Amendement N° 82 3ème rectif. (Retiré)

Orientation et programmation pour la performance de la sécurité intérieure

Discuté en séance le 8 septembre 2010
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendement identique : 104 )

Déposé le 7 septembre 2010 par : MM. Demuynck, Cornu, Mme Sittler, MM. Houel, Pierre, Bailly, Braye, de Legge, Pointereau, Mme Bout, MM. Etienne, B. Fournier, Mmes Goy-Chavent, Rozier, M. Ferrand, Mmes Debré, B. Dupont, MM. Alduy, Lefèvre, Dufaut, Laufoaulu, Trucy, Dallier, J.P. Fournier, Mme Mélot, MM. Fouché, Couderc, Pinton, Doligé, Beaumont, Juilhard, Vestri, J. Gautier, P. Dominati.

Photo de Christian Demuynck Photo de Gérard Cornu Photo de Esther Sittler Photo de Michel Houel Photo de Jackie Pierre Photo de Gérard Bailly Photo de Dominique Braye Photo de Dominique de Legge Photo de Rémy Pointereau Photo de Brigitte Bout Photo de Jean-Claude Etienne 
Photo de Bernard Fournier Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Janine Rozier Photo de André Ferrand Photo de Isabelle Debré Photo de Bernadette Dupont Photo de Jean-Paul Alduy Photo de Antoine Lefèvre Photo de Alain Dufaut Photo de Robert Laufoaulu Photo de François Trucy 
Photo de Philippe Dallier Photo de Jean-Paul Fournier Photo de Colette Mélot Photo de Alain Fouché Photo de Raymond Couderc Photo de Louis Pinton Photo de Éric Doligé Photo de René Beaumont Photo de Jean-Marc Juilhard Photo de René Vestri Photo de Jacques Gautier Photo de Philippe Dominati 

Après l'article 24 decies, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L'article 226-4 du code pénal est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Est puni des mêmes peines le fait de séjourner dans le domicile d'autrui sans l'autorisation du propriétaire ou du locataire et de ne pas le quitter immédiatement à la requête du propriétaire ou du locataire. »

Exposé Sommaire :

Le vol de domicile consiste en l'occupation illicite du domicile d'autrui - le domicile étant défini juridiquement comme la résidence principale ou secondaire d'un propriétaire ou d'un locataire (et se distingue en cela d'un logement vacant).

Le droit pénal est inadapté à ce type d'infraction, dans la mesure où la police n'a pas le droit d'expulser le voleur/squatteur passé 48 heures. Le propriétaire ou le locataire doit alors engager de longues démarches administratives et judiciaires avant de pouvoir réintégrer son domicile.

Cette situation qui, d'après de nombreux acteurs de terrain, serait plus courante qu'on ne l'imagine, représente une injustice particulièrement choquante pour les citoyens qui y sont confrontés.

L'amendement proposé de permettre l'expulsion immédiate du squatteur. En effet, si le simple fait de séjourner dans le domicile d'autrui contre la volonté du propriétaire devient une infraction pénale, le squatteur sera en « flagrant délit » en permanence et pas seulement pendant 48 heures après son intrusion. La police pourra donc l'expulser sans délai.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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