Amendement N° 36 rectifié (Rejeté)

Loi de finances rectificative pour 2013

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 22 147 )

Déposé le 12 décembre 2013 par : MM. Dallier, P. André, Belot, Couderc, Gilles, Grignon, Houel, B. Fournier, Mayet, Mme Procaccia, M. Bécot, Mme Boog, MM. Cardoux, Cléach, de Legge, Mme Des Esgaulx, MM. Lefèvre, Leleux, Portelli, Savary, Doublet, D. Laurent, Mme Sittler, M. Adnot, les membres du Groupe Union pour un Mouvement Populaire.

Photo de Philippe Dallier Photo de Pierre André Photo de Claude Belot Photo de Raymond Couderc Photo de Bruno Gilles Photo de Francis Grignon Photo de Michel Houel Photo de Bernard Fournier Photo de Jean-François Mayet Photo de Catherine Procaccia Photo de Michel Bécot Photo de Françoise Boog 
Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Marcel-Pierre Cléach Photo de Dominique de Legge Photo de Marie-Hélène Des Esgaulx Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Hugues Portelli Photo de René-Paul Savary Photo de Michel Doublet Photo de Daniel Laurent Photo de Esther Sittler Photo de Philippe Adnot 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Après avoir supprimé l’indemnité compensatrice forfaitaire pour les entreprises de plus de 10 salariés, et divisé par deux le crédit d’impôt apprentissage dans le projet de loi de finances pour 2014, le gouvernement engage dès à présent avec cet article une réforme de la taxe d’apprentissage, alors qu’une loi portant réforme globale de la formation professionnelle est annoncée pour 2014.

Le présent article vise en effet à fixer à 0, 68 % de la masse salariale des entreprises le taux de la taxe d’apprentissage, 55 % de son produit devant être directement fléchée vers les régions qui seront libres de l’affectation des ressources.

La taxe d’apprentissage est un impôt qui correspond actuellement à 0, 5 % de la masse salariale des entreprises. Une partie de cette taxe, le « quota », finance obligatoirement l’apprentissage, tandis que les entreprises peuvent affecter librement une partie dite « hors quota ou barème » aux écoles professionnelles et technologiques, ainsi qu’aux établissements de l’enseignement supérieur.

Le principe de libre affectation constitue un levier important d’employabilité en raison des synergies créées entre le monde de l’entreprise et celui de la formation : plus de 81 % des diplômés de l’enseignement supérieur trouvent immédiatement un emploi après la fin de leur apprentissage.

Les recettes de la taxe d’apprentissage représentent 6 % du budget consolidé des écoles et deux tiers de ces recettes proviennent du barème. La réduction proposée de cette ressource, parfois vitale pour les établissements, mettra en péril leur politique vis à vis de l’alternance et sera un frein à l’ouverture sociale.

En outre, l’augmentation de la part fléchée des régions fait craindre un renforcement des disparités régionales, et en l’absence de politique nationale, un soutien privilégié aux filières régionales au détriment des formations à vocations nationales ou internationales.

Le maintien du barème à son niveau actuel est nécessaire au service d’une dynamique de valorisation de l’apprentissage. Ce lien étroit entre les jeunes, les établissements et les entreprises est essentiel pour permettre le développement de formations adaptées aux besoins du marché du travail et lutter, ainsi, efficacement contre le chômage des jeunes.

C’est pourquoi, le présent amendement vise supprimer l’article 27 du présent projet afin de maintenir le barème de la taxe d’apprentissage à son niveau actuel.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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