Amendement N° COM-208 (Rejeté)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Organisme extraparlementaire

Déposé le 7 mai 2015 par : Mme Troendlé, MM. Bonhomme, Buffet, Carle, Mme Cayeux, MM. Charon, Chasseing, Mmes Deromedi, Imbert, Lamure, MM. Mandelli, Malhuret, Milon, Morisset, Mme Morhet-Richaud, MM. Mouiller, Paul, Pierre, Pointereau, Reichardt, Revet, Savin, Sido, Trillard, Vogel.

Photo de Catherine Troendle Photo de François Bonhomme Photo de François-Noël Buffet Photo de Jean-Claude Carle Photo de Caroline Cayeux Photo de Pierre Charon Photo de Daniel Chasseing Photo de Jacky Deromedi Photo de Corinne Imbert Photo de Élisabeth Lamure Photo de Didier Mandelli Photo de Claude Malhuret 
Photo de Alain Milon Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Philippe Mouiller Photo de Philippe Paul Photo de Jackie Pierre Photo de Rémy Pointereau Photo de André Reichardt Photo de Charles Revet Photo de Michel Savin Photo de Bruno Sido Photo de André Trillard Photo de Jean Pierre Vogel 

Rétablir cet article supprimé dans sa version votée au Sénat en 1èrelecture

I. - Le II de l’article 1530 bisdu code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, les mots : «, telle qu’elle est définie au I bisde l’article L. 211-7 du code de l’environnement, » sont supprimés ;

2° Le dernier alinéa est ainsi modifié :

a)Le mot : « exclusivement » est remplacé par le mot : « prioritairement » ;

b)Est ajoutée une phrase ainsi rédigée :

« À titre subsidiaire, le produit de cette imposition peut être également affecté au financement des charges résultant des compétences définies au I de l’article L. 211-7 du code de l’environnement à l’exception des 3° et 6° du même I. »

II. - La loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles est ainsi modifiée :

1° Le deuxième alinéa du 2° du II de l’article 56 est ainsi modifié :

a)Les mots : «, en vue du financement d’une ou plusieurs des missions mentionnées au I du même article, à l’exception des missions mentionnées aux 3° et 6° du même I et » sont supprimés ;

b)Sont ajoutés les mots : « définie à l’article 1530 bisdu même code » ;

2° Au premier alinéa du II de l’article 59, l’année : « 2016 » est remplacée par l’année : « 2018 ».

Exposé Sommaire :

L’objet de l’amendement est purement rédactionnel, il s’agit de lever une ambiguïté résultant de la lecture combinée des articles L. 211-7-2 du code de l’environnement autorisant le financement des actions en matière de gestion des milieux aquatiques par une taxe pour la gestion des milieux aquatiques et l’article 1530 bis du code général des impôts qui précise cette taxe.

En effet, la taxe a pour objet de permettre de financer la compétence de gestion des milieux aquatique au sens large, c’est-à-dire aussi bien les actions du cœur de la compétence que les actions plus connexes. C’est l’objet de l’article L. 211-7-2 du code de l’environnement. Or, la rédaction du code général des impôts est plus restrictive.

Il convient donc de mettre l’article 1530 bis du CGI en conformité avec la rédaction large de l’article L. 211-7-2 du code de l’environnement en prévoyant qu’à titre subsidiaire, la taxe peut permettre de financer aussi des actions ayant un lien avec la compétence de gestion des milieux aquatiques mais ne relevant pas du cœur de la compétence.

Il s’agit donc simplement de lever l’incohérence entre les deux articles, à droit constant : il ne s’agit aucunement d’élargir l’objet de la taxe puisque la disposition de l’article L. 211-7-2 du code de l’environnement disposant que "l’objet de cette taxe est le financement des travaux de toute nature permettant de réduire les risques d’inondation et les dommages causés aux personnes et aux biens" demeure inchangée.

En second lieu, cet amendement a pour objet de repousser du 1er janvier 2016 au 1er janvier 2018 la date de la prise de la compétence de gestion des milieux aquatiques par le bloc communal. En effet, il est nécessaire de disposer d’un délai supplémentaire pour organiser les syndicats (établissements publics de gestion de l’eau et établissements publics territoriaux de bassin) et pour accompagner les communes et intercommunalités dans l’exercice de cette nouvelle compétence.

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