Déposé le 3 juillet 2018 par : Mme Laure Darcos, MM. Milon, Cambon, Mme Lavarde, MM. Hugonet, Kennel, Paul, Lefèvre, Bascher, Mmes Gruny, Garriaud-Maylam, MM. Paccaud, Bernard Fournier, Vogel, Mme Duranton, M. Mayet, Mme de Cidrac, MM. Brisson, Gilles, Bonhomme, Rapin, Revet, Charon, Mme Dumas, MM. Sido, Mandelli, Mme Boulay-Espéronnier, M. Le Gleut, Mmes Bonfanti-Dossat, Keller.
Après l'article 2 bis D
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au 3° de l’article 222-24 et à l’article 222-29 du code pénal, après les mots : « physiques ou psychiques », sont insérés les mots : «, à sa situation économique ».
L’absence de domicile fixe place la personne concernée, mineur ou adulte, dans une situation de particulière vulnérabilité qui accroit les risques d’atteinte à son intégrité physique.
Plus généralement, toute personne particulièrement vulnérable à raison de sa situation économique est dans une position de faiblesse.
Le présent amendement vise à aggraver les peines encourues par les auteurs de crimes ou d’agression sexuelles lorsque celles-ci visent des personnes en détresse économique, et notamment les personnes sans domicile fixe.
Il s’appuie, à cette fin, sur le critère de la particulière vulnérabilité résultant de la situation économique d’une personne, créé par la loi n° 2016-832 du 24 juin 2016 visant à lutter contre la discrimination à raison de la précarité sociale.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.