Amendement N° 40 2ème rectif. (Rejeté)

Comptes bancaires inactifs et contrats d'assurance vie en déshérence

Discuté en séance le 7 mai 2014
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 7 mai 2014 par : MM. Husson, Grosdidier, Mmes Cayeux, Masson-Maret, MM. Cardoux, Milon, Laufoaulu, Bas, Cambon, Mme Troendlé, MM. Gilles, Mayet, B. Fournier, Savary, Charon, Mlle Joissains, MM. Lefèvre, Portelli, Pierre, G. Bailly, Leleux, Couderc, Mme Debré, M. Cléach, Mmes Hummel, Procaccia, Deroche, M. Savin, Mmes Farreyrol, Boog.

Photo de Jean-François Husson Photo de François Grosdidier Photo de Caroline Cayeux Photo de Hélène Masson-Maret Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Alain Milon Photo de Robert Laufoaulu Photo de Philippe Bas Photo de Christian Cambon Photo de Catherine Troendle 
Photo de Bruno Gilles Photo de Jean-François Mayet Photo de Bernard Fournier Photo de René-Paul Savary Photo de Pierre Charon Photo de Sophie Joissains Photo de Antoine Lefèvre Photo de Hugues Portelli Photo de Jackie Pierre Photo de Gérard Bailly 
Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Raymond Couderc Photo de Isabelle Debré Photo de Marcel-Pierre Cléach Photo de Christiane Hummel Photo de Catherine Procaccia Photo de Catherine Deroche Photo de Michel Savin Photo de Jacqueline Farreyrol Photo de Françoise Boog 

Alinéa 12

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Si, à l'occasion de cette consultation, ils sont informés du décès, ils sont tenus de rechercher les ayants droit.

Exposé Sommaire :

Il s'agit ici d'introduire une mesure de justice. En effet, comme l'a reconnu le ministre, les ayant droits qui s'ignorent ne sont pas en mesure de réclamer des fonds, qui leur reviennent pourtant de droit.

En ne prévoyant aucune obligation de recherche approfondie à la charge des établissements bancaires, cette proposition de loi permet, de façon insinueuse, d'attendre l'expiration du délai de prescription en étant à peu près certain que les sommes ne seront jamais réclamées par leurs propriétaires.

Cet amendement répond de surcroit à une exigence constitutionnelle, puisque les articles 2 et 17 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen consacre la propriété comme un droit naturel, imprescriptible, inviolable et sacré.

Nos concitoyens ne comprendraient pas qu'il soit fait si peu de cas de leurs épargnes à leur décès. Il convient de tenir compte de la volonté de l'épargnant, et du droit de propriété sacré de son ayant droit, en lui donnant les moyens de bénéficier de sommes qui lui appartiennent.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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