Amendement N° COM-264 (Satisfait)

Commission spéciale sur le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen d'un projet de loi

Déposé le 12 mars 2015 par : MM. Bonhomme, Commeinhes, B. Fournier, Lefèvre, Mme Deromedi, M. A. Marc, Mme Mélot, M. Mandelli, Mme Micouleau, MM. Morisset, Nougein, Trillard, Vogel, Mme Canayer, M. Grand, Mmes Gruny, Imbert, MM. Laménie, D. Laurent, Pierre.

Photo de François Bonhomme Photo de François Commeinhes Photo de Bernard Fournier Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jacky Deromedi Photo de Alain Marc Photo de Colette Mélot Photo de Didier Mandelli Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-Marie Morisset 
Photo de Claude Nougein Photo de André Trillard Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Agnès Canayer Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Pascale Gruny Photo de Corinne Imbert Photo de Marc Laménie Photo de Daniel Laurent Photo de Jackie Pierre 

Alinéa 24

Au 2ème alinéa, 2ème phrase de l’article L.211-2 (nouveau) du Code de la Route, après le mot "conduire", remplacer le reste de la phrase par "sont soumises à une durée minimale obligatoire."

Exposé Sommaire :

L’apprentissage de la conduite et de la sécurité routière est encadré par un référentiel, le Référentiel d’Education à la Mobilité Citoyenne (REMC). Il détermine les compétences à acquérir afin de devenir un conducteur responsable et sûr.

Il est défini par une directive européenne, et est entré en vigueur le 1er juillet 2014 venant ainsi remplacer l’ancien programme national de formation (PNF).

Toutes les études démontrent que pour acquérir l’ensemble des compétences, il faut un minimum de 20 heures de formation pratique. Ces compétences sont à acquérir quelle que soit la filière de formation, apprentissage anticipé de la conduite, conduite supervisée, apprentissage libre....

Pour suivre la progression de chaque apprenti conducteur, un livret de formation lui est délivré dans lequel il annote les heures de formation suivies. Il devient ainsi un outil de dialogue entre l’apprenti conducteur, l’enseignant et éventuellement l’accompagnateur.

Supprimer le minimum de 20 heures de conduite reviendrait à convenir qu’il n’est plus nécessaire de réaliser le programme prévu dans le REMC.

Ainsi, alors que le développement de la conduite accompagnée est une priorité gouvernementale, il apparaît déséquilibré d’imposer un volume d’heures de formation à cette dernière et pas aux autres filières. Ceci pourrait avoir pour conséquence de désavantager l’AAC alors qu’elle est la meilleure filière de formation depuis 25 ans, tant sur le plan de l’efficacité pédagogique, particulièrement du point de vue de la sécurité routière, que sur le plan économique pour l’élève.

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