Déposé le 23 février 2010 par : M. Gilles, Mlle Joissains, Mmes Rozier, Henneron, M. B. Fournier, Mme Bout, MM. Martin, Alduy, César, Leroy, Grignon, Béteille, Mme Papon, M. Guerry, Mme Sittler, M. Bécot, Mme Bruguière, MM. Doublet, Laurent, J.P. Fournier, Etienne, Couderc, Lefèvre, Vasselle, Gouteyron, Mme B. Dupont, MM. Leclerc, Dufaut, Villiers, Revet, Chauveau.
Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :
L'autorité de régulation des jeux en ligne retire l'agrément prévu à l'article 16 à tout opérateur de jeux ou de paris en ligne qui ne respecterait pas ces obligations.
Les mineurs sont des proies faciles. Ils sont incapables de résister aux pressions sociales ou commerciales. Leur jeune âge les prive du sens critique nécessaire. Il est donc de la responsabilité de l’État et du législateur de prévoir un système qui les protège réellement dans le domaine des nouvelles technologies de communication.
Aussi, le dispositif législatif proposé par l’article 3, en direction des opérateurs de jeux ou de paris en ligne agréés, nécessite dans l’immédiat d’être assorti d’une sanction exemplaire, le retrait de l’agrément accordé, si les conditions de son octroi ne sont pas respectées.
Il s’agit là d’une protection minimaliste puisque, on le sait bien, celle-ci pourra être contournée, tant que des moyens plus sophistiqués et plus efficaces ne seront pas mis en place : le projet de carte d’identité électronique par chiffrement qui pourrait répondre en l’occurrence aux exigences mentionnées ne verra pas le jour dans l’immédiat. Sans doute sera-t-il nécessaire d’impliquer les fournisseurs d’accès (internet et téléphonie mobile) dans la protection des mineurs.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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