Amendement N° 525 2ème rectif. (Non soutenu)

Agriculture alimentation et forêt

Discuté en séance le 14 avril 2014

( amendement identique : )

Déposé le 9 avril 2014 par : MM. Amoudry, Lasserre, Dubois, Mme N. Goulet, MM. Guerriau, Tandonnet, Détraigne.

Photo de Jean-Paul Amoudry Photo de Jean-Jacques Lasserre Photo de Daniel Dubois Photo de Nathalie Goulet Photo de Joël Guerriau Photo de Henri Tandonnet Photo de Yves Détraigne 

Avantl'alinéa 1

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… – Après l’article L. 113-3 du code rural et de la pêche maritime, il est rétabli un article L. 113-4 ainsi rédigé :

« Art. L. 113-4. – Dans le cadre de la mise en valeur et de la pérennité de l’espace pastoral, des opérations de tirs de prélèvement de loup et de tirs de défense renforcée peuvent être organisées par arrêté préfectoral durant toute l’année. En cas de dommage récurrent et grave dû aux attaques des loups, le préfet définit des seuils de prélèvement plus élevés en fonction de la vulnérabilité des milieux concernés. »

Exposé Sommaire :

La propagation du loup sur les espaces pastoraux en montagne constitue une menace réelle pour l’élevage et à terme pour l’homme. Les dégâts recensés se démultiplient au fil des années et les chiffres disponibles ne prennent pas en compte les disparitions d’animaux subis par les éleveurs. Les moyens de protection dont disposent les bergers sont inadaptés pour faire face aux attaques répétées et le schéma actuel autorisant la destruction d’un loup par zone et par opération de tir (de défense ou de prélèvement) se révèle inefficace et insuffisant pour lutter contre ce prédateur très intelligent et opérant souvent par meute.

L’objectif de cet amendement est de prendre en compte la vulnérabilité de l’élevage nourri à l’herbe, qui en plus des obstacles climatiques, techniques et matériels, souffre de l’ensauvagement des territoires pastoraux à l’origine de beaucoup de dégâts (disparition ou mort de bêtes, avortement, détresse, surcoûts financiers, etc.). La population des loups est en forte augmentation ; dès lors l’augmentation du seuil de destruction ne met pas en péril l’obligation de préservation durable de ces espèces telle qu’issue des conventions internationales.

Il est donc impératif d’adapter les règles de destruction des loups en fonction des milieux concernés, surtout dans les zones d’élevage soumises à de fortes prédations et marquées par un pastoralisme très actif.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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