Amendement N° 196 4ème rectif. (Rejeté)

Qualité des études d'impact des projets de loi

Discuté en séance le 16 juillet 2018
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 5 juillet 2018 par : M. Iacovelli, Mme Grelet-Certenais, M. Antiste, Mme Blondin, MM. Martial Bourquin, Durain, Duran, Mmes Espagnac, Martine Filleul, Lepage, Meunier, Monier, Préville, MM. Tissot, Tourenne.

Photo de Xavier Iacovelli Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Maurice Antiste Photo de Maryvonne Blondin Photo de Martial Bourquin Photo de Jérôme Durain Photo de Alain Duran 
Photo de Frédérique Espagnac Photo de Martine Filleul Photo de Claudine Lepage Photo de Michelle Meunier Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Jean-Louis Tourenne 

Après l’article 62 ter

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 3° de l’article L. 3142-4 du code du travail, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « dix-sept ».

Exposé Sommaire :

En matière d'égalité professionnelle et de partage des tâches, nous sommes loin du compte. En matière de congés parentaux, nous sommes en retard : le partage entre parents du temps consacré aux jeunes enfants est encore trop grand. Il est donc indispensable de revoir la durée des congés, notamment du congé paternité.

Aujourd’hui les pères bénéficient d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant de onze jours consécutifs, qui s’ajoute au congé de naissance de trois jours, accordé et rémunéré par l’employeur.

L’allongement du congé de paternité est un outil efficace pour rééquilibrer entre les deux parents l’impact d’une naissance sur la carrière.

L’article 40 de notre Constitution ne nous permet pas d’allonger le congé de paternité. Seul le congé de naissance peut l’être car son financement est à la charge du seul employeur.

C’est pourquoi nous proposons par cet amendement de donner aux pères la possibilité de s’impliquer concrètement un peu plus dans les premiers jours qui suivent la naissance en passant de 3 à 17 jours le congé de naissance. Pourquoi 17 ? Parce que cela permettrait de doubler la durée cumulée actuelle du congé de naissance (3 jours) et du congé de paternité (11 jours) en la passant de 14 jours à 28 jours.

Rappelons que pour rejeter le droit individuel à un congé parental d’au moins quatre mois, contenu dans le projet de directive sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents et aidants, actuellement en discussion au Parlement européen, le gouvernement a avancé des arguments de coûts budgétaires et a indiqué qu’il préférerait allonger le congé paternité.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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