Amendement N° 114 rectifié (Rejeté)

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 4 avril 2013 par : MM. Retailleau, G. Bailly, Bécot, Leleux, Béchu, du Luart, Sido, del Picchia, Mme Giudicelli, MM. Darniche, Duvernois, Revet, Cambon, Savary, Paul, P. Leroy, César, J.P. Fournier, Cardoux, Mme Duchêne, MM. Bordier, Couderc, Fleming, Lenoir, Mme Hummel, MM. Grignon, Huré, Mme Sittler, MM. Magras, Houel, de Legge, Cléach, Gournac, Mayet, Mme Mélot, M. Pierre, Mme Deroche.

Photo de Bruno Retailleau Photo de Gérard Bailly Photo de Michel Bécot Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Christophe Béchu Photo de Roland du Luart Photo de Bruno Sido Photo de Robert del Picchia Photo de Colette Giudicelli Photo de Philippe Darniche Photo de Louis Duvernois Photo de Charles Revet 
Photo de Christian Cambon Photo de René-Paul Savary Photo de Philippe Paul Photo de Philippe Leroy Photo de Gérard César Photo de Jean-Paul Fournier Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Pierre Bordier Photo de Raymond Couderc Photo de Louis-Constant Fleming Photo de Jean-Claude Lenoir 
Photo de Christiane Hummel Photo de Francis Grignon Photo de Benoît Huré Photo de Esther Sittler Photo de Michel Magras Photo de Michel Houel Photo de Dominique de Legge Photo de Marcel-Pierre Cléach Photo de Alain Gournac Photo de Jean-François Mayet Photo de Colette Mélot Photo de Jackie Pierre Photo de Catherine Deroche 

Avantl’article 1erbis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le chapitre 1erdu titre VIII du livre Ierdu code civil, il est inséré un article 343... ainsi rédigé :

« Art. 343...– Par application du principe de précaution, lorsqu’une décision relative à l’établissement d’une filiation adoptive pourrait affecter le développement physique, intellectuel, psychologique, social ou éducatif de l’enfant, les pouvoirs publics renoncent à cette décision. »

Exposé Sommaire :

Le principe de précaution, tel qu’il s’impose à la France depuis le Traité de Maastricht et dont la Commission Européenne a détaillé les modalités d’application, ne peut s’appliquer uniquement aux espèces animales et végétales et faire l’impasse sur l’homme.

Dès lors qu’il existe un risque pour un enfant de pâtir d’une décision d’adoption désirée et mise en œuvre par les adultes, le juge se doit donc protéger l’enfant en appliquant la règle du doute raisonnable.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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