Amendement N° 439 2ème rectif. (Adopté)

Organisation et transformation du système de santé

Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 3 juin 2019 par : MM. Vaspart, Bizet, Raison, Mandelli, Mmes Ramond, Raimond-Pavero, MM. Nougein, Pellevat, Mayet, Paul, Perrin, Bascher, Genest, Meurant, Brisson, Daniel Laurent, Mme Deromedi, MM. Bernard Fournier, de Legge, Mme Noël, MM. Guené, Bouloux, Pointereau, Mme Lamure, MM. Laménie, Gremillet.

Photo de Michel Vaspart Photo de Jean Bizet Photo de Michel Raison Photo de Didier Mandelli Photo de Françoise Ramond Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Claude Nougein Photo de Cyril Pellevat Photo de Jean-François Mayet Photo de Philippe Paul Photo de Cédric Perrin Photo de Jérôme Bascher Photo de Jacques Genest 
Photo de Sébastien Meurant Photo de Max Brisson Photo de Daniel Laurent Photo de Jacky Deromedi Photo de Bernard Fournier Photo de Dominique de Legge Photo de Sylviane Noël Photo de Charles Guené Photo de Yves Bouloux Photo de Rémy Pointereau Photo de Élisabeth Lamure Photo de Marc Laménie Photo de Daniel Gremillet 

Après l’alinéa 2

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le présent article n’est pas applicable aux installations dans les zones dans lesquelles est constaté un fort excédent en matière d’offre de soins. Ces zones sont déterminées par arrêté du directeur général de l’agence régionale de santé, après concertation avec les organisations syndicales représentatives des médecins et après avis du conseil territorial de santé. »

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à exclure les zones dans lesquelles est constaté un fort excédent en matière d’offre de soins du droit à l’exonération de cotisations sociales sur les revenus d’activité pour les médecins s’installant dans les trois ans suivant l’obtention de leur diplôme.

Dans la même logique incitative que celle portée par le contrat d’engagement de service public (CESP), visant à inciter les jeunes praticiens à s’ancrer dans un territoire et auprès d’une patientèle, le dispositif doit être ciblé aux zones sous-denses et aux zones intermédiaires, pour exclure les zones caractérisées par une offre de soins excédentaire. Un tel ciblage se justifie tant au regard de l’efficacité de l’exonération, d’autant plus effective qu’elle se concentrerait sur les territoires en ayant le plus besoin, que de son incidence sur les finances publiques.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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