Amendement N° COM-37 rectifié (Satisfait)

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication

Prestation de serment de juges à la cour de justice de la république

Déposé le 19 avril 2019 par : Mme Lopez, M. Grosperrin, Mme Procaccia, MM. Mandelli, Piednoir, Mme Bories, MM. Leleux, de Legge, Ginesta, Mme Lanfranchi Dorgal, MM. Bonhomme, Revet, Mme Thomas, MM. Schmitz, Laménie, Mme Garriaud-Maylam, MM. Danesi, Grosdidier.

Photo de Vivette Lopez Photo de Jacques Grosperrin Photo de Catherine Procaccia Photo de Didier Mandelli Photo de Stéphane Piednoir Photo de Pascale Bories Photo de Jean-Pierre Leleux Photo de Dominique de Legge Photo de Jordi Ginesta 
Photo de Christine Lanfranchi Dorgal Photo de François Bonhomme Photo de Charles Revet Photo de Claudine Thomas Photo de Alain Schmitz Photo de Marc Laménie Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de René Danesi Photo de François Grosdidier 

Après l'article 4 bis (nouveau)

Insérer une division additionnelle ainsi rédigée :

Après la 1ère phrase du 1er alinéa ajouter la phrase suivante :

« A l'issue des deux années de transition, les établissements respectant le programme d'enseignement de l'école maternelle et développant un projet pédagogique innovant fondé sur le bilinguisme pourront obtenir une dérogation à l’article L. 131-2 du code précité pour assurer l’instruction obligatoire, renouvelable tous les 5 ans après une évaluation de l'autorité de l'État compétente en matière d'éducation. »

Exposé Sommaire :

Sans remettre en question la scolarisation à 3 ans, cet amendement vise à maintenir certains établissements d'accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans, dits « jardins d'enfants », qui proposent des projets pédagogiques solides, ouverts à tous, fondé sur le bilinguisme.

En effet, ces « jardins d’enfants » proposent l’apprentissage d’une langue vivante en immersion totale (jusqu’à 50h par semaine) dès l’âge de 2 ans, et appliquent des tarifs fondés sur le barème progressif de la CAF qui les subventionne.

Ces structures éducatives performantes ne pourraient se développer dans les écoles maternelles de statut public ou privé. Il convient néanmoins d'encourager leur développement ; dans cet esprit, la création des établissements publics locaux d’enseignement international prévu par la loi pourrait s’appuyer sur cette alternative pédagogique qui a fait ses preuves pour démocratiser son accès et permettre à un plus grand nombre d’enfants d’être bilingues à 6 ans.

Alors que le retard des français dans l'apprentissage des langues vivantes est régulièrement évoqué, mettre fin à ces établissements serait donc totalement incohérent et c’est pourquoi cet amendement propose de les faire perdurer avec un contrôle pédagogique régulier de l'autorité de l'Etat compétente en matière d'éducation .

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