Amendement N° II-577 2ème rectif. (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 6 décembre 2018 par : MM. Babary, Vaspart, Lefèvre, Mme Gruny, M. Paccaud, Mme Marie Mercier, MM. Daniel Laurent, Vogel, Revet, Charon, Mmes Lamure, Morhet-Richaud, M. Longuet, Mme Raimond-Pavero, MM. Bernard Fournier, de Nicolay, Poniatowski, Rapin, Gremillet, Mayet, Bonhomme, Darnaud, Genest.

Photo de Serge Babary Photo de Michel Vaspart Photo de Antoine Lefèvre Photo de Pascale Gruny Photo de Olivier Paccaud Photo de Marie Mercier Photo de Daniel Laurent Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Charles Revet Photo de Pierre Charon Photo de Élisabeth Lamure 
Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Gérard Longuet Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Bernard Fournier Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Jean-François Rapin Photo de Daniel Gremillet Photo de Jean-François Mayet Photo de François Bonhomme Photo de Mathieu Darnaud Photo de Jacques Genest 

Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 1770 duodecies du code général des impôts, le montant : « 7 500 » est remplacé par le montant : « 5 000 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Afin de lutter contre la fraude, le législateur a institué une obligation d’utiliser un logiciel ou système de caisse sécurisé et certifié. Une amende de 7 500 € par manquement constaté (c’est-à-dire par logiciel non sécurisé) est prévu.

Initialement, cette sanction relative au non-respect de cette obligation à l’attention des commerçants était fixée à 5 000 €. Elle a été rehaussée pour rendre plus dissuasive son manquement.

Or, ce montant apparaît toujours excessif et disproportionné s’agissant d’une amende fiscale, a fortiori pour les commerçants, dont le chiffre d’affaires est limité et qu’en outre l’instruction fiscale est parue tardivement.

De même, elle va à l’encontre de la volonté du Gouvernement qui souhaite passer d’une culture de contrôle à une culture de l’accompagnement et du conseil.

Aussi, pour que la sanction soit plus en adéquation avec les capacités économiques des plus petites entreprises, est-il proposé de ramener ce montant à 5 000 € par manquement constaté, comme voulu initialement par le rédacteur.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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