Amendement N° 447 2ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 5 février 2019
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 29 janvier 2019 par : M. Segouin, Mme de Cidrac, MM. Panunzi, Brisson, Pointereau, de Nicolay, Bonhomme, Regnard, Vaspart, Laménie, Mme Ramond, M. Pellevat, Mme Deromedi, MM. Daniel Laurent, Lefèvre, Daubresse, Rapin, Poniatowski, Mme Bories, MM. Bernard Fournier, Duplomb, Jean-Marc Boyer.

Photo de Vincent Segouin Photo de Marta de Cidrac Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Max Brisson Photo de Rémy Pointereau Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de François Bonhomme Photo de Damien Regnard Photo de Michel Vaspart Photo de Marc Laménie Photo de Françoise Ramond 
Photo de Cyril Pellevat Photo de Jacky Deromedi Photo de Daniel Laurent Photo de Antoine Lefèvre Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Jean-François Rapin Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Pascale Bories Photo de Bernard Fournier Photo de Laurent Duplomb Photo de Jean-Marc Boyer 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

L’article 42 a pour objet la création d’un droit d’opposition aux brevets d’invention délivrés par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), ouverts aux tiers, et dont les modalités seront précisées par ordonnance. Ce droit permettra à toute personne de demander à l’INPI, dans un certain délai, la révocation d’un brevet délivré.

Une telle disposition législative fragiliserait fortement le système de brevet français dès lors qu’un risque d’opposition systématique et sans filtre serait théoriquement envisageable.

Si le renforcement de la sécurité et de la protection des brevets français est une nécessité pour les PME et inciterait à un plus grand nombre de dépôts en France, ce droit d’opposition engendrerait pour les déposants des coûts administratifs importants (taxes de dépôts, d’enregistrement, d’examen à l’INPI).

Un tel dispositif constituerait un frein potentiel à la dynamique de recherche et à la valorisation des innovations françaises dès lors que les nouveaux coûts induits par cette procédure d’opposition décourageraient les entreprises françaises de protéger leurs innovations sur leur propre marché.

Le système de brevet français est aujourd’hui simple et attractif du point de vue financier. Celui-ci fait pourtant au préalable déjà l’objet d’un examen approfondi et d’une éventuelle procédure d’opposition. Enfin, il pourrait conduire certaines entreprises d’abuser de ce système d’opposition.

Par ailleurs, un droit d’opposition judiciaire existe déjà en France.

Le risque de cette nouvelle procédure pourrait limiter les entreprises à déposer des brevets dans notre pays.

A l’heure où nous devons impérativement soutenir les entreprises françaises, cette mesure ne paraît pas opportune et il convient de supprimer cet article.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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