Photo de Alain Chatillon

Interventions en hémicycle d'Alain Chatillon


132 interventions trouvées.

M. Alain Chatillon. N'oublions pas deux sujets majeurs pour les entreprises. Le premier est la compétitivité. À cet égard, permettez-moi de vous rappeler le passage des 40 heures aux 35 heures, sous le gouvernement dont était membre Martine Aubry.

Second sujet, à l'échelle européenne, nous sommes le pays dans lequel l'âge de départ à la retraite est le moins élevé, puisque cet âge est de 67 ans en Allemagne et de 65 ans dans les pays d'Europe du Nord.

S'agissant de la compétitivité, je rappelle que, voilà quatre ans, l'industrie agroalimentaire réalisait 12 milliards d'excédent, alors que, cette année, elle enregistre un déficit de 2 milliards d'euros. Par ailleurs se pose le problème de l'énergie. Pourquoi l'énergie est-elle devenue chère ? Parce que nous n'avons pas entretenu les centrale...

M. Alain Chatillon. N’oublions pas deux sujets majeurs pour les entreprises. Le premier est la compétitivité. À cet égard, permettez-moi de vous rappeler le passage des 40 heures aux 35 heures, sous le gouvernement dont était membre Martine Aubry.

Second sujet, à l’échelle européenne, nous sommes le pays dans lequel l’âge de départ à la retraite est le moins élevé, puisque cet âge est de 67 ans en Allemagne et de 65 ans dans les pays d’Europe du Nord.

S’agissant de la compétitivité, je rappelle que, voilà quatre ans, l’industrie agroalimentaire réalisait 12 milliards d’excédent, alors que, cette année, elle enregistre un déficit de 2 milliards d’euros. Par ailleurs se pose le problème de l’énergie. Pourquoi l’énergie est-elle devenue chère ? Parce que nous n’avons pas entretenu les centrale...

Je m’exprimerai non pas en tant que sénateur, mais en tant qu’ancien chef d’entreprise, que j’ai été pendant trente-huit ans dans l’agroalimentaire. Je voudrais que, au-delà des discussions que nous avons depuis quelques jours, vous puissiez réfléchir à un problème majeur : nous sommes dans un monde de compétition.

J’ai connu des entreprises en Allemagne ou dans le nord de l’Europe, qui affichaient une bien meilleure compétitivité que la nôtre. Dans l’agroalimentaire, nous sommes passés de 10 milliards d’euros d’exportations voilà trois ans à moins de 2 milliards d’euros cette année.

Je vous invite à réfléchir à ceci. La compétitivité du monde d’aujourd’hui, avec la Chine, les États-Unis, l’Inde et bien d’autres pays nous oblige à entrer véritablement en compétition. Le problème ne tient pas toujours aux rémunérations. Je vous rappelle que le Mouvement des entreprises de France (Medef) a trouvé un accord avec les syndicats...

Je veux simplement ajouter que Toulouse, qui est tout de même la quatrième ville de France, n’a toujours pas de TGV, alors que, depuis 1997, nous avons, avec le conseil régional, cofinancé la ligne Paris-Bordeaux. J’espère donc que nous allons adopter ces amendements, dont nous avons bien besoin dans le Sud-Ouest.