Amendement N° I-491 rectifié (Tombe)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : I-202 )

Déposé le 22 novembre 2018 par : M. Frassa, Mmes Deromedi, Garriaud-Maylam, MM. del Picchia, Le Gleut, Mme Eustache-Brinio, M. de Nicolay, Mme Gruny, M. Brisson, Mme Procaccia, M. Danesi, Mmes Giudicelli, Delmont-Koropoulis, MM. Rapin, Magras, Henri Leroy, Mme Lassarade.

Photo de Christophe-André Frassa Photo de Jacky Deromedi Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Robert del Picchia Photo de Ronan Le Gleut Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Pascale Gruny 
Photo de Max Brisson Photo de Catherine Procaccia Photo de René Danesi Photo de Colette Giudicelli Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Jean-François Rapin Photo de Michel Magras Photo de Henri Leroy Photo de Florence Lassarade 

Alinéa 11

Supprimer les mots :

le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % » et

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à supprimer le relèvement du taux minimum d’imposition applicable aux revenus de source française des non-résidents prévu à l’article 197 A du code général des impôts (CGI) de 20 % à 30 %.

Cette proposition n'est pas un bon signal pour les petits revenus des non-résidents. Ce sont les moins favorisés qui vont être sanctionnés. Il y a là une injustice fiscale évidente.

Nous comprenons qu’en augmentant le taux minimum à 30%, le gouvernement souhaite que les contribuables non-résidents soient incités à déclarer l’ensemble de leurs revenus mondiaux.

Les revenus fonciers et, selon les cas, du travail, étaient jusqu’à présent imposés au taux minimum de 20%. Ceux dont les revenus mondiaux les plaçaient dans une tranche inférieure, devaient en apporter la preuve. Selon les législations fiscales étrangères, obtenir la preuve pouvait prendre plusieurs années, voir ne jamais aboutir ou être impossible.

Augmenter le taux minimum à 30% placerait donc un grand nombre de nos compatriotes non-résidents dans une grande difficulté. En effet, ils vont devoir avancer une somme beaucoup plus importante à l’administration fiscale et, avant d’apporter la preuve qu’ils se situent dans une tranche inférieure audits 30%, attendre plusieurs mois pour percevoir un remboursement, quand bien même, ils puissent le faire.

Enfin, l’article crée une inégalité de traitement entre les contribuables car il prend en compte des revenus fort disparates en fonction des monnaies. Comment peut-on imposer selon le même taux alors que les revenus proviennent d’une monnaie forte ou faible ? Le pouvoir d’achat est incomparable. Comment le gouvernement fera-t-il lors de fortes dévaluations notamment dans les pays d’Amérique centrale ou du Sud ?

Le gouvernement connaît et reconnaît les disparités puisqu’il alloue des indemnités spécifiques de vie locale à ses agents (AEFE, MAEE).

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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