Amendement N° 12 2ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 30 janvier 2019
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 28 janvier 2019 par : MM. Delahaye, Laugier, Laurey, Cadic, Mmes Vermeillet, Vullien, MM. Cazabonne, Moga, Mme Guidez, MM. Prince, Maurey, Mmes Vérien, Nathalie Goulet, Perrot, Férat, MM. Louault, Kern, Daniel Dubois, Médevielle, Loïc Hervé.

Photo de Vincent Delahaye Photo de Michel Laugier Photo de Nuihau Laurey Photo de Olivier Cadic Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Michèle Vullien Photo de Alain CAZABONNE Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Jocelyne Guidez Photo de Jean-Paul Prince 
Photo de Hervé Maurey Photo de Dominique Vérien Photo de Nathalie Goulet Photo de Évelyne Perrot Photo de Françoise Férat Photo de Pierre Louault Photo de Claude Kern Photo de Daniel Dubois Photo de Pierre Médevielle Photo de Loïc Hervé 

Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 3122-2 du code du travail, le mot : « neuf » est remplacé par le mot : « sept ».

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à supprimer la surtransposition en droit français de la directive européenne relative à la définition de la période de nuit.

La Directive européenne n° 2003/88/CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail définit la période de nuit comme « toute période d’au moins sept heures (…) comprenant en tout cas l’intervalle compris entre 24 heures et 5 heures ».

Cet amendement propose donc de revenir au texte de la directive européenne en prévoyant la durée de la période de nuit à sept heures au lieu de neuf.

Cette mesure ne remet pas en cause le principe du recours exceptionnel au travail de nuit et préserve le régime de protection des travailleurs de nuit prévu par le Code du Travail (maintien des limites de durée quotidienne et hebdomadaire de travail de nuit, respect du repos quotidien obligatoire etc.).

Le principe de la conclusion d’un accord collectif est également maintenu pour pouvoir recourir à un travailleur de nuit.

Cette mesure permet également de s’aligner sur le droit en vigueur dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l’Italie.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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