Déposé le 8 novembre 2012 par : M. Milon, Mmes Bouchart, Bruguière, M. Cardoux, Mmes Cayeux, Debré, M. Dériot, Mme Deroche, MM. Fontaine, Gilles, Mmes Giudicelli, Hummel, Kammermann, MM. Laménie, Longuet, Lorrain, Pinton, Mme Procaccia, MM. de Raincourt, Savary.
Alinéas 9 à 15
Supprimer ces alinéas.
La très grande majorité des entreprises françaises du secteur marchand non agricole, en particulier les établissements de moins de 200 salariés qui représentent une part écrasante des établissements (1 580 000 sur 1 586 000 selon la dernière statistique UNEDIC-Pôle emploi disponible), sont dirigées par des chefs d’entreprise non salariés, les travailleurs indépendants.
Ce sont ces entreprises qui ont créé 3 355 000 emplois nets entre le 1erjanvier 1981 et le 31 Décembre 2010.
Le rôle de ces dirigeants indépendants est donc capital dans la création d’emploi dont a tant besoin notre pays, surtout en ce moment.
Il s’avère que, naturellement, du fait de la « confusion » partielle ou totale entre leur patrimoine personnel et le patrimoine de l’entreprise, tout accroissement important des prélèvements, qu’ils aient un caractère de cotisations sociales ou un caractère fiscal, influe sur les choix que ces dirigeants font concernant le devenir de leur entreprise, s’agissant notamment de son développement et de l’embauche de nouveaux salariés.
Or, le déplafonnement des cotisations d’assurance maladie instauré par l’article 11, en créant un surcroît de charges de 410 millions d’euros pour ces dirigeants, risque précisément de nuire au développement de ces entreprises, notamment en matière d’emploi, et même de remettre en cause l’existence de certaines d’entre elles.
Il convient donc de supprimer cette mesure.
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