Amendement N° 74 rectifié (Tombe)

Reconquête de la biodiversité de la nature et des paysages

Avis de la Commission : Défavorable
( amendement identique : 389 )

Déposé le 19 janvier 2016 par : MM. Pointereau, Bas, Mmes Primas, Morhet-Richaud, MM. Chaize, Commeinhes, Mouiller, Mme Cayeux, MM. Pinton, de Nicolay, Milon, Mayet, Mme Deromedi, MM. Cardoux, Vaspart, Cornu, Poniatowski, D. Laurent, Mme Lamure, MM. Danesi, Bockel, Mme Troendlé, MM. Bizet, César, Laménie, Pierre, Mme Canayer, MM. Lenoir, P. Leroy, B. Fournier, Mme Gruny, MM. Raison, Savary, Gremillet.

Photo de Rémy Pointereau Photo de Philippe Bas Photo de Sophie Primas Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Patrick Chaize Photo de François Commeinhes Photo de Philippe Mouiller Photo de Caroline Cayeux Photo de Louis Pinton Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Alain Milon 
Photo de Jean-François Mayet Photo de Jacky Deromedi Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Michel Vaspart Photo de Gérard Cornu Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Daniel Laurent Photo de Élisabeth Lamure Photo de René Danesi Photo de Jean-Marie Bockel Photo de Catherine Troendle 
Photo de Jean Bizet Photo de Gérard César Photo de Marc Laménie Photo de Jackie Pierre Photo de Agnès Canayer Photo de Jean-Claude Lenoir Photo de Philippe Leroy Photo de Bernard Fournier Photo de Pascale Gruny Photo de Michel Raison Photo de René-Paul Savary Photo de Daniel Gremillet 

Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

Exposé Sommaire :

L’alinéa 4 prévoit d’autoriser le gouvernement à préciser, par voie d’ordonnance, le champ des infractions non intentionnelles du code de l’environnement. Selon le principe de légalité formelle, le législateur ne peut renvoyer au pouvoir exécutif la définition d’une infraction ou d’une peine.

Or en habilitant le gouvernement à définir le champ des infractions non intentionnelles en droit de l’environnement, le législateur renvoie au pouvoir exécutif la définition de certaines infractions. En outre, cet article ne délimite pas le champ des délits susceptibles d’être identifiés comme non intentionnels par le gouvernement. Enfin, une étude a été engagée par le Ministère de l’Ecologie pour définir les réformes à mener en matière de police de l’environnement pour rendre l’application du droit de l’environnement plus efficiente.

Ses résultats ne sont pas encore connus. Il est donc préférable de connaitre la conclusion de ses travaux avant d’introduire ces infractions non intentionnelles dans le code de l’environnement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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