Amendement N° 70 rectifié (Adopté)

Retrait d'une proposition de loi

Discuté en séance le 17 novembre 2004
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Sagesse

Déposé le 16 novembre 2004 par : MM. Cazeau, Godefroy, Mmes Campion, Demontès, M. Domeizel, Mmes Printz, Schillinger, San Vicente, Le Texier, les membres du Groupe Socialiste, apparentés et rattachés.

Photo de Bernard Cazeau Photo de Jean-Pierre Godefroy Photo de Claire-Lise Campion Photo de Christiane Demontès Photo de Claude Domeizel Photo de Gisèle Printz Photo de Patricia Schillinger Photo de Michèle San Vicente-Baudrin Photo de Raymonde Le Texier 

Après le I de cet article, insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« …- Le 1°de l'article L 174-1-1 du Code de la sécurité sociale est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :
« 1° Les activités de psychiatrie exercées par les établissements de santé mentionnés à l'article L. 174-1 ;
« 1°bis Les activités de soins de suite et de réadaptation exercées par les établissements de santé mentionnés à l'article L. 174-1. »

Exposé Sommaire :

Les activités de psychiatrie relèvent d'un enjeu majeur de santé publique. Pour autant, elles donnent l'exemple d'un sujet sur lequel les pouvoirs publics témoignent d'une pusillanimité constante, qui conduit à éluder de trimestres en semestres la définition des politiques en direction de ce secteur, de même que les arbitrages budgétaires qui devraient accompagner les programmes d'action pluriannuels appelés par la diversification importante des missions confiées à la psychiatrie.

Compte tenu de cet état de fait, et du danger corrélatif que la capacité de financement des enveloppes budgétaires psychiatriques diminue en euros constants, il est proposé à la représentation nationale de suivre spécifiquement l'évolution de cette enveloppe.

Cette information ne limite en rien les arbitrages positifs ou négatifs souhaités par l'exécutif en direction de cette discipline, ni même les opérations qui peuvent intervenir au titre de la fongibilité globale des enveloppes, telle que prévues à l'article 10 du PLFSS, mais elle a le mérite :

- de permettre à la représentation nationale de suivre dans le temps l'évolution de budgets qui par ailleurs retentissent sur des prérogatives régaliennes de l'Etat et leurs conditions d'exercice (soins sans consentement),

- d'organiser comme il se doit la croissance prévisible de l'enveloppe budgétaire des soins de suite et de réadaptation, appelée à progresser du fait de la mise en place de la T2A, par des transferts issus de l'enveloppe MCO du fait de recompositions hospitalières, et non du fait de transferts « silencieux » au détriment de l'enveloppe psychiatrique.

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