Amendement N° 406 rectifié (Rejeté)

Présidence de m. gérard larcher

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 19 juin 2018 par : M. Assouline, Mme Lienemann, M. Féraud, Mme Conconne, MM. Cabanel, Antiste, Mme Ghali, MM. Temal, Tourenne, Mme Lubin, M. Vallini, Mme Lepage, MM. Manable, Houllegatte, Daudigny, Mmes Jasmin, Artigalas, M. Tissot, Mme Espagnac, MM. Dagbert, Iacovelli, Mme Préville, MM. Magner, Courteau, Mme Meunier, M. Durain, Mme Sylvie Robert.

Photo de David Assouline Photo de Marie-Noëlle Lienemann Photo de Rémi Féraud Photo de Catherine Conconne Photo de Henri Cabanel Photo de Maurice Antiste Photo de Samia Ghali Photo de Rachid Temal Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Monique Lubin Photo de André Vallini Photo de Claudine Lepage Photo de Christian Manable 
Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Yves Daudigny Photo de Victoire Jasmin Photo de Viviane Artigalas Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Frédérique Espagnac Photo de Michel Dagbert Photo de Xavier Iacovelli Photo de Angèle Préville Photo de Jacques-Bernard Magner Photo de Roland Courteau Photo de Michelle Meunier Photo de Jérôme Durain Photo de Sylvie Robert 

Alinéa 24

Rédiger ainsi cet alinéa :

a) Aux premier et deuxième alinéas, le mot : « vingt-huit » est remplacé par le mot : « quinze » ;

Exposé Sommaire :

L’objet de cet amendement est de revenir sur la durée du placement en rétention : celle-ci n’a cessée d’augmenter au point d’atteindre 45 jours, contre 32 précédemment (loi Besson).

Pourtant, un rapport de M. Mariani de 2007 avait noté qu'une augmentation au-delà de 32 jours de la durée de rétention n’était pas nécessaire. Celui-ci notait en effet dans son rapport : « la mission d'information estime que la durée maximum actuelle de 32 jours est suffisante et ne devra pas être augmentée lorsque la directive sera transposée en droit français ». Il ajoutait : « Certes, dans de nombreux cas, il n'est pas possible d'organiser l'éloignement au cours de cette période, notamment à cause de la difficulté à obtenir les laissez-passer consulaires, mais une augmentation de la durée de rétention ne permettrait probablement pas d'améliorer nettement le taux d'éloignement des étrangers placés en rétention ». Il recommandait donc de « maintenir la durée maximale de rétention à 32 jours malgré l'adoption de la directive « retour » qui autorise une durée de rétention de six mois ».

L’amendement revient donc à un délai de 32 jours, avec 48 heures puis 15 jours, puis 15 jours.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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