Amendement N° 124 rectifié (Rejeté)

Dépôt du rapport annuel de la cour des comptes

Discuté en séance le 20 février 2014
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 18 février 2014 par : M. Cardoux, Mmes Boog, Bouchart, Bruguière, Cayeux, M. de Raincourt, Mme Debré, M. Dériot, Mme Deroche, MM. Fontaine, Gilles, Mmes Giudicelli, Hummel, M. Husson, Mme Kammermann, MM. Laménie, Longuet, Milon, Pinton, Mme Procaccia, MM. Savary, Charon, Reichardt, Mayet, Retailleau, Magras, Revet, Marini, les membres du Groupe Union pour un Mouvement Populaire.

Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Françoise Boog Photo de Natacha Bouchart Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Caroline Cayeux Photo de Henri de Raincourt Photo de Isabelle Debré Photo de Gérard Dériot Photo de Catherine Deroche Photo de Michel Fontaine Photo de Bruno Gilles Photo de Colette Giudicelli Photo de Christiane Hummel Photo de Jean-François Husson 
Photo de Christiane Kammermann Photo de Marc Laménie Photo de Gérard Longuet Photo de Alain Milon Photo de Louis Pinton Photo de Catherine Procaccia Photo de René-Paul Savary Photo de Pierre Charon Photo de André Reichardt Photo de Jean-François Mayet Photo de Bruno Retailleau Photo de Michel Magras Photo de Charles Revet Photo de Philippe Marini 

I. - Alinéa 80

Remplacer la date :

30 juin 2014

par la date :

31 décembre 2014

II. - Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Les partenaires sociaux engagent avant le 30 juin 2014 une négociation nationale interprofessionnelle relative à la durée minimale de travail et aux difficultés d'application de la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi.

Exposé Sommaire :

L’article 8 de la loi de sécurisation de l'emploi de juin 2013 a instauré une durée minimale hebdomadaire de travail de 24 heures. Il est possible de déroger à cette durée minimale par accord de branche mais uniquement sous réserve de mettre en œuvre une répartition des horaires de travail sur des journées ou des demi-journées régulières ou complètes.

Cette situation est totalement inadaptée à l'exercice de certaines professions. En effet, de nombreux emplois sont contraints en terme d’heures, de par la nature même de leurs conditions d’exercice (adaptation aux besoins des publics, saisonnalité, …). Ainsi, les secteurs des services à la personne, les structures sanitaires, sociales et médico-sociales, les services de portage de presse, les groupements d’employeurs… vont voir leur activité économique bouleversée par la rédaction actuelle de l’article.

Autre exemple, la récente réforme des rythmes scolaires nécessite la présence de personnel durant un nombre d'heures limitées et non groupées, ce qui va à l'encontre de la volonté gouvernementale en matière de temps partiel.

Cet amendement vise à :

1) prolonger le délai d'application de l'article 8 de la loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013, qui a prévu une durée minimale du temps partiel de 24 heures. Au regard des difficultés posées pour plusieurs secteurs économiques par l'application stricte de cette mesure, le délai prévu par le présent projet de loi est en effet manifestement insuffisant.

2) réunir les partenaires sociaux afin qu'ils négocient de nouveau et trouvent des solutions qui puissent, cette fois, être mises en oeuvre.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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