous pourrions les résumer de manière prosaïque par une question : comment sauver la place de la France en Afr...

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

... L'État connaît-il bien le niveau des investissements liés au climat qui incomberont aux collectivités locales ? Personnellement, j'en doute. L'expertise de M. Jean Pisani-Ferry pourrait être utilement mobilisée à cet égard. L'adoption d'une loi de programmation pluriannuelle des finances publiques, que nous appelons de nos vœux, clarifierait aussi ce point. Je conclus en évoquant la méthode. La relation entre État et collectivités doit être opérationnellement adaptée à la transition écologique. Les contrats de relance et de transition écologique (CRTE), les COP et autres instances de ce type ne suffiront pas et risquent de constituer – cela a été évoqué – des facteurs de complexité accrue. C'est d'un accompagnement opérationnel que les collectivités ont besoin : de l'ingénierie, qui demandera d...

Photo de Marie-Claude LERMYTTEMarie-Claude LERMYTTE :

...le ils n'avaient pas droit ? Pour certaines collectivités – j'en citerai quelques-unes, nordistes, chères à mon cœur : Crochte, Ghyvelde, Cappelle-Brouck, Wemaers-Cappel, Saint-Pierre-Brouck, Zuydcoote, Watten... –, la situation demeure alarmante. Les élus que nous rencontrons nous parlent de perte de confiance. Monsieur le ministre, qu'entend faire le Gouvernement pour rétablir cette précieuse relation avec les élus locaux ? §

Photo de Isabelle BriquetIsabelle Briquet :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, les relations entre l'État et les collectivités sont au cœur de notre débat. Si l'État compte de nouveau sur les collectivités pour relever le défi de la transition écologique, il doit tenir ses engagements et accompagner les communes dans la mise en œuvre les politiques qu'il a lui-même initiées. Dans le projet de loi de finances pour 2024, le Gouvernement propose de supprimer le fonds de soutien au dévelo...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

... parfois au crépuscule africain de la France que nos compatriotes ont le sentiment d'assister. Et pour cause : notre retrait du Sahel est l'acmé d'un phénomène de reflux par lequel notre influence politique, diplomatique, économique ou culturelle n'a cessé de faiblir. Au fil du temps, les liens construits depuis les indépendances se sont distendus. La raison en est que notre pays a désinvesti sa relation à l'Afrique. Il s'en est en quelque sorte éloigné, en démantelant par exemple son appareil de coopération technique, qui était pourtant un formidable levier de développement, d'influence et de présence au plus près des populations. Toutefois, si la France a moins regardé vers l'Afrique, la réciproque est vraie ; car, tout simplement, l'Afrique a profondément changé. L'avènement d'une jeunesse no...

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti :

...que du Congo – un faisceau de raisons complexes explique notre perte d'influence, voire, le rejet de la France. Partout, le ressentiment est vif ! L'Afrique veut prendre ses distances avec la France. Déjà en 2017, à Ouagadougou, le président Macron avait proclamé la fin de la Françafrique, comme nombre de ses prédécesseurs l'avaient fait avant lui. Pourtant, nous avons continué à surfer sur nos relations anciennes, fondées sur notre histoire coloniale. « Aucun président français sous la Ve République n'a pu se départir d'une forme de paternalisme arrogant » : c'est ce qu'a récemment déclaré un responsable politique africain. En effet, je pense que la France n'a jamais pu accepter que ses anciennes colonies soient désormais indépendantes et n'a jamais su, ou voulu, les traiter en conséquence. E...

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti :

... de l'immigration et l'attribution des visas, qui a suscité d'immenses frustrations à l'égard de la France, particulièrement de la part des jeunes ? Les empêcher de rendre visite à leur famille, de faire un stage ou de suivre une formation, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit, ne rime à rien et ne permettra certainement pas de juguler l'immigration illégale ! Si l'on veut engager une nouvelle relation avec l'Afrique, il faut revenir à une politique des visas plus ouverte. La contestation anti-française s'est répandue parmi la jeunesse – une jeunesse moins scolarisée, plus perméable aux manipulations et à laquelle les dirigeants n'ont rien d'autre à proposer que cet os anti-français à ronger. Cet os, c'est également celui que proposent en Afrique de l'Ouest certaines élites religieuses, qui s...

Photo de Pierre Jean ROCHETTEPierre Jean ROCHETTE :

...x qu'étrangers. Elle entraîne également des surcoûts qui nuisent à la rentabilité, qu'ils soient liés au besoin de protection ou bien à la réparation des dégradations. S'y ajoute le caractère très perfectible des réseaux d'infrastructures. Encore dégradés par l'insécurité, ils pèsent eux aussi sur la croissance économique. Les pays européens, notamment la France, bien entendu, entretiennent des relations particulières avec les pays africains. Pour des raisons historiques, mais aussi géographiques, nous devons veiller à les préserver et à les améliorer. Le renouveau de nos relations a été engagé par le Président de la République au début de cette année. Nous nous félicitons de ses orientations. En effet, cette évolution était plus que nécessaire. La France a fortement œuvré pour la sécurité du ...

Photo de Jean-Baptiste LemoyneJean-Baptiste Lemoyne :

...itmotiv des agitateurs à la solde du Kremlin, pourquoi 100 000 étudiants viennent-ils étudier en France – sans compter ceux qui viennent dans le cadre de la formation continue avec des programmes spécifiques, comme l'Africa Infrastructure Fellowship Program (AIFP), lancé par Thierry Déau, qui permet de renforcer les compétences des ingénieurs et des acteurs de la commande publique africaine ? La relation entre la France et les cinquante-quatre partenaires africains est donc plus vivace que jamais, mais elle évolue, dans son périmètre et dans ses projets. Cette relation se normalise, au sens où nous sommes l'un des partenaires de l'Afrique comme l'Afrique est l'un de nos partenaires. Au risque de provoquer, je dirai que, plus cette relation se banalise, mieux c'est ! En effet, quand une chose dev...

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume :

Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, à l'occasion d'un précédent débat, le groupe CRCE-K a dénoncé les fondements de nos rapports économiques, politiques, monétaires, diplomatiques et militaires, qui, de son point de vue, entravent depuis des années le développement des pays africains. Aujourd'hui, c'est la confiance même dans notre relation à l'Afrique qui est en jeu et mise en cause par ces rapports anachroniques, d'un autre temps, à mille lieues de tous les nouveaux enjeux du XXIe siècle. Je pense au franc CFA, aux traités de libre-échange ultralibéraux et au fait que la France n'a pas porté le fer contre le démantèlement des services publics et des embryons d'État social dans ces pays. Je pense aussi à notre silence face à la c...

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume :

...hangement climatique auxquels ils font face. Ensuite, plus globalement, il est nécessaire de revoir en profondeur la philosophie de notre aide, pour la tourner résolument vers la construction des bases solides d'un développement propre des pays destinataires et la dégager de toutes les logiques de pillage, qui persistent encore largement. Sans doute conviendrait-il de travailler en plus étroite relation avec les ONG présentes sur le terrain. Efforçons-nous également d'octroyer plus de dons que de prêts, puisque ces pays sont dans l'incapacité de rembourser. Tout en soutenant le développement du financement endogène dans ces pays, nous devons réviser les règles d'attribution des droits de tirage spéciaux (DTS) au FMI, en favorisant les critères de lutte contre la pauvreté et le financement à gra...

Photo de Akli MELLOULIAkli MELLOULI :

M. Akli Mellouli . Madame la présidente, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, nous sommes ici pour échanger sur la relation entre la France et les pays africains. Autrement dit, entre la France et 54 pays – selon Mme la ministre et Google – ou 55 pays – selon l'Union africaine. Nous devrons nous mettre d'accord : cela rappelle les chiffres des manifestations, selon que l'on se réfère à la police ou aux organisateurs…

Photo de Akli MELLOULIAkli MELLOULI :

Sans doute est-ce là l'héritage d'un regard daté sur l'homme africain… (Mme et M. le ministre se récrient.) Essayons, dans nos débats sur ce sujet, d'adopter collectivement une approche moins caricaturale. Dans le temps qui m'est imparti, je concentrerai mon propos sur la relation entre la France et les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel, qui est au cœur de notre politique étrangère. Cette relation revêt à la fois une dimension affective et historique, en même temps qu'elle constitue un enjeu stratégique majeur : de son évolution dépendront la place et l'influence de la France dans le monde de demain. Or cette relation a fait les frais, ces dernières années, d'un certa...