Amendement N° 255 4ème rectif. (Adopté)

Clôture de la session ordinaire

Discuté en séance le 8 juillet 2008
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 7 juillet 2008 par : MM. Houel, César, Fouché, Dériot, Barraux, Mmes Mélot, Sittler, MM. Bécot, Bailly, Grignon, Pierre, Détraigne, Mouly, Mme Desmarescaux, MM. Beaumont, Buffet, Revet, Dulait, Cornu, Pointereau, Braye.

Photo de Michel Houel Photo de Gérard César Photo de Alain Fouché Photo de Gérard Dériot Photo de Bernard Barraux Photo de Colette Mélot Photo de Esther Sittler Photo de Michel Bécot Photo de Gérard Bailly Photo de Francis Grignon 
Photo de Jackie Pierre Photo de Yves Détraigne Photo de Georges Mouly Photo de Sylvie Desmarescaux Photo de René Beaumont Photo de François-Noël Buffet Photo de Charles Revet Photo de André Dulait Photo de Gérard Cornu Photo de Rémy Pointereau Photo de Dominique Braye 

Dans le premier alinéa du texte proposé par le IX bis de cet article pour l'article L. 752-4 du code de commerce, remplacer le nombre :

15 000

par le nombre :

20 000

Exposé Sommaire :

Alors que les projets de nouvelles surfaces de taille moyenne sont de faible impact dans les grandes communes, ils peuvent avoir, dans certains cas, un impact fort pour les plus petites communes en matière d'aménagement du territoire et de développement durable.

L'Assemblée nationale a prévu que les maires de communes de moins de 15 000 habitants pourront saisir la CDEC sur les projets d'installation entre 300 et 1 000 m2.

Le présent amendement propose de porter ce chiffre à 20 000 habitants. Il semble en effet justifié d'accompagner le relèvement du seuil de déclenchement de la procédure d'autorisation d'une possibilité offerte aux conseils municipaux des communes de moins de 20 000 habitants ou les établissements publics de coopération intercommunale de faire entrer dans la procédure d'autorisation d'implantation des équipements commerciaux les projets dont ils sont saisis au titre du permis de construire, lorsqu'au vu du dossier complet ils estiment que le projet a des effets en matière d'aménagement du territoire et de développement durable manifestement incompatibles avec les critères de l'aménagement commercial.

Le conseil municipal peut ainsi saisir la commission départementale d'aménagement commercial, qui se prononce dans un délai d'un mois.

Enfin, dans le cas où cette procédure conduit à une autorisation d'implantation, il est légitime que le maire dispose d'un accès direct à l'autorité de concurrence pour sanctionner les abus qui pourraient en résulter.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion