Amendement N° 7 6ème rectif. (Adopté)

Lutte contre les violences sexuelles et sexistes

Discuté en séance le 4 juillet 2018
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendements identiques : 6 6 6 108 108 )

Déposé le 3 juillet 2018 par : Mmes de Cidrac, Bonfanti-Dossat, Boulay-Espéronnier, M. Brisson, Mmes Laure Darcos, Deseyne, Garriaud-Maylam, Primas, MM. Bazin, Chaize, Charon, Mmes Deroche, Delmont-Koropoulis, Deromedi, Eustache-Brinio, Gruny, Keller, Lassarade, MM. Laugier, Meurant, Milon, Paccaud, Panunzi, Pellevat, Raison, Perrin.

Photo de Marta de Cidrac Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Céline Boulay-Espéronnier Photo de Max Brisson Photo de Laure Darcos Photo de Chantal Deseyne Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Sophie Primas Photo de Arnaud Bazin Photo de Patrick Chaize Photo de Pierre Charon Photo de Catherine Deroche Photo de Annie Delmont-Koropoulis 
Photo de Jacky Deromedi Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Pascale Gruny Photo de Fabienne Keller Photo de Florence Lassarade Photo de Michel Laugier Photo de Sébastien Meurant Photo de Alain Milon Photo de Olivier Paccaud Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Cyril Pellevat Photo de Michel Raison Photo de Cédric Perrin 

Après l'article 4

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 5° de l’article L. 221-1 du code de l’action sociale et des familles, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Veiller au repérage et à l’orientation des mineures victimes ou menacées de mutilations sexuelles féminines ; »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement est issu du rapport d’information n° 479 sur les Mutilations sexuelles féminines fait avec ma collègue Maryvonne Blondin, au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.

Cette proposition résulte de l’audition de Frédérique Martz, directrice de l'Institut en Santé génésique Women Safe, le 22 mars 2018, qui estimait que « en cas de doute sur la santé d’une mineure, les services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) devraient avoir le réflexe d’envisager, en fonction du pays d’origine de cette adolescente, un risque d’excision et de faire procéder à un examen médical en conséquence ».

Les missions de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), définies aux articles L221-1 et suivants du code de l’Action Sociale et des Familles, relèvent de la compétence du Conseil départemental.

Pour rappel, les mutilations sexuelles féminines, dont les victimes sont au nombre de 200 millions dans le monde, parmi lesquelles 44 millions ont moins de quinze ans, menacent tout particulièrement, dans notre pays, des adolescentes qui risquent d’être excisées à l’occasion de voyages dans le pays d’origine de leur famille.

Parmi les bonnes pratiques identifiées pour mieux prendre en charge les fillettes et les adolescentes concernées, il nous a semblé cruciale d’accroître l’implication des services de l’Aide sociale à l’enfance.

Le présent amendement précise que les missions des services de l’Aide sociale à l’enfance comprennent explicitement le repérage et l’orientation des mineures victimes ou menacées de mutilations sexuelles.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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